puis s’exprimer en quelques formules stéréotypées. Seule la répétition
constante réussira finalement à graver une idée dans la mémoire d’une
foule ».
aperçu du bordel ambiant
ou l'entrée en démocrature
« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent ,
mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent »
Les autres acteurs de la finance ne sont pas en reste.
Depuis 2005, le marché européen du carbone est opérationnel. Il
ressemble comme deux gouttes d’eau aux marchés financiers, avec ses
produits dérivés, ses échanges au comptant ou à terme, de gré à gré ou
sur des places organisées. Avec toutefois un véritable plus : profitant
de l’alibi de la défense de l’environnement, les États peuvent accorder
des aides déguisées aux entreprises en abondant des « fonds carbone ».
Ces fonds permettent de générer, grâce aux règles du Protocole de
Kyoto, des quotas de CO2 supplémentaires en investissant dans des
projets moins émetteurs de gaz à effet de serre que la moyenne. Ainsi,
la Banque Mondiale gère un portefeuille de 2,2 milliards de dollars…
dont près de la moitié provient de fonds publics. Les quotas générés,
eux, iront in fine aux entreprises. Alors que le Protocole de Kyoto ne
s’appliquera qu’au 1er janvier 2008, la spéculation sur ce marché du
carbone est déjà une réalité. En investissant fin 2005 la somme de 14
millions d’euros dans la mise aux normes d’une usine coréenne et d’un
site brésilien, Rhodia a généré 77 millions de quotas de CO2
valorisables à hauteur de 200 millions d’euros par an.
Voilà le type d’approches qui réjouit les puissances financières et que vante aujourd’hui La Tribune. Il serait urgent d’aller voir cette réalité derrière les discours officiel et de la nommer comme elle est :
une arnaque pour le seul bénéfice des industriels et des investisseurs,
qui ne parvient même pas à freiner l’augmentation continue des
émissions de gaz à effet de serre.
attac
tiré de l'origine des espèces... à la traduction près...
Une foule d'objections se sont sans doute présentées à
l'esprit du lecteur avant qu'il en soit arrivé à cette partie de mon ouvrage.
Les unes sont si graves, qu'aujourd'hui encore je ne peux y réfléchir sans me sentir
quelque peu ébranlé ; mais, autant que j'en peux juger, la plupart ne sont
qu'apparentes, et quant aux difficultés réelles, elles ne sont pas, je crois,
fatales à l'hypothèse que je soutiens.
suit :
insensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d'innombrables formes de
transition ? Pourquoi tout n'est-il pas dans la nature à l'état de
confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien définies ?
2° Est-il possible qu'un animal ayant, par exemple, la
conformation et les habitudes de la chauve-souris ait pu se former à la suite
de modifications subies par quelque autre animal ayant des habitudes et une
conformation toutes différentes ? Pouvons-nous croire que la sélection
naturelle puisse produire, d'une part, des organes insignifiants tels que la
queue de la girafe, qui sert de chasse-mouches et, d'autre part, un organe
aussi important que l'œil ?
l'action de la sélection naturelle ? Comment expliquer l'instinct qui
pousse l'abeille à construire des cellules et qui lui a fait devancer ainsi les
découvertes des plus grands mathématiciens ?
4° Comment expliquer que les espèces croisées les unes avec
les autres restent stériles ou produisent des descendants stériles, alors que
les variétés croisées les unes avec les autres restent fécondes ?
Nous discuterons ici les deux premiers points ; nous
consacrerons le chapitre suivant à quelques objections diverses ;
l'instinct et l'hybridité feront l'objet de chapitres spéciaux.
Comment mesurer la Terre et constater qu'elle est ronde ? Sa rotondité
est facilement compréhensible et deux faits avaient amené
les astronomes de l'antiquité à admettre cette rotondité.
D'abord, lors de l'observation des éclipses de Lune, l'ombre de
la Terre est circulaire. Mais cette constatation pouvait aussi bien signifier
que la Terre était plate avec une forme de disque. C'est la disparition
progressive des navires sous l'horizon qui suggère bien que la Terre
est ronde.
Comment maintenant mesurer le rayon de la Terre ?
Les droites et les gauches dites libérales pèchent avant tout par manque de libéralisme.: elles remettent en cause les libertés fondamentales de l’individu (notamment depuis le 11 Septembre), sont fauteurs de guerre et de troubles à l’ordre public (par les émeutes qu’elles provoquent), laissent se développer la pauvreté qui exclut de facto les plus démunis de l’accès aux marchés, reviennent sur les piliers de l’État providence, qui, pourtant, permettent seuls à chacun de s’engager dans des risques humains et calculés, homogénéisent les individus, tant l’individualité ne peut se développer que dans des sociétés en multipliant les types de « réussite » possible, refusent l’ouverture des frontières aux immigrés tout en prônant la libre circulation des biens et des personnes, sont essentiellement réactionnaires en matière de moeurs et de culture.
Pour
définir la liberté,
certains ont opposé liberté positive et liberté négative.
La liberté négative est l'absence de coercition,
la liberté positive est la possibilité de faire ce que l'on veut.
La liberté positive n'existe que dans l'esprit de ceux qui prétendent
savoir ce que l'être humain veut, ou devrait vouloir. Sans cela, elle
ne peut déboucher que sur l'anarchie du "chacun pour soi".
La liberté négative exige le respect de la liberté individuelle comme
un absolu.
La liberté individuelle ne saurait être soumise à la liberté collective,
ni à quelque modèle de société rationnelle ou juste. Aucun individu
ne peut en effet prétendre connaître un tel modèle. S'il l'évoque, c'est
pour mieux asservir les autres et les persuader de la justice de leur
asservissement.
Restons-en donc à la conception négative de la liberté définie par Hayek
: absence de coercition, interdiction de prescrire aux autres ce dont
ils ne veulent pas, possibilité pour eux de trouver le chemin de leur
propre progrès et des relations harmonieuses avec les autres.
et le piège vient de se refermer...
si je peut faire tout ce que me dicte ma morale, sans frein (sans coercition), alors mon comportement est moral... sauf si ma morale ne l'est pas....
résumée en d'autres mots, la petite définition précédente pourrait s'écrire : laissez moi faire tout ce que je veux, au lieu de continuer à faire de manière imbécile, tout ce que vous voulez...
ou mieux, cette définition de l'égoïsme: les égoïstes, ce sont tous ceux qui ne pensent pas à moi...
mais lorsqu'il y a progrès et harmonie dans une définition, la définition ne peut pas être mauvaise...comme si ces notions n'étaient pas d'essence typiquement collectives ou du moins appréciables qu'à cette échelle là...
Pour pouvoir fonctionner, le système socio-économique a
besoin d'une armée de consommateurs se gavant de la surproduction de la
machine économique. Afin de fournir aux petits soldats les munitions
pour consommer, il faut alors viser le plein emploi, lui-même
permettant d'atteindre toujours un plus haut niveau de production,
dégageant un surplus appelant à la consommation etc.. Le système, dont
nous sommes tous partie prenante, repose sur une marche en avant
infernale autour du triptyque production-emploi-consommation. C'est ce
cercle vicieux que nous devons nous efforcer de casser en ayant une
réflexion globale sur les richesses, l'activité humaine, l'économique
et la décroissance matérielle.
pour nous vendre le développement durable, de façon bizarre, on nous la présente depuis le début de cette idée, sous la forme d'un triangle, où les sommets ont simplement changé de nom (économie social environnement), mais à l'intérieur duquel, les mécanismes sont strictement homothétiques à ceux qui régissaient le modèle de l'économie libérale...
cette similitude m'a frappé depuis déjà quelques temps, sans que je puisse dire pourquoi elle me génait, mais maintenant qu'il est patent que le développement durable n'est rien de plus que le nouveau masque de l'économie productive libérale, je trouve amusant d'établir les binomes suivants : (économie/production social/emploi environnement/consommation)...
Les citoyens peuvent désormais participer, jusqu’au 12 octobre, aux débats sur le forum du site du « Grenelle environnement » :
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php ?rubrique4
Il est également possible d’assister aux réunions ouvertes au public, qui se tiendront à travers toute la France :
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php ?article139
Les programmes « maisons à 100 000 € »
pourront être réalisés dans des territoires très différents au regard
de leur marché immobilier. La charte préconise trois types de montage,
afin d'apporter la solution la plus adaptée à chaque situation locale.
1. L'ANRU peut apporter une subvention à des
opérateurs qui construisent des logements en accession sociale à la
propriété. Cette subvention vient en déduction du prix de vente du
logement.
En outre, dans le cadre du projet de loi « Engagement national pour le
logement », le Gouvernement a proposé qu'un taux de TVA de 5,5%, au
lieu de 19,6%, soit appliqué à ces opérations. Dans les quartiers où
l'ANRU intervient, et où le coût du foncier est généralement modéré, la
mobilisation des aides publiques permet donc de respecter l'enveloppe
de 100.000 euros.
Enfin, les ménages peuvent bénéficier du prêt à 0% dont les montants ont été augmentés de 12% en février 2005.
2. Dans les communes qui ne sont pas en
rénovation urbaine, mais où le coût du foncier reste modéré, les
maisons à 100 000 € pourront être réalisées dans le cadre du dispositif
de location-accession PSLA. L'acquisition en location/accession se
déroule en deux phases.
Au cours de la première phase (location), le ménage peut s'assurer de sa
capacité à faire face à une charge régulière de logement.
Dans la seconde phase (accession), le ménage rembourse un emprunt et
bénéfice de garanties pour le protéger contre les accidents de la vie.
Ce dispositif de location-accession ouvre droit à un taux de TVA de 5,5% et permet ainsi de respecter l'objectif de 100 000 €.
Il donne lieu, en outre, à une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties pendant 15 ans.
Pour permettre à davantage de ménages de
bénéficier de ce dispositif sécurisant, le Gouvernement a décidé
d'étendre les plafonds de ressources applicables au PSLA.
3. Dans les autres communes, les ménages
disposant de ressources modestes auront la possibilité, grâce à un
mécanisme de dissociation du foncier et du bâti, de devenir
propriétaires de leur logement sans avoir, au moins dans un premier
temps, à acheter le terrain.
Les ménages pourront bénéficier du prêt à 0% pour acquérir la maison.
La commune mettra le terrain à disposition du ménage au moyen d'un bail à
construction qui sera assorti d'une option d'achat, que le ménage
pourra exercer à tout moment et notamment une fois qu'il aura remboursé
sa maison.
ha, si, avant qu'on dise encore que je triche : la preuve...
Les services de renseignement sont activement engagés dans la lutte anti-terroriste, devenue une priorité. Le Livre blanc du Gouvernement sur la sécurité intérieure face au terrorisme (La Documentation française, 2006) rappelle l’importance de l’adaptation continue du dispositif français. En matière de prévention du risque, il insiste en particulier sur le renforcement des capacités des services de renseignement et de sécurité.
Renforcer les capacités de repérage
© La Documentation française. Photo : Xavier Lewis. |
« L’efficacité de l’activité des services de renseignement et de sécurité, de police ou de gendarmerie réside dans la capacité de ces services à anticiper l’action violente et à analyser l’ensemble des mécanismes qui concourent au développement du phénomène terroriste pour mieux le contrer. Cela justifie l’amélioration de nos capacités de surveillance des communications électroniques, la facilitation de l’accès des services de renseignement et de sécurité à certains fichiers administratifs et une meilleure identification des voyageurs dangereux.
Améliorer la surveillance des communications électroniques
Comme on l’a vu, les acteurs du terrorisme mondial sont familiers du réseau internet, car celui-ci leur offre une bonne discrétion. (…)
Le réseau internet comporte deux volets. L’un est ouvert. Il donne un accès libre à l’information à travers les sites web, certains chats, certains forums, certains blogs, dès lors que l’on se connecte aux bonnes adresses. L’autre est fermé. Il comporte notamment les messageries électroniques traditionnelles, les messageries instantanées, les comptes de téléphonie. L’accès à l’information est souvent protégé par des identifiants et des mots de passe.
La création, par la loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, d’une procédure de réquisition administrative des données de connexions auprès des opérateurs, sous le contrôle d’une autorité indépendante, permet aux services spécialisés d’agir plus efficacement et plus rapidement aux fins de prévention des actes de terrorisme. Le dispositif est activable 24 heures sur 24 en cas d’urgence.
Les services de renseignement doivent pouvoir identifier et sélectionner les informations dignes d’intérêt dans la masse de celles disponibles sur le volet ouvert d’internet. Ils doivent aussi pouvoir accéder, sous certaines conditions, à celles qui circulent sur le volet fermé.
Une adaptation de la loi du 10 juillet 1991 réglementant les interceptions de sécurité sera sans doute nécessaire, ne serait-ce que pour permettre de cibler, non plus seulement un numéro de téléphone prédéterminé, mais un individu, avec toute la palette des moyens de communication et des services qu’il utilise.
Nous devons en outre nous impliquer plus fortement dans l’entreprise de définition des normes auxquelles doit répondre internet. Pour cela, nous devons mener une politique d’influence plus déterminée dans les instances de régulation du réseau, tant sous l’angle de son développement opérationnel que sous celui de la recherche plus fondamentale, notamment afin de peser en faveur de choix techniques et juridiques permettant de limiter l’anonymat des échanges.
Autoriser l’accès des services de renseignement et de sécurité à certains fichiers administratifs "de droit commun"
La discrétion accrue des terroristes et leurs capacités de communication ou de déplacement dans un anonymat relatif sont des obstacles à l’action préventive efficace des services spécialisés. Ceux-ci doivent tenir compte de l’évolution du profil des nouvelles recrues. Ces dernières sont souvent soit inconnues au préalable des services de police, soit connues pour un passé délinquant de droit commun qui ne permet pas de préjuger d’un basculement vers le radicalisme islamiste.
Or, l’identification d’un terroriste avant tout passage à l’acte peut dépendre de la vérification d’un simple renseignement opérationnel, souvent dans l’urgence.
Jusqu’en 2006, les services de renseignement n’avaient pas légalement accès aux fichiers administratifs courants, à l’inverse de la plupart de leurs homologues étrangers. La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme leur a donné accès aux données personnelles contenues dans ces fichiers, gérés par le ministère de l’Intérieur, afin qu’ils soient en mesure de procéder aux vérifications qui s’imposent dans les délais opérationnels utiles.
Toutes les interrogations effectuées par les services de police sont conservées et placées sous le contrôle de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).Elles ne concernent que des données personnelles non sensibles, comme l'état civil ou l'adresse. L'accès éventuel à des données plus sensibles, comme celles contenues dans les fichiers bancaires, fiscaux ou sociaux, n'est possible que dans le cadre d'une procédure judiciaire.
Mieux identifier les voyageurs dangereux
© La Documentation française. Photo : Danièle Taulin-Hommell. |
Pour les services de police chargés de la lutte antiterroriste, il est déterminant d’avoir accès à des informations sur les voyageurs se rendant de manière régulière ou prolongée dans les pays connus pour abriter des lieux de radicalisation, ainsi que sur les déplacements des individus déjà repérés.
Le Fichier national transfrontière (FNT) répond dans son principe à cet objectif. Son mode d’alimentation est toutefois devenu inefficace et obsolète. (…) En autorisant l’alimentation automatique du FNT à partir de la lecture optique des documents de voyage et des visas au moment du contrôle transfrontalier, la loi du 23 janvier 2006 a ouvert le chantier de la modernisation rapide de ce fichier.
Les fichiers des compagnies aériennes sont eux aussi une source d’information utile à la lutte antiterroriste. (…)
L’accès aux données de réservation, de contrôle des départs et de contrôle transfrontalier avant le vol permet aux services chargés de la lutte contre le terrorisme de procéder à des vérifications parfois plusieurs jours avant le déplacement. L’efficacité du traitement de l’information antiterroriste implique que ces données soient rapprochées entre elles et, dans certains cas, conservées dans un fichier unique. Dans tous les cas, elles doivent faire l’objet d’un « croisement » avec le fichier des personnes recherchées.
La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme a prévu que le régime relatif au transport aérien puisse être étendu aux déplacements internationaux maritimes et ferroviaires dès lors qu’une frontière extérieure de l’Union européenne est franchie.