30/08/2007

saint dictat...

je me réjouis à l'idée que sarkozy vienne faire bientôt un beau discours aux rencontres nationales de la CGT...

ben quoi, il est bien allé à l'université d'été du MEDEF, quoi d'autre qu'un syndicat et même pas majoritaire, encore...

c'est comme hanté...

L’école forme des citoyens.C’est-à-dire des gens qui ne se réduisent pas à leur qualité d’usager, de consommateur ou de guichetier, et qui n’agissent pas seulement selon
leurs émotions. Point trop d’école, donc ! Après trois mois d’expérience, on comprend bien aujourd’hui queNicolas Sarkozy n’a que faire de ces citoyens-là. Tout son système, au contraire, repose sur l’avilissement du citoyen en petit propriétaire gouverné
par ses émotions et jaloux de son pré carré. À chaque fait divers correspondent un discours, menton en avant, une cellule de crise, une promesse et peut-être même une loi. L’empressement à gaver une opinion légitimement bouleversée par des crimes qui font l’ouverture des journaux télévisés de solutions en trompe-l’oeil est devenu la marque de ce régime. Le discours politique peu à peu s’apparente à la loi de Lynch. Ce que les avocates Françoise Cotta et Marie Dosé ont appelé le « populisme pénal » (1).
La fièvre qui agite perpétuellement Nicolas Sarkozy échauffe notre démocratie. La politique qu’on nous propose devient la négation de toute politique puisque la loi finit par réaliser ce que, précisément, la loi devrait éviter : la réaction pulsionnelle et la
vengeance. Nous ne croyons pas exagérer en affirmant qu’une certaine
forme de barbarie culturelle et sociale guette. Le comble est peut-être atteint quand le président de la République demande à la ministre de la Justice de « réfléchir » à la possibilité de traduire devant un tribunal les criminels déclarés pénalement irresponsables. Régulièrement, certains États des États-Unis, comme évidemment le Texas, exécutent des débiles mentaux. Nous cheminons à grand pas vers cet idéal social.

politis

25/08/2007

soyons humains...

retour de la peine de mort pour les violeurs d'enfants récidivistes...
plutôt que l'enfermement jusqu'à la mort...

et non à la peine de mort des enfants non désirés : délégalisation de l'interruption volontaire de grossesse...

levons le secret médical, faisons des médecins des auxiliaires de police...

peut être que dit comme ça, ça va vous rappeler de vagues souvenirs...
peut être que dit comme ça, vous verrez que le populisme manipule les émotions des masses...

et pourquoi pas, piéger les enfants...

si les piéger, c'est les éduquer...
Pédophilie, prévenir pour protéger

Quel est l’ampleur des abus sexuels sur enfants?

Il n’est pas aisé d’avoir une idée de l’ampleur d’un problème où règnent la honte et le secret. Les chiffres sont dans ce domaine assez aléatoires.



On pense qu’approximativement 1 garçon sur 8 et 1 fille sur 4 environ sont victimes d’abus sexuel au sens large avant l’âge de 18 ans.



Selon l’enquête précitée réalisée à Genève, une agression avec contact physique a eu lieu chez 20% des filles et 3,3% des garçons. Une pénétration sexuelle a eu lieu chez 5,6% des filles et 1,1% des garçons.

et dailleurs ça n'attends pas...

Nicolas Sarkozy poursuit sa tournée des victimes. Trois ans après l'assassinat de deux aides soignantes à l'hôpital psychiatrique de Pau, le chef de l'Etat s'est dit prêt vendredi à "faire évoluer la loi" pour que les criminels reconnus irresponsables par la justice puissent quand même être jugés.

24/08/2007

addenda...

ok, je m'explique...
petit retour en arrière : rappelons l'épisode michel onfray avant les élections, durant lequel le petit nicolas se fait épingler sur sa phrase : "on ne deviens pas pédophile, on est pédophile et on le reste" et le tralala qui va avec...
on se rappelle aussi la loi sur les peines planchers qui peine à passer dans l'opinion publique et face à la magistrature...
on se remémore le mode de fonctionnement intellectuel du petit nicolas et sa vision du monde manichéenne...
on se rappelle aussi l'évolution de la loi autorisant les prélèvements d'empreinte génétique et comment ceux ci se sont généralisés...
quand on sait ce qu'à été, ce qu'est et ce que peut redevenir l'hôpital psychiatrique, surtout en mode pénitentiaire fermé (bergerac)...
quand on a gouté aux déliciosetés que sont l'aldol, l'anaphraline, ou plus marrant, le zoloft...

quand en plus on a pas d'enfants, pas d'émotion à gérer sur ce plan là, je pense qu'il est possible de dire que la manière dont on le présente actuellement et les propositions qui sont avancées pour y faire face ne sont que manipulations et opportunismes circonstanciés...
et que la prison n'est peut être pas le seul moyen, pas plus que l'hôpital psychiatrique à vie, de faire avancer le problème...
c'est même à mon avis la seule méthode pour enterrer le problème dans un en dehors de l'humanité, plutôt que de chercher à comprendre et à guérir ces délinquants relationnels dont on ne peut même pas dire avec certitude que le comportement est choisi...

et laisser à un petit despote comme se profile le petit sarkozy, la possibilité de créer un en dehors de l'humanité est une chose très dangereuse...autrement plus dangereuse que n'importe quoi d'autre...

de plus, les experts ne sont experts de rien (pour exemple les experts en nucléaire et leurs conclusions), tout au plus sont ils partie prenante d'un processus en action et dans le cas qui nous occupe, on les édictent en juges sans les compétences et le vécu associées...
nommer des experts en psychiatrie pour aliéner comme seule réponse à leur comportement, les auteurs d'actes pédophiles revient à démontrer, selon moi, l'impuissance de la justice et celle de la psychiatrie...

j'ai fait l'expérience de l'hospitalisation psychiatrique et de l'enfermement, j'ai pas de raisons objective de le souhaiter à d'autres, surtout sur l'arbitraire d'une tierce personne...

qu'en temps qu' assassins, on les traite comme des assassins, qu'en temps que violeur, on les traite comme des violeurs, l'abus d'autorité en plus, j'ai rien contre; ce contre quoi je m'interroge, c'est la stigmatisation spécifique du pédophile, comme un délinquant à part...

pour moi, pas plus que n'importe qu'elle autre forme...

mais je comprends que ça puisse choquer les victimes et les parents...
c'est aussi jouer sur vos émotions, mais c'est pas moi qui ai commencé...

j'ai encore dans les oreilles des phrases du style : "on a qu'à leur couper les couilles, ça leur apprendra";, ce qui nous fait revenir au degré zéro de l'humanité, loi du talion oblige...

23/08/2007

des dits cassès...


je n'ai rien à cacher, je ne vais pas mentir...



la preuve par l'image...

22/08/2007

précipitations...



et que croyez vous que sera la conclusion de l'expert qui engage sa responsabilité sur ses conclusions : il tirera le parapluie...

18/08/2007

spécule, homme !..

imaginons un organisme banquaire étasunien, qui prête à un particulier pour l'achat d'un bien immobilier comme habitation principale...
ce prêt est consenti au prix du marché de ce bien...
quand les revenus de ce particulier sont faibles ou que la confiance du créancier est peu fiable, en bref, lorsqu'il y a risque de non paiement, le prêt est accordé sur hypothèque avec une surprime (pour gérer le risque!) qui se repartie soit dans les taux d'intérêt du prêt, soit dans sa durée...
le prêt consenti, qu'il soit fiable ou à risque, génère ainsi une plus value issue de l'application du taux d'intérêt sur la durée du prêt...

jusque là tout va bien, sauf que quand en temps que banque, on en est rendue à consentir des prêts à risque dont on sait que le paiement n'a pratiquement aucune chance d'arriver à son terme, on essaie d'assurer ses arrières (outre l'hypothèque prise sur le bien, qui elle ne garantie pas du paiement des intérêts, mais juste du remboursement du capital)...
une des manières d'assurer ses arrières, pour une banque c'est de chercher à obtenir auprès d'une autre banque ou de financeurs extérieurs, un prêt dont la caution est l'emprunt précédement consenti au particulier, mais cette fois, sur la valeur du capital cumulé des intérêts (ce qui vu le risque prix et la surprime appliqué, est déjà un multiple du capital précédement investi), et de faire travailler cet argent pour qu'il autofinance ses propres intérêts...

donc, cet argent est prêté en priorité pour augmenter son rendement à des opérations boursières à très hauts risques qui rapportent dont beaucoup en intérêts (c'est le principe de la prise de risque qui se monnaye par des taux d'intérêts plus élevés)...

déjà, là on finance un risque élevé par un risque plus élevé, autant dire que c'est un peu comme si pour laver ses vitres au dixième étage, on montait sur une chaise bancale et fragile et que voyant qu'on ne s'est pas encore cassé la figure, on rajoute deux ou trois dictionnaires de tailles différentes et qu'on finise par se mettre sur la pointe des pieds pour terminer le travail...

mais en plus, cet argent prêté à des investisseurs boursiers, leur est prêté sur l'estimation des profits qu'ils escomptent, et selon un mécanisme boursier qui permet de prendre des réservations d'achat avec moins de dix pour cent de la valeur de la transaction, et de ne payer cette transaction qu'au moment d'en toucher la revente (pour les très courts termes), c'est à dire en n'engageant qu'une option de dix pour cent de l'achat et en ne touchant de la valeur de la vente que le solde diminué des 90 restants (soit directement les bénéfices, sans la dépense)...

la banque aura donc produit un titre pourri ( l'emprunt immobilier) comme garanti d'un emprunt d'une valeur qui lui est au moins trois fois supérieur, emprunt qu'elle utilisera comme capital (à hauteur de 10%) d'un prêt dans un rapport de 1 pour dix qui lui sera remboursé au solde de l'opération boursière associée...

là, on est déjà dans un rapport de 1 à 30 en masse monétaire...

quand tout se passe bien, c'est le souscripteur du premier emprunt qui rembourse pour la banque les intérêts de son emprunt, ainsi qu'une bonne partie du capital (le reliquat dépendant du différentiel entre les taux d'intérêts respectifs)...

quand tout se passe très bien ( et que la bourse monte), le second prêt de la banque (les 10%) sont également complètement couverts par le titulaire du prêt...

seulement voilà, tout ne se passe pas toujours très bien...
quand le marché de l'immobilier après avoir artificiellement monté par la surenchère d'achat générée par les fameux prêts à surprime, et après avoir épuisé le réservoir de la demande ou qu'une masse significative d'endettés ne pouvant plus faire face à leurs obligations de remboursement remettent en vente (à un prix soldé par rapport au marché) leur bien immobilier: c'est la baisse du prix de l'immobilier qui s'enclenche...
rendant les hypothèques encore plus pourries qu'elles ne l'étaient puisque prisent sur des biens dont la valeur vénale ne correspond plus à celles sur la base desquelles elles ont été prises...

mais s'effondrent aussi les garanties prises par les banques et les cours boursiers qui inquiets tendent alors à la baisse; compromettant le remboursement des 90% non soldés, auxquels se rajoutent de surcroit le montant des pertes qui sont elles aussi dues...

voilà pourquoi, les banques d'état sont obligées de renflouer les banques privées par capitalisation des dettes (ou hébergement des titres) avec des sommes dont le montant reste incompréhensible...
mais les conséquences trop bien connues, puique c'est de l'argent public qui éponge des dettes privées...

le plus étonnant, restant que les banques d'état ne trouvent pas un centime à investir dans la lutte contre le chomage, alors qu'elles consentent à laisser évaporer (littéralement) des centaines de milliards d'euros...

17/08/2007

il ne faut faire crédit qu'à ceux qui se dé-pensent.

la bonne philosophie se fait à coup de marteau, en démontant les idoles de sa propre époque...
un philosophe qui ne met pas à mal la morale de son époque, n'est qu'un vulgaire moraliste...

la justice n'est pas affaire de sentiments...

ne nous y trompons pas, sous la violence salace qui se cache derrière le dernier fait divers en date en matière de pédophilie, c'est autre chose qui se joue que le travail objectif de la justice...

c'est toujours par les crimes les plus injustifiables, et plus particulièrement ceux contre les enfants, qu'on enfonce l'opinion publique dans les brèches que le pouvoir coercitif souhaite ouvrir...

le retour de la peine de mort par ses défenseurs est toujours précédé du sacrosaint sermon sur les crimes d'enfants...
l'invasion du fichage génétique a été préparée et justifiée par la prévention à l'égard des crimes sexuels dont ceux sur les enfants...
et maintenant, on vous présente ce fait divers comme la victoire d'un système de délation qui parait maintenant justifiable mais qui finira par ne devenir qu'un outil policier de plus et certainement pas parmi les plus reluisants (sans compter qu'il fera prendre des précautions supplémentaires aux personnes impliquées, celle de ne pas laisser de témoins)...
on vous le fait reluire et miroiter comme la justification factuelle de la nécessité des peines planchers et de la protection de la récidive par l'enfermement définitif; une sorte de peine de mort de son vivant...extensible à des délits qui vraisemblablement ne le méritent pas...

sans compter que la plus grande partie de la délinquance sexuelle pédophile est souterraine et familiale, et que celle ci n'est que rarement punie...

08/08/2007

tous a la santé...

Le président de la République, en visite à Dax dans une unité de lutte contre la maladie d’Alzheimer, a annoncé les mesures qu’il envisageait pour son projet de franchises médicales. Selon lui, ces franchises devraient permettre de financer la recherche sur le cancer, les soins palliatifs et un nouveau plan de lutte contre la maladie d’Alzheimer.

Sa déclaration est en contradiction avec celle qu’il avait tenue en tant que candidat, lorsqu’il disait qu’une telle franchise servirait à combler le déficit de la sécurité sociale. Cette volte-face est due au fait que toutes les études d’opinion montrent un net refus des franchises par la population : plus de 61% des sondés y sont opposés. Nos concitoyens restent attachés au principe de solidarité qui permet l’accès pour tous aux soins de qualité et à la prévention selon leurs besoins et qui organise le financement en fonction des moyens de chacun. Il ne peut y avoir de franchise dans un système réellement solidaire. L’échec de la contre-réforme 2004 de M. Douste-Blazy, qui se situait dans une logique de rationnement comptable des soins, est aujourd’hui patent : le déficit 2007 de la sécurité sociale, qui devrait s’élever à 12 milliards d’euros, est quasiment identique à celui que cette pseudo réforme aurait dû combattre.

Attac développe pour sa part trois idées bien différentes :

1) Il faut changer la logique mise en œuvre dans toutes les « réformes » du système de santé et de la protection sociale depuis 25 ans. Il faut inverser la tendance de la baisse en pourcentage des recettes de la sécurité sociale par rapport à la richesse nationale produite. Ce ne sont pas les dépenses qui sont trop élevées, ce sont les recettes qui sont trop faibles.

2) Plus on rationne les soins, plus nombreux sont ceux qui attendent de se faire soigner. Le résultat est connu : la pathologie se développant, les soins coûtent en définitive plus cher. Instaurer un système de franchise est donc un non sens économique. Prévenir les pathologies le plus tôt possible est le meilleur moyen pour faire faire des économies à la sécurité sociale.

3) Les déterminants sociaux et environnementaux de la santé doivent être pris en compte dans une politique de santé publique. Il faut modifier l’environnement de la santé pour lutter contre les nouvelles maladies chroniques.

Ces idées vont à l’encontre du projet gouvernemental sur les franchises. Face à un tel projet injuste et inefficace, la mobilisation citoyenne est aujourd’hui indispensable. Un large collectif d’associations, d’organisations syndicales et de partis politiques s’est constitué pour ce faire. Il appelle à une première journée de débat et de mobilisation le 29 septembre dans toute la France. Cette journée doit être le point de départ d’un vaste mouvement d’opinion qui oblige le gouvernement à retirer son projet.

Attac France,
Montreuil, le 2 août 2007

on peut pas aimer tout le monde...

alors pour simplifier, j'ai choisi d'aimer personne, même pas moi, ou si peu...
ça m'économise des déceptions, et puis c'est tellement reposant...

-quoi, c'est pas une vie!...
- si si, juste pas une en_vie...

je me trouve bien peu ale...

j'ai l'esprit brouillon, et dans un recoin de ma tête, la petite voix de la bière m'appelle à la "va cuiter"...

06/08/2007

y a qu'une explication...

ours...

le passé ne vaut rien sans un sens à l'histoire...

glorifier le passé en s'exonérant de l'histoire...
c'est accepter que rien n'ai de sens...
seulement des valeurs...

05/08/2007

aktouf m'etouffe...

Omar Aktouf, La stratégie de l’autruche, (2002)


L’argumentation néolibérale, quelle qu'elle soit, a généralement pour but de faire accepter l'inacceptable, de nous faire admettre comme normales, économiquement optimales, rationnelles, managérialement intelligentes toute une série d'absurdités et même d'ignominies dans le monde actuel. On veut nous faire croire ainsi :
— Que d'opulentes multinationales comme la United Brands agissent rationnellement lorsqu'elles ont l'innommable cynisme de licencier 18 000 Honduriens une semaine après le passage de l'ouragan Mitch en 1998 invoquant le fait que l'exploitation de la banane du Honduras n'est plus rentable 1.
— Que Bill Gates est l'exemple d'une réussite à démultiplier, quand sa fortune est basée sur un monopole mondial de fait et qu'il arrive qu'elle augmente de 9 milliards de dollars en deux semaines, comme cela s'est passé fin janvier 1999... Or on peut facilement démontrer que, puisque l'argent n'est que de la marchandise, des services, donc du travail « cristallisé », et que son accumulation n'est que transferts entre vases communicants, 100 Bill Gates signifieraient la misère sur la quasi-totalité de la planète et, à terme, la misère pour eux-mêmes. Pour mesurer tout ce qui est perdu dans cette concentration, notons que le dixième de cette fortune (estimée entre 80 et 100 milliards de dollars, selon les époques) suffirait pour reconstruire l'ensemble des routes et des maisons d'un pays comme le Honduras.
— Que l'on peut continuer à exploiter à outrance une forêt boréale canadienne déjà exsangue (même les zones déclarées « réserves » sont aujourd'hui ouvertes aux papetières), et l'on invoque à l'appui des modélisations mathématiques informatisées qui « garantissent », sur la base d'horizons temporels de 150 ans, la régénération et l'exploitabilité à perpétuité. Cela, au nom de l'emploi et des profits des multinationales.
— Que l'ennemi du chômeur — ou du travailleur précaire — n'est autre que l'autre travailleur (qui refuse égoïstement de prendre sa retraite ou de partager son travail) ou le chômeur qui ose se prévaloir de ses allocations ; que l'ennemi du jeune, c'est le plus vieux ; celui du non-retraité, le voisin qui jouit d'une retraite...
— Que bien des peuples ont trop longtemps vécu « au-dessus de leurs moyens ». Il s'agit, plus précisément, quand on invoque cet argument, des salariés — en particulier les syndiqués —, mais surtout pas de ceux qui jouissent de fortunes qui dépassent tout entendement, qui ne paient pratiquement plus d'impôts, ou des multinationales qui paient des salaires d'esclaves en échange de profits titanesques.
— Que l'État dit providence ne peut plus survivre, essoufflé par les rapines des innombrables parasites qui en abusent. Alors qu'on peut aisément montrer, on le verra plus loin, que ceux qui reviennent le plus cher aux États, et qui en abusent réellement, ce sont les plus riches, et surtout pas les plus pauvres.
— Que la paupérisation du plus grand nombre est due à la rareté des capitaux, que l'on invoque pour justifier le chômage, les diminutions de services publics et les inégalités dans la répartition des ressources financières — alors que ces ressources n'ont, en fait, jamais été aussi abondantes, mais jamais aussi concentrées, par ailleurs.
— Que les lois économiques et les progrès technologiques expliquent pourquoi il est normal et nécessaire que, par exemple, le PNB de la France se soit multiplié par quatre entre les années 1970 et 1990, pendant que le nombre de chômeurs, lui, se multipliait par 10 1.
— Que l'« imperfection pratique » — largement acceptée et admise — du marché ne met aucunement en cause les théories qui postulent la perfection du marché et de ses lois et qui contribuent à lui donner forme.
— Que lorsque la réalité ne fonctionne pas comme l'ont prévu et édicté les modèles économiques, ce sont les gens, les peuples, les gouvernements qui n'ont pas su appliquer correctement les prescriptions théoriques, et non les modèles qui sont inadéquats.
— Que les délocalisations, c'est-à-dire le déplacement des activités de production de biens et de services vers les pays pauvres, à la main-d'oeuvre infiniment exploitable, aux gouvernements très coulants (régimes corrompus et corruptibles), aux lois sur le respect des populations et de l'environnement inexistantes, constituent l'une des solutions miracles pour l'avenir, autant du Nord que du Sud.
— Que les réingénieries et autres benchmarkings et downsizings ne sont absolument pas une spirale infernale de fabrication de chômeurs (et une conséquence des plus logiques de la fameuse loi marxienne de baisse tendancielle des taux de profit), mais une légitime et saine restructuration de l'économie.
— Que la démentielle multiplication de chômeurs à laquelle nous assistons, transformée en coûts sociaux encore en partie pris en charge par certains États, est tout, sauf une subvention indirecte des États au maintien, et même à l'augmentation, des profits privés.
— Que la dévaluation systématique des monnaies des pays les plus faibles et les plus endettés est le meilleur moyen de stimuler leur ardeur à rembourser leurs dettes. Alors que le bon sens le plus élémentaire nous enseigne que c'est surtout la meilleure façon de faire monter en flèche inflation et coût de la vie, c'est-à-dire d'aggraver toujours plus la crise, localement et globalement, et d'empêcher l'épargne collective nécessaire au remboursement (c'est cette spirale qui a successivement terrassé l'Afrique de l'Ouest, le Cameroun, le Nigeria, puis le Mexique, la Thaïlande, l'Indonésie, la Russie — dont le rouble atteint des abysses inimaginables —, le Brésil au début de 1990, et pour finir, l'Argentine en 2002).
— Que la surproduction de matières premières et de produits de base, sans aucune valeur ajoutée locale sinon par et pour les multinationales, est la voie la plus directe pour honorer au plus vite dette et service de la dette, par l'augmentation des exportations, quand le simple bon sens montre que c'est la meilleure façon de faire chuter les prix de ces produits, donc les revenus réels, et par conséquent, forcément, la capacité effective de rembourser la dette.
— Que l'ouverture des marchés et des frontières ne pénalisera en rien les producteurs du tiers-monde, tout d'un coup mis en concurrence avec les géants de l'industrie et de l'agro-industrie transnationales, qui peuvent, du jour au lendemain, déverser n'importe où des tonnes de produits, venant de n'importe quel bout du monde et défiant tous les prix locaux.
— Que le miracle américain est à mettre au bénéfice du libéralisme économique, alors qu'il bénéficie grandement de la combinaison de coûts de production scandaleusement bas et de pratiques protectionnistes, suivant lesquelles tous les produits — finis, semi-finis, intrants — en provenance de Chine, d'Amérique du Sud, des pays du tiers-monde en général, subissent des hausses automatiques de plusieurs fois leur prix d'achat aux producteurs, dès leur entrée sur le sol américain. Cela permet aux États-Unis d'obtenir de tous ces pays qu'ils vendent en dessous des coûts réels et plient leur monnaie sous le dollar — et a pour effet de transformer des pans entiers de l'économie américaine en économie de rente (position qui consiste à prélever unilatéralement, par simple rapport de force, une part de valeur ajoutée à laquelle on n'a nullement contribué).


l'illusion de la réalité...réalité de l'illusion...

après l'entrecôte, le toutologue le disait : la réalité n'existe pas ...

ou, plutôt, nous ne la connaitrons jamais, personne dailleurs n'en a connaissance, la réalité objective nous échappe parce que nous la filtrons au moment où nous la recevons, et qu'à travers ce filtre nous en perdons la structure...


on la cherchait désespérément et la réalité s'était cachée..
steak haché?...

04/08/2007

raffraichissons nous l'esprit, mettons nous onfray...

merde, j'allais oublier de vous le rappeler...

miaou !..

bientôt le retour des vas t'en chier...

03/08/2007

nos, vos, leurs...

Nous n'avons
aucun scrupule
Nous ne faisons qu'appliquer
Un processus qui est
Depuis longtemps entamé
Il consiste à s'emparer
De multiples objets
Mis à notre disposition
Ouvertement et sans concession
Rendons grâce à la consommatio
n
Nous les voleurs
nous entrons partout
Nous sommes là tout près de vous
A la porte de vos maisons
Dans les magasins et aux informations

Je n'appartiens
à aucune bande
J'agis seule et sans bruit
J'utilise la ruse pour ma survie
Rapide le jour … en douce la nuit

Pas besoin
d'être à Chicago
Ni planqué à Acapulco
Ici c'est presque Byzance
Y a qu'à s'baisser pour ramasser

Les broutilles
sur les étalages
Les vélos mal cadenassés
Et s'en aller avec aisance
Voir plus loin si par hasard

Nous les voleurs
nous entrons partout
Nous sommes là tout près de vous
A la porte de vos maisons
Dans les magasins et aux informations

Nous les voleurs
sommes des galapiats
Mais ne vous inquiétez pas
Quand on dépouille on est pas des rats

Qui a dormi
dînera
Qui a dormi dînera

Ce qui est
à moi est à vous
Ce qui est à vous est à moi
Rien n'est vraiment à personne
Dans ce bas monde…
Tout est à tout le monde !

il était une foi...



l'humour juif, ça m'éclate...



piqué chez nawa


sur l'obus, au marqueur rouge : "with love from israel"

comme carte de voeux, on a déjà fait mieux...

100 000 euros, mon cul...




Comment devenir propriétaire ?

Les programmes « maisons à 100 000 € »
pourront être réalisés dans des territoires très différents au regard
de leur marché immobilier. La charte préconise trois types de montage,
afin d'apporter la solution la plus adaptée à chaque situation locale.

1. L'ANRU peut apporter une subvention à des
opérateurs qui construisent des logements en accession sociale à la
propriété. Cette subvention vient en déduction du prix de vente du
logement.

- En outre, dans le cadre du projet de loi « Engagement national pour le
logement », le Gouvernement a proposé qu'un taux de TVA de 5,5%, au
lieu de 19,6%, soit appliqué à ces opérations. Dans les quartiers où
l'ANRU intervient, et où le coût du foncier est généralement modéré, la
mobilisation des aides publiques permet donc de respecter l'enveloppe
de 100.000 euros.

- Enfin, les ménages peuvent bénéficier du prêt à 0% dont les montants ont été augmentés de 12% en février 2005.

2. Dans les communes qui ne sont pas en
rénovation urbaine, mais où le coût du foncier reste modéré, les
maisons à 100 000 € pourront être réalisées dans le cadre du dispositif
de location-accession PSLA. L'acquisition en location/accession se
déroule en deux phases.

- Au cours de la première phase (location), le ménage peut s'assurer de sa
capacité à faire face à une charge régulière de logement.

- Dans la seconde phase (accession), le ménage rembourse un emprunt et
bénéfice de garanties pour le protéger contre les accidents de la vie.

Ce dispositif de location-accession ouvre droit à un taux de TVA de 5,5% et permet ainsi de respecter l'objectif de 100 000 €.

Il donne lieu, en outre, à une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties pendant 15 ans.

Pour permettre à davantage de ménages de
bénéficier de ce dispositif sécurisant, le Gouvernement a décidé
d'étendre les plafonds de ressources applicables au PSLA.

3. Dans les autres communes, les ménages
disposant de ressources modestes auront la possibilité, grâce à un
mécanisme de dissociation du foncier et du bâti, de devenir
propriétaires de leur logement sans avoir, au moins dans un premier
temps, à acheter le terrain.

- Les ménages pourront bénéficier du prêt à 0% pour acquérir la maison.

- La commune mettra le terrain à disposition du ménage au moyen d'un bail à
construction qui sera assorti d'une option d'achat, que le ménage
pourra exercer à tout moment et notamment une fois qu'il aura remboursé
sa maison.

ha, si, avant qu'on dise encore que je triche : la preuve...

qui nique...

ça va vous changer la vie...

curieusement, les patients ne sont pas concernés par la réforme...

02/08/2007

à ceux qui naissent pions...

Renseignement et lutte anti-terroriste


Les services de renseignement sont activement engagés dans la lutte anti-terroriste, devenue une priorité. Le Livre blanc du Gouvernement sur la sécurité intérieure face au terrorisme (La Documentation française, 2006) rappelle l’importance de l’adaptation continue du dispositif français. En matière de prévention du risque, il insiste en particulier sur le renforcement des capacités des services de renseignement et de sécurité.



Renforcer les capacités de repérage







caméra de surveillance

© La Documentation française. Photo : Xavier Lewis.

« L’efficacité de l’activité des services de renseignement et de sécurité, de police ou de gendarmerie réside dans la capacité de ces services à anticiper l’action violente et à analyser l’ensemble des mécanismes qui concourent au développement du phénomène terroriste pour mieux le contrer. Cela justifie l’amélioration de nos capacités de surveillance des communications électroniques, la facilitation de l’accès des services de renseignement et de sécurité à certains fichiers administratifs et une meilleure identification des voyageurs dangereux.


Améliorer la surveillance des communications électroniques



Comme on l’a vu, les acteurs du terrorisme mondial sont familiers du réseau internet, car celui-ci leur offre une bonne discrétion. (…)


Le réseau internet comporte deux volets. L’un est ouvert. Il donne un accès libre à l’information à travers les sites web, certains chats, certains forums, certains blogs, dès lors que l’on se connecte aux bonnes adresses. L’autre est fermé. Il comporte notamment les messageries électroniques traditionnelles, les messageries instantanées, les comptes de téléphonie. L’accès à l’information est souvent protégé par des identifiants et des mots de passe.


La création, par la loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, d’une procédure de réquisition administrative des données de connexions auprès des opérateurs, sous le contrôle d’une autorité indépendante, permet aux services spécialisés d’agir plus efficacement et plus rapidement aux fins de prévention des actes de terrorisme. Le dispositif est activable 24 heures sur 24 en cas d’urgence.


Les services de renseignement doivent pouvoir identifier et sélectionner les informations dignes d’intérêt dans la masse de celles disponibles sur le volet ouvert d’internet. Ils doivent aussi pouvoir accéder, sous certaines conditions, à celles qui circulent sur le volet fermé.


Une adaptation de la loi du 10 juillet 1991 réglementant les interceptions de sécurité sera sans doute nécessaire, ne serait-ce que pour permettre de cibler, non plus seulement un numéro de téléphone prédéterminé, mais un individu, avec toute la palette des moyens de communication et des services qu’il utilise.



Nous devons en outre nous impliquer plus fortement dans l’entreprise de définition des normes auxquelles doit répondre internet. Pour cela, nous devons mener une politique d’influence plus déterminée dans les instances de régulation du réseau, tant sous l’angle de son développement opérationnel que sous celui de la recherche plus fondamentale, notamment afin de peser en faveur de choix techniques et juridiques permettant de limiter l’anonymat des échanges.


Autoriser l’accès des services de renseignement et de sécurité à certains fichiers administratifs "de droit commun"


La discrétion accrue des terroristes et leurs capacités de communication ou de déplacement dans un anonymat relatif sont des obstacles à l’action préventive efficace des services spécialisés. Ceux-ci doivent tenir compte de l’évolution du profil des nouvelles recrues. Ces dernières sont souvent soit inconnues au préalable des services de police, soit connues pour un passé délinquant de droit commun qui ne permet pas de préjuger d’un basculement vers le radicalisme islamiste.


Or, l’identification d’un terroriste avant tout passage à l’acte peut dépendre de la vérification d’un simple renseignement opérationnel, souvent dans l’urgence.


Jusqu’en 2006, les services de renseignement n’avaient pas légalement accès aux fichiers administratifs courants, à l’inverse de la plupart de leurs homologues étrangers. La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme leur a donné accès aux données personnelles contenues dans ces fichiers, gérés par le ministère de l’Intérieur, afin qu’ils soient en mesure de procéder aux vérifications qui s’imposent dans les délais opérationnels utiles.



Toutes les interrogations effectuées par les services de police sont conservées et placées sous le contrôle de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).Elles ne concernent que des données personnelles non sensibles, comme l'état civil ou l'adresse. L'accès éventuel à des données plus sensibles, comme celles contenues dans les fichiers bancaires, fiscaux ou sociaux, n'est possible que dans le cadre d'une procédure judiciaire.


Mieux identifier les voyageurs dangereux







Lille : la nouvelle gare TGV

© La Documentation française. Photo : Danièle Taulin-Hommell.

Pour les services de police chargés de la lutte antiterroriste, il est déterminant d’avoir accès à des informations sur les voyageurs se rendant de manière régulière ou prolongée dans les pays connus pour abriter des lieux de radicalisation, ainsi que sur les déplacements des individus déjà repérés.


Le Fichier national transfrontière (FNT) répond dans son principe à cet objectif. Son mode d’alimentation est toutefois devenu inefficace et obsolète. (…) En autorisant l’alimentation automatique du FNT à partir de la lecture optique des documents de voyage et des visas au moment du contrôle transfrontalier, la loi du 23 janvier 2006 a ouvert le chantier de la modernisation rapide de ce fichier.


Les fichiers des compagnies aériennes sont eux aussi une source d’information utile à la lutte antiterroriste. (…)


L’accès aux données de réservation, de contrôle des départs et de contrôle transfrontalier avant le vol permet aux services chargés de la lutte contre le terrorisme de procéder à des vérifications parfois plusieurs jours avant le déplacement. L’efficacité du traitement de l’information antiterroriste implique que ces données soient rapprochées entre elles et, dans certains cas, conservées dans un fichier unique. Dans tous les cas, elles doivent faire l’objet d’un « croisement » avec le fichier des personnes recherchées.



La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme a prévu que le régime relatif au transport aérien puisse être étendu aux déplacements internationaux maritimes et ferroviaires dès lors qu’une frontière extérieure de l’Union européenne est franchie.

la grosse comission...

chaud devant...

allez, colle!..

Bonjour à tous :

Les inscriptions à l'Université d'été sont ouvertes ; à ce jour, il y
a davantage d'inscrits que ces deux dernières années à la même
période, c'est une excellente chose....
Mais que les retardataires se rassurent, il reste encore de la place.

Parmi les participants des précédentes éditions, beaucoup ont été des
'récidivistes', qui ont vécu l'intérêt de suivre ainsi l'évolution,
année après année, des réflexions, débats, problématiques... au sein
d'Attac. Beaucoup ont pu aussi constater à quel point la participation
de plusieurs adhérents d'un même comité, éventuellement plusieurs
années de suite, dynamise et enrichit la vie du dit comité.

Nous avons beaucoup à approfondir sur nos propositions, contenues dans
la première édition de notre manifeste (c'est le thème de cette
UE...), à faire évoluer impérativement.
Nous avons à préparer ensemble les luttes qui nous attendent à la rentrée.

L'équipe de Toulouse a fait un énorme travail : pour la réalisation de
cette Université au Mirail (et pour permettre son ouverture à de
jeunes habitants de ce quartier), pour nous accueillir dans les
meilleures conditions (hébergement militant possible). Alors, les
inscriptions étant tous les ans tardives, et toujours très en retrait
du nombre final de participants, s'il vous plait, inscrivez-vous, ça
facilite la préparation pour les toulousains, mais surtout venez,
proposez à des amis syndicalistes, membres d'association... de venir
participer avec vous (l'université leur est ouverte, ils seront
bienvenus... et l'autre monde ne se fera ni sans nous, ni sans eux).


A bientôt à Toulouse, du 24 au 28 Août
Tous les renseignements sur
http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1012

Pour le bureau
Geneviève Coiffard-Grosdoy

PAN !.. tout f(l)eu...

a la guerre, les généraux sont ceux qui ont le moins peur...

sont ils pour autant les plus courageux ?..
certe pas, ils sont tout simplement les plus loin...

ça donne envie de partir...

du bon, du beau, du bocal...