17/12/2007

...

« Toute propagande efficace doit se borner au strict indispensable,
puis s’exprimer en quelques formules stéréotypées. Seule la répétition
constante réussira finalement à graver une idée dans la mémoire d’une
foule ».

29/10/2007

patois...

barro lou cleidou...

27/10/2007

grenelle de l'envie : ronronnement...

Les autres acteurs de la finance ne sont pas en reste.
Depuis 2005, le marché européen du carbone est opérationnel. Il
ressemble comme deux gouttes d’eau aux marchés financiers, avec ses
produits dérivés, ses échanges au comptant ou à terme, de gré à gré ou
sur des places organisées. Avec toutefois un véritable plus : profitant
de l’alibi de la défense de l’environnement, les États peuvent accorder
des aides déguisées aux entreprises en abondant des « fonds carbone ».
Ces fonds permettent de générer, grâce aux règles du Protocole de
Kyoto, des quotas de CO2 supplémentaires en investissant dans des
projets moins émetteurs de gaz à effet de serre que la moyenne. Ainsi,
la Banque Mondiale gère un portefeuille de 2,2 milliards de dollars…
dont près de la moitié provient de fonds publics. Les quotas générés,
eux, iront in fine aux entreprises. Alors que le Protocole de Kyoto ne
s’appliquera qu’au 1er janvier 2008, la spéculation sur ce marché du
carbone est déjà une réalité. En investissant fin 2005 la somme de 14
millions d’euros dans la mise aux normes d’une usine coréenne et d’un
site brésilien, Rhodia a généré 77 millions de quotas de CO2
valorisables à hauteur de 200 millions d’euros par an.



Voilà le type d’approches qui réjouit les puissances financières et que vante aujourd’hui La Tribune. Il serait urgent d’aller voir cette réalité derrière les discours officiel et de la nommer comme elle est :
une arnaque pour le seul bénéfice des industriels et des investisseurs,
qui ne parvient même pas à freiner l’augmentation continue des
émissions de gaz à effet de serre.

attac

26/10/2007

sale mérite, d'être clair...


Ainsi parla Denis Kessler, « philosophe » du Medef :

« La liste des
réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre
1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de
sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil
national de la Résistance ! »

(Challenge, 4 octobre 2007).

encore une raison supplémentaire d'extorquer en la vidant de son sens, la mémoire de la résistance (cf guy moquet) pour mieux en déconstruire les effets...

des montages ?...

je sais pas trop quoi en penser, ça ressemble bien à une sorte de cinquième colonne...

baltringues...




Vive Nathalie Kosciusko-Morizet, la Valérie Lemercier du gouvernement!





Entendu sur Canal+ vendredi 5 octobre...


Une jeune fille de bonne famille qui se lance à corps perdu dans l'écologie politique, ça donne, ce matin sur Canal + : « dans 20 ans, quand il n'y aura plus de pétrole, on ne pourra plus se payer des week-ends de 3 jours à Djerba.» (A prononcer avec l'accent de Valérie Lemercier dans le film les Visiteurs).

C'était Nathalie Kosciusko-Morizet, notre secrétaire d'Etat à
l'écologie. Nous sommes vraiment gouvernés par des gens qui sont à
l'écoute des Français ! Dans cinq ans, quand ils auront récupéré du
pouvoir d'achat, ils partiront en week-ends aux Antilles....

grenelle de l'environ...

Le Munich de l'écologie



par Paul Ariès

26.10.2007



Nicolas Sarkozy parle de " révolution verte ".

Le patronat français, Medef et CGPME, se déclare grandement satisfait.

Les syndicats par la voix de François Chérèque saluent un processus

positif.
Corine Lepage (Modem et Cap 21) est aux anges.

Le parti socialiste applaudit les mesures annoncées par Nicolas

Sarkozy.
L'Union européenne se dit comblée par la voix de son Président....

Al Gore a passé commande d'un Grenelle mondial à Sarkozy.

Preuve que la vison sarkozyenne de l'écologie est bien mondialement

compatible sans rien changer à la puissance des grands groupes et aux

logiques économiques dominantes. Nous avions donc raison de dire lors

du contre-Grenelle de l'écologie le 6 octobre à Lyon que si le

Grenelle sera sarko-compatible, le sarkozysme n'est pas, lui,

écolo-compatible.
Nicolas Hulot a finalement bien mérité de TF1 et du sarkozysme.



Ce Grenelle de l'environnement est un véritable Munich de l'écologie

politique.
Munich de l'écologie politique car l'idée qu'une " Union sacrée " soit

possible autour du sarkozysme sous le prétexte de la défense de

l'environnement a finalement triomphé. Comme si l'écologie n'était pas

une affaire de choix de société avec nécessairement des perdants et

des gagnants : la grande question étant de savoir qui des pauvres ou

des riches paiera la crise écologique. Munich de l'écologie politique

car l'idée s'impose qu'on pourrait obtenir des avancées sans constuire

d'abord un rapport de force face à la puissance des lobbies

économiques et nucléocrâtes.
Ce Grenelle de l'environnement est une défaite de l'écologie que nous

paierons très cher.
Il retarde le moment où il faudra bien apprendre à vivre mieux avec

beaucoup moins ce qui suppose d'abord un autre partage des ressources

entre les riches et les pauvres.
Dans l'attente du grand soir promis par Sarkozy au nom de sa "

révolution verte " et de l'extinction durant cinq minutes de nos

ampoules électriques, souvenons-nous que le 22 avril 1970, vingt

millions d'américains avaient participé au " premier jour de la Terre

", qu'à cette occasion la 5e avenue de New York avait même été fermée

à la circulation.
Nous avons vu combien cette écologie des bons sentiments est un marché

de dupes.
Trente ans plus tard, les crises environnementales et sociales sont

encore plus dramatiques.
.
Que penser des mesures prises par le Grenelle officiel ?



On nous parle de geler les constructions d'autoroute et d'aéroports.

Cette promesse est un marché de dupes puisque si l'Etat s'est engagé à

ne plus augmenter significativement les investissements dédiés au

développement de nouvelles capacités routières et aéroportuaires, il a

immédiatement ajouté sauf en cas de contournement d'une agglomération,

sauf en cas de nécessité liée à un problème de sécurité, sauf en cas

d'intérêt local, etc. Que restera-t-il finalement des belles paroles

aux nom du réalisme économique ? On fera un peu moins d'autoroutes

mais on continuera à développer en priorité le TGV au détriment des

TER et de la nécessaire relocalisation de nos activités économiques et

de loisirs.


On nous promet une fiscalité verte

Cette promesse est un marché de dupes car le transfert d'une partie de

la fiscalité des entreprises sur le carbone aboutira à pénaliser

davantage encore ceux qui ont le moins : elle videra les routes des

voitures des plus pauvres pour que les riches puissent rouler plus

vite. Ce projet d'un bonus/malus a été accepté comme une divine

surprise comme si la crise écologique tenait avant tout aux vieilles

voitures polluantes des plus pauvres et non à la surconsommation des

plus riches et à un modèle de vie écologiquement insoutenable.



On nous promet une loi sur les OGM

Cette promesse est un marché de dupes car le gel annoncé n'est en rien

le moratoire exigé par les associations environnementales. Ce gel des

cultures de maïs Mon 810 durant l'hiver est une campagne de

communication pas gênante pour les bio-technologies puisqu'on ne sème

pas durant cette période. La loi annoncée est un véritable piège car

sous prétexte de liberté de faire ou de ne pas faire des OGM, elle ne

répond pas à la question posée par une majorité de français sur la

dangerosité des OGM mais aussi de choix d'une agriculture paysanne.

Elle entérine les solutions libérales sous forme de dommages et

intérêts en cas de pollution. Sarkozy le dit clairement : cette

suspension de la culture commerciale des OGM " ne signifie pas que

nous devons condamner tous les OGM, et notamment les OGM d'avenir ".

Le chef de l'Etat a même exprimé sa volonté d'accélérer encore plus la

recherche sur les OGM.
On nous promet plus de bio dans les écoles

Cette promesse est un marché de dupes puisque la réglementation

européenne généralise la bio-industrie contre la véritable agriculture

biologique : on n'avancera pas d'un pouce si les aliments bio

parcourent la planète avant d'arriver dans les assiettes de nos

enfants. Une vraie alternative est de revenir à une cuisine faite sur

place, avec des produits locaux, de saison et si possible " bio ".



On nous promet de moraliser la publicité

Cette promesse est un marché de dupes dès lors que l'Etat n'abroge pas

la circulaire Lang qui permet à la publicité de pénétrer dans les

écoles par les fenêtres tout en demeurant interdite, tant que l'Etat

ne respectera pas la loi en faisant démonter les panneaux illégaux,

tant que la publicité ne sera pas interdite à la télévision aux heures

où tant d'enfants sont devant le poste, tant qu'on n'inversera pas la

hiérarchie des normes juridiques en faisant primer le droit des

usagers sur celui des marchands en généralisant, par exemple, des

zones sans publicité.


On nous promet de diviser par deux les pesticides
Cette promesse est un marché de dupes car sitôt l'annonce faite que

cet objectif devrait être atteint en dix ans, on apprend que sous la

pression de la FNSEA la date butoir disparait.



Sarkozy a annoncé la convocation d'un autre Grenelle l'an prochain.

Chiche à la même date : nous organiserons de nouveau un

contre-Grenelle.


En attendant nous ne laisserons pas Sarkozy profiter de la présidence

française de l'Union européenne en juillet 2008 pour imposer à

l'Europe le retour au tout-nucléaire...
Face à une droite naturellement sarko-compatible

et à une gauche toujours plus sarko-compatible...

Nous disons que l'on ne peut vouloir à la fois plus de croissance et

plus d'écologie.
Face au Front National de Libération de la Croissance canal Attali,

nous rejettons l'objectif de 5 % de croissance par an car comme le

disait Attali en 1973 croire que la croissance puisse réduire les

inégalités sociales est une escroquerie intellectuelle.
Face à Florence Parisot et à Christine Lagarde qui veulent aller

chercher les derniers points de croissance avec les dents, nous

lançons un appel à boycotter la grande distribution notamment lors des

nocturnes commerciales et les dimanches.
Face à ceux qui choisissent de nourrir leurs voitures plutôt que six

milliards d'humains, nous exigerons le moratoire immédiat sur les

agro-carburants présenté hier à l'ONU par Jean Ziegler.



Paul Ariès

Co-organisateur du Contre-Grenelle de l'environnement

Rédacteur au journal la décroissance

Directeur de la rédaction du journal le sarkophage


le grenelle des " du peu"...


il y en a demain, qui vont en avoir gros sur la pastille...

25/10/2007

vichy : un tissu de mensonge...

lu dans POLITIS

lecture du texte
émouvant d’« un jeune homme de
17 ans qui donne sa vie à la France… »
(Nicolas Sarkozy).

Il n’aura pas échappé à certains que
l’hommage ainsi rendu à la jeunesse
résistante de la période des « années
noires » (1940-1944) occulte la
collaboration du régime de Vichy
avec les nazis. Ce tour de passe-passe,
s’il ravit idéologiquement des
courants politiques qui n’ont pas
envie que l’on revienne sur une
période durant laquelle ils se sont
perdus, ne nous a pas surpris.

ben, si, ça m'avait échappé, mais c'est bien du même tonneau que l'absence de repentance... et si on oublie la collaboration de certains milieux avec le régime de vichy, on oubliera aussi les raisons de la mise en oeuvre de certains droits sociaux, auxquels le patronat de l'époque n'a pas pu faire barrage, au vu de ses fabuleux états de service collaborationistes... droit qui sont comme c'est bizarre , comme jamais attaqués et mis à mal...

la mémoire est un bien douloureux mal...

ça chie, pote...

22/10/2007

figaro çi, figaro là...




les temps sont durs, déjà que la vigile partageait des idées courtes, voilà qu'ils doivent s'y mettre à deux pour avoir une chevelure complète...


et du quai...

L’éducation populaire n’est pas cantonnée aux
loisirs ni à la jeunesse. Elle n’est pas non plus
seulement une manière de poursuivre une
instruction post ou périscolaire s’adressant à
et ceux — le peuple ? — qui sont censés ne pas
savoir. Elle représente peut-être, au contraire,
l’art dont nous avons besoin pour construire la
« haute culture » nécessaire à ce loisir presque
oublié : s’occuper des affaires de la Cité pour le
bonheur de tous, et qui porte le beau nom de
politique. C’est en ce sens qu’elle peut devenir
l’avenir de la culture.

18/10/2007

il avait annoncé la rupture, il l'a fait...

A 13H21, ce jeudi 18 octobre, une heure avant la manif contre la
réforme des régimes spéciaux, l’Elysée annonce “la séparation par
consentement mutuel de Cécilia et Nicolas Sarkozy. “Il n’y aura pas de
commentaires”, précise l’Elysée.

putain, vivement que françe et marianne divorcent aussi d'avec lui...

la connerie est contagieuse...

au boulôt, notre boulet nous infecte...
ça prouve au moins que le vide existe : il se propage...

darwin dans le texte...



tiré de l'origine des espèces... à la traduction près...

Une foule d'objections se sont sans doute présentées à
l'esprit du lecteur avant qu'il en soit arrivé à cette partie de mon ouvrage.
Les unes sont si graves, qu'aujourd'hui encore je ne peux y réfléchir sans me sentir
quelque peu ébranlé ; mais, autant que j'en peux juger, la plupart ne sont
qu'apparentes, et quant aux difficultés réelles, elles ne sont pas, je crois,
fatales à l'hypothèse que je soutiens.

On peut grouper ces difficultés et ces objections ainsi qu'il

suit :

1° Si les espèces dérivent d'autres espèces par des degrés

insensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d'innombrables formes de
transition ? Pourquoi tout n'est-il pas dans la nature à l'état de
confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien définies ?

2° Est-il possible qu'un animal ayant, par exemple, la
conformation et les habitudes de la chauve-souris ait pu se former à la suite
de modifications subies par quelque autre animal ayant des habitudes et une
conformation toutes différentes ? Pouvons-nous croire que la sélection
naturelle puisse produire, d'une part, des organes insignifiants tels que la
queue de la girafe, qui sert de chasse-mouches et, d'autre part, un organe
aussi important que l'œil ?

3° Les instincts peuvent-ils s'acquérir et se modifier par

l'action de la sélection naturelle ? Comment expliquer l'instinct qui
pousse l'abeille à construire des cellules et qui lui a fait devancer ainsi les
découvertes des plus grands mathématiciens ?

4° Comment expliquer que les espèces croisées les unes avec
les autres restent stériles ou produisent des descendants stériles, alors que
les variétés croisées les unes avec les autres restent fécondes ?

Nous discuterons ici les deux premiers points ; nous
consacrerons le chapitre suivant à quelques objections diverses ;
l'instinct et l'hybridité feront l'objet de chapitres spéciaux.

le principe même de la recherche scientifique : mettre en péril ses observations pour vérifier la véracité de la théorie...

la chose qui différencie le plus les anti darwiniste de darwin lui même, c'est la compréhension de l'échelle du temps...
étonnant, non, de la part de ceux là même qui nous donnent le plus souvent des leçons sur l'éternité...

fait des rations...

les syndicats d'ouvriers et salariés auraient touché des fonds en provenance du MEDEF...
vive la grande intersyndicale...

beaucoup plus sérieusement : L’affaire de l’énorme cagnotte de l’Union des
industries et métiers de la métallurgie (on parle de 160 millions d’euros) éclaboussera peut-être le monde syndical. Mais n’oublions pas que sa raison d’être est de constituer un fonds destiné à encourager les patrons à résister aux grèves sans céder aux revendications. Si l’on voulait en rire, on pourrait au moins se réjouir que les patrons, lorsqu’il s’agit de leurs intérêts, aient intégré le principe de la solidarité par répartition…

évidente coincidence...


tiens, dans le POLITIS de cette semaine, on parle aussi du grand retour des primates...
mais les notres sont créti(e)ns...

évolution qu'il disait, amateur, va...

17/10/2007

ça, ma terre...

par pure curiosité, allez dons voir où tous les fondamentalistes du monde se retrouvent...
dans la bêtise la plus crasse et la plus malfaisante...

autant de technologie pour assouvir autant de bêtise, alors qu'un bon marcheur arpenteur et deux puits profonds suffirent dans l'antiquité à calculer le rayon de la terre, dans une précision remarquable au vu des moyens rudimentaires mis en oeuvre...

La mesure de la Terre

Comment mesurer la Terre et constater qu'elle est ronde ? Sa rotondité
est facilement compréhensible et deux faits avaient amené
les astronomes de l'antiquité à admettre cette rotondité.
D'abord, lors de l'observation des éclipses de Lune, l'ombre de
la Terre est circulaire. Mais cette constatation pouvait aussi bien signifier
que la Terre était plate avec une forme de disque. C'est la disparition
progressive des navires sous l'horizon qui suggère bien que la Terre
est ronde.

Comment maintenant mesurer le rayon de la Terre ?

La première mesure a été celle d'Eratosthène
(vers 285-194 avant J.C.) durant l'antiquité grecque. Il avait constaté
que les rayons du Soleil étaient parallèles, du moins que
le Soleil était très loin sinon à l'infini. Il avait
constaté que le jour du solstice, à midi, les objets n'avaient
pas d'ombre à Syène (aujourd'hui Assouan) et que l'on pouvait
observer le Soleil du fond d'un puits. Ce phénomène n'avait
pas lieu à Alexandrie 800 km plus au Nord. Eratosthène mesura
donc l'ombre portée d'un bâton à Alexandrie le jour
du solstice . Il lui fallait aussi mesurer la distance Alexandrie-Syène
(5000 stades) ce qui n'allait pas de soi à cette époque.
Cette mesure n'était pas interprêtée comme un calcul
de triangulation prouvant que le Soleil était proche car il fallait
se déplacer dans la direction Nord-Sud pour constater un changement
de direction du Soleil. Une mesure à la même heure solaire
locale (la seule disponible à l'époque) pour des lieux situés
sur une ligne Est-Ouest n'aurait rien donnée (d'où la supposition
que les rayons du Soleil étaient parallèles). Eratosthène
ne se trompa que d'un centième sur la taille de la Terre. Deux cents
ans avant lui, Anaxagore avait fait la même mesure en supposant que
la Terre était plate, c'est-à-dire son rayon infini : il était
naturellement arrivé au résultat que le Soleil était
environ à 6500 kilomètres de la Terre.


le dressage par le jeu...

et le plus baroque, c'est que ça ne dispense même pas d'avoir un contrôle traditionnel...
la face amère du progrès...
en attendant l'arrivée d'un état global totalitaire, lorsque l'usage sera généralisé et bien intégré par tout le monde...
en attendant, les enfants se prennent pour james bond et s'amuse, sans réaliser la réalité à laquelle on les destine...

tous ensemble, tous ensemble...

merde, je crois que je suis devenu sarkosiste, je suis d'accord avec toutes ses mesures...
en plus radical...

nous voulons une émigration choisie...

par les migrants eux même, pas par ceux qui les exploitent...
toute la différence est entre l'é et l'i...

nous voulons plus de travail, aussi...

mais nous voulons qu'il profite aux chômeurs et au temps partiels, nous voulons plus de travail mieux réparti, en somme...

nous voulons plus de libéralisme...

Les droites et les gauches dites libérales pèchent avant tout par manque de libéralisme.: elles remettent en cause les libertés fondamentales de l’individu (notamment depuis le 11 Septembre), sont fauteurs de guerre et de troubles à l’ordre public (par les émeutes qu’elles provoquent), laissent se développer la pauvreté qui exclut de facto les plus démunis de l’accès aux marchés, reviennent sur les piliers de l’État providence, qui, pourtant, permettent seuls à chacun de s’engager dans des risques humains et calculés, homogénéisent les individus, tant l’individualité ne peut se développer que dans des sociétés en multipliant les types de « réussite » possible, refusent l’ouverture des frontières aux immigrés tout en prônant la libre circulation des biens et des personnes, sont essentiellement réactionnaires en matière de moeurs et de culture.

âne à graham... ou la voix de son maitre...

15/10/2007

rebond d'essence...

et si le grenelle de l'environnement n'avait comme but non avoué que de nous faire accepter l'augmentation du prix des énergies fossiles...
et en rendant celui ci inaccessible à beaucoup, préserver la consommation des moins démunis pour une ou deux petites décennies de plus...

le petit "je" du libéralisme...

imaginez un jeu durant lequel, deux joueurs à chaque coup consécutifs, misent sur un pari de coopération ou de non coopération (chacun pour soi)...
la mise d'entrée à chaque coup est de 1 pour chaque joueur...

si les deux joueurs coopèrent, ils ramassent un pot de 1.5 chacun, en effet, ils récupèrent leur mise et la jouissance de la moitié de la mise de l'adversaire...
si l'un des deux joueurs ne coopère pas, et que l'autre coopère,, celui qui ne coopère pas ramasse 2 (l'ensemble des mises)...
si aucun des joueurs ne coopèrent, chacun reprend sa mise sans rien gagner...

intégrez la variable temps à l'exercice de ce jeu, c'est à dire jouez y un nombre de fois assez grand pour que ce soit significatif et constatez ce qui vous semble être la meilleure solution pour tous (société)...
ou la meilleure solution pour chacun (individualisme)...

et pourtant, constatez ce qui se passe tous les jours, vous comprendrez pourquoi les lois et la police sont là pour vous forcer à jouer perdant aussi souvent que possible...

14/10/2007

langues de V.I.P-ères...

journal du dimanche : lagardère déclare que villepin était au courant pour les ventes d'action d'eads...


ça a des gueules de mafieux, ça roule des mécaniques et c'est jamais que des grosses donneuses...

12/10/2007

l'enlèvement d'europe...

cons tournés...
trop simples...

haut vol...

quand tu prends pas garde à tes arrières,
lagardère vendra matois...

je les aime atomes...


caramels, tampons, bouchons...
allez les bleus...

mouvement perpetuel...

les temps sont venus où la bêtise s'alimente d'elle même...

10/10/2007

z'ailés

AIRBUS
la concrétisation du plus vieux rêve de l'humanité : voler

09/10/2007

ce grand cadavre à la renverse !..

BHL ineffable nous pond un livre de plus...
en renvoyant chier la gauche de la gauche et en prônant le ralliement au centre et au centre droit, il rayonne d'une conclusion trop simple : la seule chance pour la gauche de s'en sortir , c'est la droite...

pas besoin de l'entarter plus, ce mec est déjà trop tarte...

08/10/2007

portrait tout craché...

5,5milliards d’euros, c’est le coût estimé
des exonérations sur les heures supplémentaires, selon la
ministre de l’Économie, Christine Lagarde. Cette mesure
phare du programme économique de Nicolas Sarkozy,
entrée en vigueur le 1er octobre, prévoit un allégement
des cotisations sociales patronales et salariales, et une
majoration de leur rémunération de 25 % dans toutes les
entreprises. Cette aide en faveur de l’allongement du
temps de travail se cumule aux aides versées au titre de
la réduction du temps de travail. Le tout fait exploser le
poids des allégements de cotisations sociales aux
bénéfices des entreprises à environ trente milliards
d’euros dans le budget de l’État en 2008
.

combien on avait dit déjà?..

06/10/2007

accusé de réception...

Les trois signataires,(boutin, hortefeux, hirsh) conscients des "vives inquiétudes des associations" ont en revanche indiqué que la personne accueillie en hébergement d'urgence "ne peut faire valoir un droit à un logement au titre de la loi DALO (Droit au logement opposable) si elle ne peut pas justifier de la régularité de son séjour en France".






en clair, un étranger ne pourra pas se prévaloir de son intégration pour pouvoir s'intégrer...
c'est une notion que j'ai confusément du mal à intégrer...

honni menteur...

La liberté : un mot piège*

Angelo Maria Petroni
°




Pour
définir la liberté,
certains ont opposé liberté positive et liberté négative.

La liberté négative est l'absence de coercition,
la liberté positive est la possibilité de faire ce que l'on veut.

La liberté positive n'existe que dans l'esprit de ceux qui prétendent
savoir ce que l'être humain veut, ou devrait vouloir. Sans cela, elle
ne peut déboucher que sur l'anarchie du "chacun pour soi".

La liberté négative exige le respect de la liberté individuelle comme
un absolu.

La liberté individuelle ne saurait être soumise à la liberté collective,
ni à quelque modèle de société rationnelle ou juste. Aucun individu
ne peut en effet prétendre connaître un tel modèle. S'il l'évoque, c'est
pour mieux asservir les autres et les persuader de la justice de leur
asservissement.

Restons-en donc à la conception négative de la liberté définie par Hayek
: absence de coercition, interdiction de prescrire aux autres ce dont
ils ne veulent pas, possibilité pour eux de trouver le chemin de leur
propre progrès et des relations harmonieuses avec les autres.

et le piège vient de se refermer...

si je peut faire tout ce que me dicte ma morale, sans frein (sans coercition), alors mon comportement est moral... sauf si ma morale ne l'est pas....

résumée en d'autres mots, la petite définition précédente pourrait s'écrire : laissez moi faire tout ce que je veux, au lieu de continuer à faire de manière imbécile, tout ce que vous voulez...
ou mieux, cette définition de l'égoïsme: les égoïstes, ce sont tous ceux qui ne pensent pas à moi...

mais lorsqu'il y a progrès et harmonie dans une définition, la définition ne peut pas être mauvaise...comme si ces notions n'étaient pas d'essence typiquement collectives ou du moins appréciables qu'à cette échelle là...



c'est cité... ça me CRI, ce peu...

ça fout le vertige...

la con-pagnie crédule...

dans les lents...

toujours plus loin
dans la réaction...

05/10/2007

nos colis fichés...


les publicitaires ne reculent devant rien pour salir le monde...

EXPEDIA, le voyage que je veux pas faire...

nos beaux dix manches...

Quand le bûcheron est entré
dans la forêt avec sa hache à la main, les arbres se sont rassurés.
Voyant la
hache ils se sont dit « le manche est des nôtres »

Anonyme.

c'est scylla...

c'est qui qui...





va exploser en vol ?..




c'est le couple SARKOZY...

03/10/2007

tripalium...

le modèle économique libéral, avant la marotte du développement durable, était traditionnellement présenté selon un triangle équilatéral dont les sommets étaient: production-emploi-consommation...

Pour pouvoir fonctionner, le système socio-économique a
besoin d'une armée de consommateurs se gavant de la surproduction de la
machine économique. Afin de fournir aux petits soldats les munitions
pour consommer, il faut alors viser le plein emploi, lui-même
permettant d'atteindre toujours un plus haut niveau de production,
dégageant un surplus appelant à la consommation etc.. Le système, dont
nous sommes tous partie prenante, repose sur une marche en avant
infernale autour du triptyque production-emploi-consommation. C'est ce
cercle vicieux que nous devons nous efforcer de casser en ayant une
réflexion globale sur les richesses, l'activité humaine, l'économique
et la décroissance matérielle.

pour nous vendre le développement durable, de façon bizarre, on nous la présente depuis le début de cette idée, sous la forme d'un triangle, où les sommets ont simplement changé de nom (économie social environnement), mais à l'intérieur duquel, les mécanismes sont strictement homothétiques à ceux qui régissaient le modèle de l'économie libérale...

cette similitude m'a frappé depuis déjà quelques temps, sans que je puisse dire pourquoi elle me génait, mais maintenant qu'il est patent que le développement durable n'est rien de plus que le nouveau masque de l'économie productive libérale, je trouve amusant d'établir les binomes suivants : (économie/production social/emploi environnement/consommation)...


éco labo...

Les citoyens peuvent désormais participer, jusqu’au 12 octobre, aux débats sur le forum du site du « Grenelle environnement » :
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php ?rubrique4



Il est également possible d’assister aux réunions ouvertes au public, qui se tiendront à travers toute la France :
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php ?article139

refus des tests ADN et au contrôle génétique de l'immigration...

PETITION EN LIGNE

il y en a pour tous les gouts, pas la peine de faire de pub à Philipe VAL...

gant de veule ours...

Parmi les fléaux démocratiques dont Tocqueville craignait l’avènement,
il y a celui d’un pouvoir immense et doux, réduisant « chaque nation à
n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux dont le
gouvernement est le berger »

lapidaire...


il y en a qui diront que j'ai...

28/09/2007

lapeurs et lécheurs...

La peur, la phobie, l’angoisse... La
peur est une émotion qui bloque la raison, qui cloue, qui fige, qui
paralyse, qui glace le sang.

Exploitée par les démagogues, les politiciens, les publicitaires,
mais aussi par le cinéma et la littérature, tirer sur le filon de la
peur est un ressort vieux comme le monde, utilisé depuis la nuit des
temps pour capter ou détourner l’attention... La peur bloque la
raison...

22/09/2007

dramatique hâle...

indigène, une faute de frappe et ça devient vite indig ne...
et dieu sait si des fautes de frappe il a pu y en avoir...

crache test...

le test ADN viens de faire son entrée comme méthode de de reconnaisance anthropométrique, au même que les empreintes digitales...
comme toujours, on commence à appliquer la mesure aux populations les moins à même de pouvoir s'y opposer et pour un sujet plus ou moins légitime, puis viendra le temps de l'élargissement...
le hiatus résidant pour l'instant dans le fait que la recherche et le test de filiation ne fera pas l'objet d'un nouveau fichier...
la belle blague, vous en connaissez vous des administrations qui détruisent les pièces constitutives d'un dossier ?..
de fait, les tests ADN ne seront pas compilés dans un fichier central actif, mais en tant qu'archives, ils constituent un fichier dormant tout aussi efficace, et ce d'autant plus qu'ils concerneront pour chaque demande, des informations sur deux générations (celle qui demandera le rapprochement familial) et celle faisant l'objet du dit rapprochement... et oui, il faut bien comparer les résultats à quelque chose...

il n'empêche que je ne peux m'abstenir de voir dans une telle mesure comme un recul par le seul fait que le lien familial puisse être uniquement d'ordre génétique, ou pour l'exprimer autrement que le lien familial ne puisse être que naturel et non pas putatif, c'est revenir de façon sourde, à une notion de bâtardise qui puisse ne pas être reconnue , ce qui nous renverrait assez loin en arrière dans l'histoire juridique de notre pays...

mais n'est ce pas celà, qui est contenu dans la phrase de brice hortefeux citée dans le billet précédent, l'impossibilité laissée aux étrangers d'abâtardir la culture et l'histoire de notre pays...

nous voilà donc en face d'un programme d'état...

mes langes...

"les nécessités de défendre la cohésion sociale d'un territoire où vivent des individus unis par la culture et l'histoire." brice hortefeux...

encore un vanille fraise qui connait aussi mal la culture que l'histoire...

s'tait caché...

chabal, le culte de la force ...
du combat et le ralliement derrière ces valeurs simples...

puis aux détours d'une interview, ailleurs, dans la bouche du chef de la diplomatie : " la guerre, monsieur"...

les conneries, voilà où ça mène, un jour ou l'autre...

les prétoriens du genre idhio et compagnie doivent jubiler, parader des testicules, enfin légitimés... mais la guerre, tout de même...

comme herse...

brice hortefeux tire la sornette d'alarme : à ce train là, on ne parviendra pas à l'objectif de 25 000 expulsions demandé par le petit nicolas..
alors, les forces de police fouillent partout, les appels à dénonciations fleurissent un peu partout, on racle tous les recoins possibles...

alors que la solution est évidente, je ne comprends même pas comment elle n'a pas pu germer dans un esprit libéral : si on en manque, il n'y a qu'a en importer en masse...

c'est cul..

Réforme gauchiste:
« Les mesures relatives à
l’intéressement, à la participation, à
la retraite d’entreprise et aux
stock-options et actions gratuites
bénéficient[…] aux seules
entreprises de plus de 200 salariés
et entraînent une perte de recettes
d’un peu plus de 10 milliards
d’euros »pour la Sécu. Cette phrase
n’est pas extraite d’un tract syndical ni d’un texte de la
LCR, mais du rapport 2007 de la Cour des comptes sur la
Sécurité sociale. Son premier président, Philippe Séguin,
a expliqué qu’à eux seuls les 8,5 milliards d’euros de
stock-options distribués en 2005 ont entraîné une
« perte de recette aux alentours de 3 milliards
d’euros ». Preuve que le trou de la Sécu peut être
rapidement comblé… Et qu’on peut se passer des
franchises médicales.

06/09/2007

le monde est fou...

demandons le droit d'asile...

l'eau rance...


shreck en son marais...

05/09/2007

tu, on, nous : au travail...

« Il faut aussi relever progressivement l’âge létal de la retraite à 61
ans, puis à 62 ans, et allonger le nombre d’années de cotisations »

30/08/2007

saint dictat...

je me réjouis à l'idée que sarkozy vienne faire bientôt un beau discours aux rencontres nationales de la CGT...

ben quoi, il est bien allé à l'université d'été du MEDEF, quoi d'autre qu'un syndicat et même pas majoritaire, encore...

c'est comme hanté...

L’école forme des citoyens.C’est-à-dire des gens qui ne se réduisent pas à leur qualité d’usager, de consommateur ou de guichetier, et qui n’agissent pas seulement selon
leurs émotions. Point trop d’école, donc ! Après trois mois d’expérience, on comprend bien aujourd’hui queNicolas Sarkozy n’a que faire de ces citoyens-là. Tout son système, au contraire, repose sur l’avilissement du citoyen en petit propriétaire gouverné
par ses émotions et jaloux de son pré carré. À chaque fait divers correspondent un discours, menton en avant, une cellule de crise, une promesse et peut-être même une loi. L’empressement à gaver une opinion légitimement bouleversée par des crimes qui font l’ouverture des journaux télévisés de solutions en trompe-l’oeil est devenu la marque de ce régime. Le discours politique peu à peu s’apparente à la loi de Lynch. Ce que les avocates Françoise Cotta et Marie Dosé ont appelé le « populisme pénal » (1).
La fièvre qui agite perpétuellement Nicolas Sarkozy échauffe notre démocratie. La politique qu’on nous propose devient la négation de toute politique puisque la loi finit par réaliser ce que, précisément, la loi devrait éviter : la réaction pulsionnelle et la
vengeance. Nous ne croyons pas exagérer en affirmant qu’une certaine
forme de barbarie culturelle et sociale guette. Le comble est peut-être atteint quand le président de la République demande à la ministre de la Justice de « réfléchir » à la possibilité de traduire devant un tribunal les criminels déclarés pénalement irresponsables. Régulièrement, certains États des États-Unis, comme évidemment le Texas, exécutent des débiles mentaux. Nous cheminons à grand pas vers cet idéal social.

politis

25/08/2007

soyons humains...

retour de la peine de mort pour les violeurs d'enfants récidivistes...
plutôt que l'enfermement jusqu'à la mort...

et non à la peine de mort des enfants non désirés : délégalisation de l'interruption volontaire de grossesse...

levons le secret médical, faisons des médecins des auxiliaires de police...

peut être que dit comme ça, ça va vous rappeler de vagues souvenirs...
peut être que dit comme ça, vous verrez que le populisme manipule les émotions des masses...

et pourquoi pas, piéger les enfants...

si les piéger, c'est les éduquer...
Pédophilie, prévenir pour protéger

Quel est l’ampleur des abus sexuels sur enfants?

Il n’est pas aisé d’avoir une idée de l’ampleur d’un problème où règnent la honte et le secret. Les chiffres sont dans ce domaine assez aléatoires.



On pense qu’approximativement 1 garçon sur 8 et 1 fille sur 4 environ sont victimes d’abus sexuel au sens large avant l’âge de 18 ans.



Selon l’enquête précitée réalisée à Genève, une agression avec contact physique a eu lieu chez 20% des filles et 3,3% des garçons. Une pénétration sexuelle a eu lieu chez 5,6% des filles et 1,1% des garçons.

et dailleurs ça n'attends pas...

Nicolas Sarkozy poursuit sa tournée des victimes. Trois ans après l'assassinat de deux aides soignantes à l'hôpital psychiatrique de Pau, le chef de l'Etat s'est dit prêt vendredi à "faire évoluer la loi" pour que les criminels reconnus irresponsables par la justice puissent quand même être jugés.

24/08/2007

addenda...

ok, je m'explique...
petit retour en arrière : rappelons l'épisode michel onfray avant les élections, durant lequel le petit nicolas se fait épingler sur sa phrase : "on ne deviens pas pédophile, on est pédophile et on le reste" et le tralala qui va avec...
on se rappelle aussi la loi sur les peines planchers qui peine à passer dans l'opinion publique et face à la magistrature...
on se remémore le mode de fonctionnement intellectuel du petit nicolas et sa vision du monde manichéenne...
on se rappelle aussi l'évolution de la loi autorisant les prélèvements d'empreinte génétique et comment ceux ci se sont généralisés...
quand on sait ce qu'à été, ce qu'est et ce que peut redevenir l'hôpital psychiatrique, surtout en mode pénitentiaire fermé (bergerac)...
quand on a gouté aux déliciosetés que sont l'aldol, l'anaphraline, ou plus marrant, le zoloft...

quand en plus on a pas d'enfants, pas d'émotion à gérer sur ce plan là, je pense qu'il est possible de dire que la manière dont on le présente actuellement et les propositions qui sont avancées pour y faire face ne sont que manipulations et opportunismes circonstanciés...
et que la prison n'est peut être pas le seul moyen, pas plus que l'hôpital psychiatrique à vie, de faire avancer le problème...
c'est même à mon avis la seule méthode pour enterrer le problème dans un en dehors de l'humanité, plutôt que de chercher à comprendre et à guérir ces délinquants relationnels dont on ne peut même pas dire avec certitude que le comportement est choisi...

et laisser à un petit despote comme se profile le petit sarkozy, la possibilité de créer un en dehors de l'humanité est une chose très dangereuse...autrement plus dangereuse que n'importe quoi d'autre...

de plus, les experts ne sont experts de rien (pour exemple les experts en nucléaire et leurs conclusions), tout au plus sont ils partie prenante d'un processus en action et dans le cas qui nous occupe, on les édictent en juges sans les compétences et le vécu associées...
nommer des experts en psychiatrie pour aliéner comme seule réponse à leur comportement, les auteurs d'actes pédophiles revient à démontrer, selon moi, l'impuissance de la justice et celle de la psychiatrie...

j'ai fait l'expérience de l'hospitalisation psychiatrique et de l'enfermement, j'ai pas de raisons objective de le souhaiter à d'autres, surtout sur l'arbitraire d'une tierce personne...

qu'en temps qu' assassins, on les traite comme des assassins, qu'en temps que violeur, on les traite comme des violeurs, l'abus d'autorité en plus, j'ai rien contre; ce contre quoi je m'interroge, c'est la stigmatisation spécifique du pédophile, comme un délinquant à part...

pour moi, pas plus que n'importe qu'elle autre forme...

mais je comprends que ça puisse choquer les victimes et les parents...
c'est aussi jouer sur vos émotions, mais c'est pas moi qui ai commencé...

j'ai encore dans les oreilles des phrases du style : "on a qu'à leur couper les couilles, ça leur apprendra";, ce qui nous fait revenir au degré zéro de l'humanité, loi du talion oblige...

23/08/2007

des dits cassès...


je n'ai rien à cacher, je ne vais pas mentir...



la preuve par l'image...

22/08/2007

précipitations...



et que croyez vous que sera la conclusion de l'expert qui engage sa responsabilité sur ses conclusions : il tirera le parapluie...

18/08/2007

spécule, homme !..

imaginons un organisme banquaire étasunien, qui prête à un particulier pour l'achat d'un bien immobilier comme habitation principale...
ce prêt est consenti au prix du marché de ce bien...
quand les revenus de ce particulier sont faibles ou que la confiance du créancier est peu fiable, en bref, lorsqu'il y a risque de non paiement, le prêt est accordé sur hypothèque avec une surprime (pour gérer le risque!) qui se repartie soit dans les taux d'intérêt du prêt, soit dans sa durée...
le prêt consenti, qu'il soit fiable ou à risque, génère ainsi une plus value issue de l'application du taux d'intérêt sur la durée du prêt...

jusque là tout va bien, sauf que quand en temps que banque, on en est rendue à consentir des prêts à risque dont on sait que le paiement n'a pratiquement aucune chance d'arriver à son terme, on essaie d'assurer ses arrières (outre l'hypothèque prise sur le bien, qui elle ne garantie pas du paiement des intérêts, mais juste du remboursement du capital)...
une des manières d'assurer ses arrières, pour une banque c'est de chercher à obtenir auprès d'une autre banque ou de financeurs extérieurs, un prêt dont la caution est l'emprunt précédement consenti au particulier, mais cette fois, sur la valeur du capital cumulé des intérêts (ce qui vu le risque prix et la surprime appliqué, est déjà un multiple du capital précédement investi), et de faire travailler cet argent pour qu'il autofinance ses propres intérêts...

donc, cet argent est prêté en priorité pour augmenter son rendement à des opérations boursières à très hauts risques qui rapportent dont beaucoup en intérêts (c'est le principe de la prise de risque qui se monnaye par des taux d'intérêts plus élevés)...

déjà, là on finance un risque élevé par un risque plus élevé, autant dire que c'est un peu comme si pour laver ses vitres au dixième étage, on montait sur une chaise bancale et fragile et que voyant qu'on ne s'est pas encore cassé la figure, on rajoute deux ou trois dictionnaires de tailles différentes et qu'on finise par se mettre sur la pointe des pieds pour terminer le travail...

mais en plus, cet argent prêté à des investisseurs boursiers, leur est prêté sur l'estimation des profits qu'ils escomptent, et selon un mécanisme boursier qui permet de prendre des réservations d'achat avec moins de dix pour cent de la valeur de la transaction, et de ne payer cette transaction qu'au moment d'en toucher la revente (pour les très courts termes), c'est à dire en n'engageant qu'une option de dix pour cent de l'achat et en ne touchant de la valeur de la vente que le solde diminué des 90 restants (soit directement les bénéfices, sans la dépense)...

la banque aura donc produit un titre pourri ( l'emprunt immobilier) comme garanti d'un emprunt d'une valeur qui lui est au moins trois fois supérieur, emprunt qu'elle utilisera comme capital (à hauteur de 10%) d'un prêt dans un rapport de 1 pour dix qui lui sera remboursé au solde de l'opération boursière associée...

là, on est déjà dans un rapport de 1 à 30 en masse monétaire...

quand tout se passe bien, c'est le souscripteur du premier emprunt qui rembourse pour la banque les intérêts de son emprunt, ainsi qu'une bonne partie du capital (le reliquat dépendant du différentiel entre les taux d'intérêts respectifs)...

quand tout se passe très bien ( et que la bourse monte), le second prêt de la banque (les 10%) sont également complètement couverts par le titulaire du prêt...

seulement voilà, tout ne se passe pas toujours très bien...
quand le marché de l'immobilier après avoir artificiellement monté par la surenchère d'achat générée par les fameux prêts à surprime, et après avoir épuisé le réservoir de la demande ou qu'une masse significative d'endettés ne pouvant plus faire face à leurs obligations de remboursement remettent en vente (à un prix soldé par rapport au marché) leur bien immobilier: c'est la baisse du prix de l'immobilier qui s'enclenche...
rendant les hypothèques encore plus pourries qu'elles ne l'étaient puisque prisent sur des biens dont la valeur vénale ne correspond plus à celles sur la base desquelles elles ont été prises...

mais s'effondrent aussi les garanties prises par les banques et les cours boursiers qui inquiets tendent alors à la baisse; compromettant le remboursement des 90% non soldés, auxquels se rajoutent de surcroit le montant des pertes qui sont elles aussi dues...

voilà pourquoi, les banques d'état sont obligées de renflouer les banques privées par capitalisation des dettes (ou hébergement des titres) avec des sommes dont le montant reste incompréhensible...
mais les conséquences trop bien connues, puique c'est de l'argent public qui éponge des dettes privées...

le plus étonnant, restant que les banques d'état ne trouvent pas un centime à investir dans la lutte contre le chomage, alors qu'elles consentent à laisser évaporer (littéralement) des centaines de milliards d'euros...

17/08/2007

il ne faut faire crédit qu'à ceux qui se dé-pensent.

la bonne philosophie se fait à coup de marteau, en démontant les idoles de sa propre époque...
un philosophe qui ne met pas à mal la morale de son époque, n'est qu'un vulgaire moraliste...

la justice n'est pas affaire de sentiments...

ne nous y trompons pas, sous la violence salace qui se cache derrière le dernier fait divers en date en matière de pédophilie, c'est autre chose qui se joue que le travail objectif de la justice...

c'est toujours par les crimes les plus injustifiables, et plus particulièrement ceux contre les enfants, qu'on enfonce l'opinion publique dans les brèches que le pouvoir coercitif souhaite ouvrir...

le retour de la peine de mort par ses défenseurs est toujours précédé du sacrosaint sermon sur les crimes d'enfants...
l'invasion du fichage génétique a été préparée et justifiée par la prévention à l'égard des crimes sexuels dont ceux sur les enfants...
et maintenant, on vous présente ce fait divers comme la victoire d'un système de délation qui parait maintenant justifiable mais qui finira par ne devenir qu'un outil policier de plus et certainement pas parmi les plus reluisants (sans compter qu'il fera prendre des précautions supplémentaires aux personnes impliquées, celle de ne pas laisser de témoins)...
on vous le fait reluire et miroiter comme la justification factuelle de la nécessité des peines planchers et de la protection de la récidive par l'enfermement définitif; une sorte de peine de mort de son vivant...extensible à des délits qui vraisemblablement ne le méritent pas...

sans compter que la plus grande partie de la délinquance sexuelle pédophile est souterraine et familiale, et que celle ci n'est que rarement punie...

08/08/2007

tous a la santé...

Le président de la République, en visite à Dax dans une unité de lutte contre la maladie d’Alzheimer, a annoncé les mesures qu’il envisageait pour son projet de franchises médicales. Selon lui, ces franchises devraient permettre de financer la recherche sur le cancer, les soins palliatifs et un nouveau plan de lutte contre la maladie d’Alzheimer.

Sa déclaration est en contradiction avec celle qu’il avait tenue en tant que candidat, lorsqu’il disait qu’une telle franchise servirait à combler le déficit de la sécurité sociale. Cette volte-face est due au fait que toutes les études d’opinion montrent un net refus des franchises par la population : plus de 61% des sondés y sont opposés. Nos concitoyens restent attachés au principe de solidarité qui permet l’accès pour tous aux soins de qualité et à la prévention selon leurs besoins et qui organise le financement en fonction des moyens de chacun. Il ne peut y avoir de franchise dans un système réellement solidaire. L’échec de la contre-réforme 2004 de M. Douste-Blazy, qui se situait dans une logique de rationnement comptable des soins, est aujourd’hui patent : le déficit 2007 de la sécurité sociale, qui devrait s’élever à 12 milliards d’euros, est quasiment identique à celui que cette pseudo réforme aurait dû combattre.

Attac développe pour sa part trois idées bien différentes :

1) Il faut changer la logique mise en œuvre dans toutes les « réformes » du système de santé et de la protection sociale depuis 25 ans. Il faut inverser la tendance de la baisse en pourcentage des recettes de la sécurité sociale par rapport à la richesse nationale produite. Ce ne sont pas les dépenses qui sont trop élevées, ce sont les recettes qui sont trop faibles.

2) Plus on rationne les soins, plus nombreux sont ceux qui attendent de se faire soigner. Le résultat est connu : la pathologie se développant, les soins coûtent en définitive plus cher. Instaurer un système de franchise est donc un non sens économique. Prévenir les pathologies le plus tôt possible est le meilleur moyen pour faire faire des économies à la sécurité sociale.

3) Les déterminants sociaux et environnementaux de la santé doivent être pris en compte dans une politique de santé publique. Il faut modifier l’environnement de la santé pour lutter contre les nouvelles maladies chroniques.

Ces idées vont à l’encontre du projet gouvernemental sur les franchises. Face à un tel projet injuste et inefficace, la mobilisation citoyenne est aujourd’hui indispensable. Un large collectif d’associations, d’organisations syndicales et de partis politiques s’est constitué pour ce faire. Il appelle à une première journée de débat et de mobilisation le 29 septembre dans toute la France. Cette journée doit être le point de départ d’un vaste mouvement d’opinion qui oblige le gouvernement à retirer son projet.

Attac France,
Montreuil, le 2 août 2007

on peut pas aimer tout le monde...

alors pour simplifier, j'ai choisi d'aimer personne, même pas moi, ou si peu...
ça m'économise des déceptions, et puis c'est tellement reposant...

-quoi, c'est pas une vie!...
- si si, juste pas une en_vie...

je me trouve bien peu ale...

j'ai l'esprit brouillon, et dans un recoin de ma tête, la petite voix de la bière m'appelle à la "va cuiter"...

06/08/2007

y a qu'une explication...

ours...

le passé ne vaut rien sans un sens à l'histoire...

glorifier le passé en s'exonérant de l'histoire...
c'est accepter que rien n'ai de sens...
seulement des valeurs...

05/08/2007

aktouf m'etouffe...

Omar Aktouf, La stratégie de l’autruche, (2002)


L’argumentation néolibérale, quelle qu'elle soit, a généralement pour but de faire accepter l'inacceptable, de nous faire admettre comme normales, économiquement optimales, rationnelles, managérialement intelligentes toute une série d'absurdités et même d'ignominies dans le monde actuel. On veut nous faire croire ainsi :
— Que d'opulentes multinationales comme la United Brands agissent rationnellement lorsqu'elles ont l'innommable cynisme de licencier 18 000 Honduriens une semaine après le passage de l'ouragan Mitch en 1998 invoquant le fait que l'exploitation de la banane du Honduras n'est plus rentable 1.
— Que Bill Gates est l'exemple d'une réussite à démultiplier, quand sa fortune est basée sur un monopole mondial de fait et qu'il arrive qu'elle augmente de 9 milliards de dollars en deux semaines, comme cela s'est passé fin janvier 1999... Or on peut facilement démontrer que, puisque l'argent n'est que de la marchandise, des services, donc du travail « cristallisé », et que son accumulation n'est que transferts entre vases communicants, 100 Bill Gates signifieraient la misère sur la quasi-totalité de la planète et, à terme, la misère pour eux-mêmes. Pour mesurer tout ce qui est perdu dans cette concentration, notons que le dixième de cette fortune (estimée entre 80 et 100 milliards de dollars, selon les époques) suffirait pour reconstruire l'ensemble des routes et des maisons d'un pays comme le Honduras.
— Que l'on peut continuer à exploiter à outrance une forêt boréale canadienne déjà exsangue (même les zones déclarées « réserves » sont aujourd'hui ouvertes aux papetières), et l'on invoque à l'appui des modélisations mathématiques informatisées qui « garantissent », sur la base d'horizons temporels de 150 ans, la régénération et l'exploitabilité à perpétuité. Cela, au nom de l'emploi et des profits des multinationales.
— Que l'ennemi du chômeur — ou du travailleur précaire — n'est autre que l'autre travailleur (qui refuse égoïstement de prendre sa retraite ou de partager son travail) ou le chômeur qui ose se prévaloir de ses allocations ; que l'ennemi du jeune, c'est le plus vieux ; celui du non-retraité, le voisin qui jouit d'une retraite...
— Que bien des peuples ont trop longtemps vécu « au-dessus de leurs moyens ». Il s'agit, plus précisément, quand on invoque cet argument, des salariés — en particulier les syndiqués —, mais surtout pas de ceux qui jouissent de fortunes qui dépassent tout entendement, qui ne paient pratiquement plus d'impôts, ou des multinationales qui paient des salaires d'esclaves en échange de profits titanesques.
— Que l'État dit providence ne peut plus survivre, essoufflé par les rapines des innombrables parasites qui en abusent. Alors qu'on peut aisément montrer, on le verra plus loin, que ceux qui reviennent le plus cher aux États, et qui en abusent réellement, ce sont les plus riches, et surtout pas les plus pauvres.
— Que la paupérisation du plus grand nombre est due à la rareté des capitaux, que l'on invoque pour justifier le chômage, les diminutions de services publics et les inégalités dans la répartition des ressources financières — alors que ces ressources n'ont, en fait, jamais été aussi abondantes, mais jamais aussi concentrées, par ailleurs.
— Que les lois économiques et les progrès technologiques expliquent pourquoi il est normal et nécessaire que, par exemple, le PNB de la France se soit multiplié par quatre entre les années 1970 et 1990, pendant que le nombre de chômeurs, lui, se multipliait par 10 1.
— Que l'« imperfection pratique » — largement acceptée et admise — du marché ne met aucunement en cause les théories qui postulent la perfection du marché et de ses lois et qui contribuent à lui donner forme.
— Que lorsque la réalité ne fonctionne pas comme l'ont prévu et édicté les modèles économiques, ce sont les gens, les peuples, les gouvernements qui n'ont pas su appliquer correctement les prescriptions théoriques, et non les modèles qui sont inadéquats.
— Que les délocalisations, c'est-à-dire le déplacement des activités de production de biens et de services vers les pays pauvres, à la main-d'oeuvre infiniment exploitable, aux gouvernements très coulants (régimes corrompus et corruptibles), aux lois sur le respect des populations et de l'environnement inexistantes, constituent l'une des solutions miracles pour l'avenir, autant du Nord que du Sud.
— Que les réingénieries et autres benchmarkings et downsizings ne sont absolument pas une spirale infernale de fabrication de chômeurs (et une conséquence des plus logiques de la fameuse loi marxienne de baisse tendancielle des taux de profit), mais une légitime et saine restructuration de l'économie.
— Que la démentielle multiplication de chômeurs à laquelle nous assistons, transformée en coûts sociaux encore en partie pris en charge par certains États, est tout, sauf une subvention indirecte des États au maintien, et même à l'augmentation, des profits privés.
— Que la dévaluation systématique des monnaies des pays les plus faibles et les plus endettés est le meilleur moyen de stimuler leur ardeur à rembourser leurs dettes. Alors que le bon sens le plus élémentaire nous enseigne que c'est surtout la meilleure façon de faire monter en flèche inflation et coût de la vie, c'est-à-dire d'aggraver toujours plus la crise, localement et globalement, et d'empêcher l'épargne collective nécessaire au remboursement (c'est cette spirale qui a successivement terrassé l'Afrique de l'Ouest, le Cameroun, le Nigeria, puis le Mexique, la Thaïlande, l'Indonésie, la Russie — dont le rouble atteint des abysses inimaginables —, le Brésil au début de 1990, et pour finir, l'Argentine en 2002).
— Que la surproduction de matières premières et de produits de base, sans aucune valeur ajoutée locale sinon par et pour les multinationales, est la voie la plus directe pour honorer au plus vite dette et service de la dette, par l'augmentation des exportations, quand le simple bon sens montre que c'est la meilleure façon de faire chuter les prix de ces produits, donc les revenus réels, et par conséquent, forcément, la capacité effective de rembourser la dette.
— Que l'ouverture des marchés et des frontières ne pénalisera en rien les producteurs du tiers-monde, tout d'un coup mis en concurrence avec les géants de l'industrie et de l'agro-industrie transnationales, qui peuvent, du jour au lendemain, déverser n'importe où des tonnes de produits, venant de n'importe quel bout du monde et défiant tous les prix locaux.
— Que le miracle américain est à mettre au bénéfice du libéralisme économique, alors qu'il bénéficie grandement de la combinaison de coûts de production scandaleusement bas et de pratiques protectionnistes, suivant lesquelles tous les produits — finis, semi-finis, intrants — en provenance de Chine, d'Amérique du Sud, des pays du tiers-monde en général, subissent des hausses automatiques de plusieurs fois leur prix d'achat aux producteurs, dès leur entrée sur le sol américain. Cela permet aux États-Unis d'obtenir de tous ces pays qu'ils vendent en dessous des coûts réels et plient leur monnaie sous le dollar — et a pour effet de transformer des pans entiers de l'économie américaine en économie de rente (position qui consiste à prélever unilatéralement, par simple rapport de force, une part de valeur ajoutée à laquelle on n'a nullement contribué).


l'illusion de la réalité...réalité de l'illusion...

après l'entrecôte, le toutologue le disait : la réalité n'existe pas ...

ou, plutôt, nous ne la connaitrons jamais, personne dailleurs n'en a connaissance, la réalité objective nous échappe parce que nous la filtrons au moment où nous la recevons, et qu'à travers ce filtre nous en perdons la structure...


on la cherchait désespérément et la réalité s'était cachée..
steak haché?...

04/08/2007

raffraichissons nous l'esprit, mettons nous onfray...

merde, j'allais oublier de vous le rappeler...

miaou !..

bientôt le retour des vas t'en chier...

03/08/2007

nos, vos, leurs...

Nous n'avons
aucun scrupule
Nous ne faisons qu'appliquer
Un processus qui est
Depuis longtemps entamé
Il consiste à s'emparer
De multiples objets
Mis à notre disposition
Ouvertement et sans concession
Rendons grâce à la consommatio
n
Nous les voleurs
nous entrons partout
Nous sommes là tout près de vous
A la porte de vos maisons
Dans les magasins et aux informations

Je n'appartiens
à aucune bande
J'agis seule et sans bruit
J'utilise la ruse pour ma survie
Rapide le jour … en douce la nuit

Pas besoin
d'être à Chicago
Ni planqué à Acapulco
Ici c'est presque Byzance
Y a qu'à s'baisser pour ramasser

Les broutilles
sur les étalages
Les vélos mal cadenassés
Et s'en aller avec aisance
Voir plus loin si par hasard

Nous les voleurs
nous entrons partout
Nous sommes là tout près de vous
A la porte de vos maisons
Dans les magasins et aux informations

Nous les voleurs
sommes des galapiats
Mais ne vous inquiétez pas
Quand on dépouille on est pas des rats

Qui a dormi
dînera
Qui a dormi dînera

Ce qui est
à moi est à vous
Ce qui est à vous est à moi
Rien n'est vraiment à personne
Dans ce bas monde…
Tout est à tout le monde !

il était une foi...



l'humour juif, ça m'éclate...



piqué chez nawa


sur l'obus, au marqueur rouge : "with love from israel"

comme carte de voeux, on a déjà fait mieux...

100 000 euros, mon cul...




Comment devenir propriétaire ?

Les programmes « maisons à 100 000 € »
pourront être réalisés dans des territoires très différents au regard
de leur marché immobilier. La charte préconise trois types de montage,
afin d'apporter la solution la plus adaptée à chaque situation locale.

1. L'ANRU peut apporter une subvention à des
opérateurs qui construisent des logements en accession sociale à la
propriété. Cette subvention vient en déduction du prix de vente du
logement.

- En outre, dans le cadre du projet de loi « Engagement national pour le
logement », le Gouvernement a proposé qu'un taux de TVA de 5,5%, au
lieu de 19,6%, soit appliqué à ces opérations. Dans les quartiers où
l'ANRU intervient, et où le coût du foncier est généralement modéré, la
mobilisation des aides publiques permet donc de respecter l'enveloppe
de 100.000 euros.

- Enfin, les ménages peuvent bénéficier du prêt à 0% dont les montants ont été augmentés de 12% en février 2005.

2. Dans les communes qui ne sont pas en
rénovation urbaine, mais où le coût du foncier reste modéré, les
maisons à 100 000 € pourront être réalisées dans le cadre du dispositif
de location-accession PSLA. L'acquisition en location/accession se
déroule en deux phases.

- Au cours de la première phase (location), le ménage peut s'assurer de sa
capacité à faire face à une charge régulière de logement.

- Dans la seconde phase (accession), le ménage rembourse un emprunt et
bénéfice de garanties pour le protéger contre les accidents de la vie.

Ce dispositif de location-accession ouvre droit à un taux de TVA de 5,5% et permet ainsi de respecter l'objectif de 100 000 €.

Il donne lieu, en outre, à une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties pendant 15 ans.

Pour permettre à davantage de ménages de
bénéficier de ce dispositif sécurisant, le Gouvernement a décidé
d'étendre les plafonds de ressources applicables au PSLA.

3. Dans les autres communes, les ménages
disposant de ressources modestes auront la possibilité, grâce à un
mécanisme de dissociation du foncier et du bâti, de devenir
propriétaires de leur logement sans avoir, au moins dans un premier
temps, à acheter le terrain.

- Les ménages pourront bénéficier du prêt à 0% pour acquérir la maison.

- La commune mettra le terrain à disposition du ménage au moyen d'un bail à
construction qui sera assorti d'une option d'achat, que le ménage
pourra exercer à tout moment et notamment une fois qu'il aura remboursé
sa maison.

ha, si, avant qu'on dise encore que je triche : la preuve...

qui nique...

ça va vous changer la vie...

curieusement, les patients ne sont pas concernés par la réforme...

02/08/2007

à ceux qui naissent pions...

Renseignement et lutte anti-terroriste


Les services de renseignement sont activement engagés dans la lutte anti-terroriste, devenue une priorité. Le Livre blanc du Gouvernement sur la sécurité intérieure face au terrorisme (La Documentation française, 2006) rappelle l’importance de l’adaptation continue du dispositif français. En matière de prévention du risque, il insiste en particulier sur le renforcement des capacités des services de renseignement et de sécurité.



Renforcer les capacités de repérage







caméra de surveillance

© La Documentation française. Photo : Xavier Lewis.

« L’efficacité de l’activité des services de renseignement et de sécurité, de police ou de gendarmerie réside dans la capacité de ces services à anticiper l’action violente et à analyser l’ensemble des mécanismes qui concourent au développement du phénomène terroriste pour mieux le contrer. Cela justifie l’amélioration de nos capacités de surveillance des communications électroniques, la facilitation de l’accès des services de renseignement et de sécurité à certains fichiers administratifs et une meilleure identification des voyageurs dangereux.


Améliorer la surveillance des communications électroniques



Comme on l’a vu, les acteurs du terrorisme mondial sont familiers du réseau internet, car celui-ci leur offre une bonne discrétion. (…)


Le réseau internet comporte deux volets. L’un est ouvert. Il donne un accès libre à l’information à travers les sites web, certains chats, certains forums, certains blogs, dès lors que l’on se connecte aux bonnes adresses. L’autre est fermé. Il comporte notamment les messageries électroniques traditionnelles, les messageries instantanées, les comptes de téléphonie. L’accès à l’information est souvent protégé par des identifiants et des mots de passe.


La création, par la loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, d’une procédure de réquisition administrative des données de connexions auprès des opérateurs, sous le contrôle d’une autorité indépendante, permet aux services spécialisés d’agir plus efficacement et plus rapidement aux fins de prévention des actes de terrorisme. Le dispositif est activable 24 heures sur 24 en cas d’urgence.


Les services de renseignement doivent pouvoir identifier et sélectionner les informations dignes d’intérêt dans la masse de celles disponibles sur le volet ouvert d’internet. Ils doivent aussi pouvoir accéder, sous certaines conditions, à celles qui circulent sur le volet fermé.


Une adaptation de la loi du 10 juillet 1991 réglementant les interceptions de sécurité sera sans doute nécessaire, ne serait-ce que pour permettre de cibler, non plus seulement un numéro de téléphone prédéterminé, mais un individu, avec toute la palette des moyens de communication et des services qu’il utilise.



Nous devons en outre nous impliquer plus fortement dans l’entreprise de définition des normes auxquelles doit répondre internet. Pour cela, nous devons mener une politique d’influence plus déterminée dans les instances de régulation du réseau, tant sous l’angle de son développement opérationnel que sous celui de la recherche plus fondamentale, notamment afin de peser en faveur de choix techniques et juridiques permettant de limiter l’anonymat des échanges.


Autoriser l’accès des services de renseignement et de sécurité à certains fichiers administratifs "de droit commun"


La discrétion accrue des terroristes et leurs capacités de communication ou de déplacement dans un anonymat relatif sont des obstacles à l’action préventive efficace des services spécialisés. Ceux-ci doivent tenir compte de l’évolution du profil des nouvelles recrues. Ces dernières sont souvent soit inconnues au préalable des services de police, soit connues pour un passé délinquant de droit commun qui ne permet pas de préjuger d’un basculement vers le radicalisme islamiste.


Or, l’identification d’un terroriste avant tout passage à l’acte peut dépendre de la vérification d’un simple renseignement opérationnel, souvent dans l’urgence.


Jusqu’en 2006, les services de renseignement n’avaient pas légalement accès aux fichiers administratifs courants, à l’inverse de la plupart de leurs homologues étrangers. La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme leur a donné accès aux données personnelles contenues dans ces fichiers, gérés par le ministère de l’Intérieur, afin qu’ils soient en mesure de procéder aux vérifications qui s’imposent dans les délais opérationnels utiles.



Toutes les interrogations effectuées par les services de police sont conservées et placées sous le contrôle de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).Elles ne concernent que des données personnelles non sensibles, comme l'état civil ou l'adresse. L'accès éventuel à des données plus sensibles, comme celles contenues dans les fichiers bancaires, fiscaux ou sociaux, n'est possible que dans le cadre d'une procédure judiciaire.


Mieux identifier les voyageurs dangereux







Lille : la nouvelle gare TGV

© La Documentation française. Photo : Danièle Taulin-Hommell.

Pour les services de police chargés de la lutte antiterroriste, il est déterminant d’avoir accès à des informations sur les voyageurs se rendant de manière régulière ou prolongée dans les pays connus pour abriter des lieux de radicalisation, ainsi que sur les déplacements des individus déjà repérés.


Le Fichier national transfrontière (FNT) répond dans son principe à cet objectif. Son mode d’alimentation est toutefois devenu inefficace et obsolète. (…) En autorisant l’alimentation automatique du FNT à partir de la lecture optique des documents de voyage et des visas au moment du contrôle transfrontalier, la loi du 23 janvier 2006 a ouvert le chantier de la modernisation rapide de ce fichier.


Les fichiers des compagnies aériennes sont eux aussi une source d’information utile à la lutte antiterroriste. (…)


L’accès aux données de réservation, de contrôle des départs et de contrôle transfrontalier avant le vol permet aux services chargés de la lutte contre le terrorisme de procéder à des vérifications parfois plusieurs jours avant le déplacement. L’efficacité du traitement de l’information antiterroriste implique que ces données soient rapprochées entre elles et, dans certains cas, conservées dans un fichier unique. Dans tous les cas, elles doivent faire l’objet d’un « croisement » avec le fichier des personnes recherchées.



La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme a prévu que le régime relatif au transport aérien puisse être étendu aux déplacements internationaux maritimes et ferroviaires dès lors qu’une frontière extérieure de l’Union européenne est franchie.

la grosse comission...

chaud devant...

allez, colle!..

Bonjour à tous :

Les inscriptions à l'Université d'été sont ouvertes ; à ce jour, il y
a davantage d'inscrits que ces deux dernières années à la même
période, c'est une excellente chose....
Mais que les retardataires se rassurent, il reste encore de la place.

Parmi les participants des précédentes éditions, beaucoup ont été des
'récidivistes', qui ont vécu l'intérêt de suivre ainsi l'évolution,
année après année, des réflexions, débats, problématiques... au sein
d'Attac. Beaucoup ont pu aussi constater à quel point la participation
de plusieurs adhérents d'un même comité, éventuellement plusieurs
années de suite, dynamise et enrichit la vie du dit comité.

Nous avons beaucoup à approfondir sur nos propositions, contenues dans
la première édition de notre manifeste (c'est le thème de cette
UE...), à faire évoluer impérativement.
Nous avons à préparer ensemble les luttes qui nous attendent à la rentrée.

L'équipe de Toulouse a fait un énorme travail : pour la réalisation de
cette Université au Mirail (et pour permettre son ouverture à de
jeunes habitants de ce quartier), pour nous accueillir dans les
meilleures conditions (hébergement militant possible). Alors, les
inscriptions étant tous les ans tardives, et toujours très en retrait
du nombre final de participants, s'il vous plait, inscrivez-vous, ça
facilite la préparation pour les toulousains, mais surtout venez,
proposez à des amis syndicalistes, membres d'association... de venir
participer avec vous (l'université leur est ouverte, ils seront
bienvenus... et l'autre monde ne se fera ni sans nous, ni sans eux).


A bientôt à Toulouse, du 24 au 28 Août
Tous les renseignements sur
http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1012

Pour le bureau
Geneviève Coiffard-Grosdoy

PAN !.. tout f(l)eu...

a la guerre, les généraux sont ceux qui ont le moins peur...

sont ils pour autant les plus courageux ?..
certe pas, ils sont tout simplement les plus loin...

ça donne envie de partir...

du bon, du beau, du bocal...

31/07/2007

tue toi, pas tes patrons...

« Le fait de provoquer au suicide d’autrui est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d’une tentative de suicide. »

(Code pénal, art. 223-13.)

Triste record pour la France, qui vient en tête des pays dans lesquels le suicide – notamment chez les hommes actifs – est en croissance continue depuis 1975. Leur nombre a atteint onze mille par an en 2000, « soit plus de un par heure », indiquent les sociologues Christian Baudelot et Roger Establet. « Il s’agit, partout et toujours, de contradictions graves entre les exigences de la vie sociale et le destin individuel . » Selon les données récentes fournies par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le nombre de décès par suicide se stabiliserait autour de douze mille cas par an.

Quelle est la part due à l’activité professionnelle ?

LE MONDE DIPLOMATIQUE

écho nomiste...

Longtemps enfermés pour la plupart dans leur tour d’ivoire théorique, une partie des économistes universitaires ont eu tendance à en sortir depuis une quinzaine d’années, pour se colleter avec les problèmes de la société : chômage, exclusion, précarité, endettement, éducation… Cela les a rapprochés du réel, mais, en même temps, ils ont eu tendance à étudier ces problèmes sous l’angle de leur seule spécialisation, oubliant ou occultant les autres dimensions.
La fiscalité est ainsi analysée uniquement du point de vue de son incidence sur la croissance économique, pas sous celui de la justice sociale. Les propositions de contrat de travail oublient la question de la subordination du salarié à son employeur et la nécessité d’un arbitre externe. La régulation par les prix est toujours préférée à celle par le politique, etc. Ce sont des universitaires (américains) qui ont imaginé les stock-options pour éliminer les conflits d’intérêt entre dirigeants et actionnaires d’une entreprise. Le résultat a été d’inciter les premiers aux tricheries comptables, les seconds à accentuer leurs exigences de rendement, et l’ensemble du système à devenir plus instable et plus inégalitaire, au détriment des salariés et de la société tout entière.
Cette complexité du réel devrait inciter les économistes à confronter leurs approches avec celles de spécialistes d’autres sciences sociales. Un certain nombre l’ont fait et travaillent dans des laboratoires où gestionnaires, sociologues, juristes ou politistes se mêlent. Mais la certitude de beaucoup de détenir la clé ultime de la compréhension du fonctionnement d’une société les amène au contraire à penser que le mécanisme des prix et la concurrence sont les composantes essentielles de toute bonne société. Parce qu’ils débouchent forcément sur une société efficace, donc sur la croissance la plus forte possible, donc sur la société la plus désirable possible. C’est cette prétention impérialiste qui pose aujourd’hui problème. Bien davantage que les appartenances idéologiques des économistes.