30/01/2007

le grand sot...

dire que sarkozy traite la gauche d'immobiliste, au seul prétexte qu'elle est rétive à faire avec lui le grand bond en arrière...

plouc ?..

je viens d'un monde où le cheval était une force de travail
je viens d'un monde où le sulfate de cuivre, la fleur de souffre et la bouillie bordelaise était les produits phytosanitaires...
je viens d'un monde où tu avais ta pierre et ton couteau pour tuer la viande que tu mangeais...
je viens d'un monde où ta bêche et le fumier de tes animaux te faisaient manger à ta faim...
je viens d'un monde qui fonctionnait encore avec la cueuillete et la chasse...
je viens d'un monde où l'on piégeait et où l'on gluetait...
je viens d'un monde où il était possible de glaner et de grapiller...
je viens d'un monde qui tirait pitance des bords de route...
je viens d'un monde qui accompagnait les animaux paître...
je viens d'un monde qui promenait les oies...
je viens d'un monde qui ceuillait les fruits à la main...
je viens d'un monde où tu trouvais chez toi, sur le pas de ta porte des prunes, des poires, des pommes, des noix et des figues...
je viens d'un monde où tuer le cochon donnait l'occasion de visiter ses voisins...
je viens d'un monde où en hiver tu choisissait de te geler le ventre ou le dos...
je viens d'un monde qui avait des racines...
je viens d'un monde où il y avait toujours de la place dans le foin pour dormir...
je viens d'un monde où tu étrillait les vaches...


et je vis dans un monde où ce sont les vaches qui t'étrillent...

tu fichier...

sarkosy s'est encore écarté de sa fonction, ou plutôt il en a fait usage à son profit...

sur le plan législatif, ça s'appelle prévarication, mais sur le plan psychiatrique, le fait de confondre l'usage de la fonction avec son incarnation, comment ça s'appelle déjà...

aidez moi, j'ai comme un trou, là...

29/01/2007

ta colique...

le pape a tranché, l'abbé pierre ne sera pas sanctifié...
pas étonnant qu'hitler ai pu dire tout le bien qu'il pensait de l'église catholique dans "mein kampf"...

pas étonnant non plus qu'il n'y ait pas un seul navire de guerre qui ne soit béni au préalable par le clergé, pas étonnant que tous les corps d'armée aient leurs aumoniers ...

pas étonnant la prise de position du clergé pour abêtir l'intelligence sous le joug de la soumission...
pas étonnant que le clergé soit contre l'émancipation de la femme, ait été contre les grèves, contre la république espagnole, contre la révolution française, contre l'avancée du progrès par la science...

encore une fois, le clergé fait la preuve de son inutilité absurde...
la foi n'est pas une question de clergé, l'abbé pierre en est la preuve et c'est pourquoi il ne sera pas canonisé...
mais nous on s'en branle, c'est immaculé qu'on l'aime : sans auréoles...

bren de folie...

chiez dans la colle, ça ne sert à rien, mais au moins ça emmerde le décorateur...

à la loupe ...

les politiques après l'échec de la pilule du "oui" au référendum européen semblent avoir tiré l'enseignement du phénomène web et de son utilisation comme un média neuf...
il est même étonnant de voir qu'ils en ont tiré des modes d'action bien plus efficaces que les réflexions auxquelles les ont contraint l'élection de 2002...

la prise de possession est globale, l'information est omniprésente, ou plutôt la propagande...
il y en a même qui trichent un peu, les podcast sont légions, l'utilisation du web maximale...
aucun des partis "representatifs" n'a négligé l'influence de ce nouveau média...
la seule petite chose me semble t'il qui leur échappe tient au fait que le "oueb" est un média, certes mais un média plastique comme il n'en a pas éxisté auparavant, il ne se subit pas exclusivement, il apprends aussi à se faire une opinion pour se retrouver dans cette jungle d'information foisonante...

la campagne du "non" n'a pas seulement été gagnée par la circulation de l'information sur le net, mais par son appropriation, sa comprehension et sa diffusion par ses lecteurs devenus acteurs...

c'est le principe de cette action qui échappe pour le moment à nos élites politiques, à nous de décortiquer l'entourloupe si entourloupe il y a et de faire circuler ce qu'on a vu ou cru voir...

peau lisse à contact rugueux...


article 1 du Code de déontologie de la police : “La police nationale concourt, sur l’ensemble du territoire à la garantie des libertés… au maintien de la paix et de l’ordre public, et à la protection des personnes et des biens.”
le reste est consultable ici...

le rôle qu'on attribue à la police est bien différent,il suffit de considérer le simple changement d'uniforme de la police pour s'en convaincre, pour une fois que l'habit fait le moine...

on est passé en moins de trente ans d'une police en costume avec képi, à une police en casquette souple en survètement avec arsenal incorporé...
toute la différence entre la défence de l'ordre social, et la défence d'un certain ordre social par la répression... vers la robocopisation des forces de police...
la para militarisation de la police illustre bien la dérive que l'état veut donner à son utilisation comme force de repression sociale...
un usage en exacte corélation avec l'usage que souhaitent en faire les parangons du libéralisme à outrance qui demandent à force cri, la dérégulation de tous les mécanismes sociaus et du pouvoir de l'état, mais ne cessent de demander à celui ci d'éxercer un pouvoir régalien de plus en plus coercitif et répressif...

de l'air...de rien...

allez chez sarko TV, vous saurez enfin pourquoi vous ne l'aimez pas...
lisez, lisez, tout y est bon, le cochon...

aide toi et .... t'aidera.

"L’UMP prépare un projet politique pour la France, fondé sur une vision pour notre pays. Ce projet a une ambition culturelle ; mieux, il est fondamentalement culturel. Redresser notre économie, assurer le plein emploi, donner une place à chacun, rendre la réussite accessible à tous, moderniser et ouvrir notre démocratie, notre projet n’a en réalité qu’un seul objectif : que la France soit de nouveau une terre qui brille, qui brille dans tous les domaines, et notamment dans la science, les arts, les lettres et la culture."


"Je crois dans le rôle de l’Etat et des collectivités territoriales – ô combien plus engagées d’ailleurs – pour soutenir la culture. Mais si la France a été, de longs siècles durant, l’un des foyers les plus prospères de la culture, ce n’est pas parce qu’elle a eu Louis XIV ou Malraux, c’est d’abord parce qu’elle a eu des artistes, et les plus grands."

les mêmes qui cassent le rock ou le rap comme n'étant pas une culture...
disent maintenant que le domaine de la culture n'est pas affaire publique ou de mécénat...
st exupery disait dans "citadelles" : "quand une cité veut un sculpteur de génie, il lui faut former mille sculpteurs"...

la KULTUR...

" L’école et les médias sont les deux leviers principaux de la démocratisation culturelle et de la diffusion de notre culture dans le monde. Pouvons-nous continuer à avoir des structures ministérielles aussi éclatées ? Je ne le crois pas. Il faut regrouper la direction des médias, le ministère de la culture et l’Education nationale sous l’égide d’un seul ministère. Grâce à cela, la culture bénéficiera d’un budget renforcé, de capacités stratégiques supérieures et son poids politique sera incontournable."

plus je le lis plus il me fait peur celui là...
dire qu'il se présente comme une alternative à LE PEN...
quand il entend parler de culture, il sort pas son revolver, il sort son abrutisseur...

avis de recherche...

c'est moi ou on voit tout d'un coup beaucoup moins de flics...
l'année dernière on ne pouvait plus faire un pas sans en voir et avec l'hiver, on dirait qu'ils ont disparu...
plus un contrôle, plus un radar...
s'il se passe quelque chose en ce moment, qu'on me le dise...

ça me sert d'os...

les religions ne sont conciliantes que tant qu'elles n'ont pas les moyens de faire autrement, dès qu'elles sont dans un rapport de puissance nécessaire, elles en ont fini d'être bienveillantes et débonaires pour se révéler comme les tyrans sociaux dont elles ont vocation...

le prix à payer à la morale commune qu'elles pronent est celui de l'oubli de la pensée au bébéfice de la sourde obéissance...

c'est peut être pour celà, que notre très cher sarkozy veut un retour aux valeurs de la "spiritualité"... obéir sans réfléchir...

26/01/2007

dément tellement...

le seul vrai volet écologique du programme de nicolas sarkozy, c'est sa science consommée de la récupération...

je suis fénéant, et mal informé, alors je ne fais que tenter lançer des contre feux et de décrypter ce que peut signifier l'engagement écologique de circonstance d'un nicolas sarkosy, je vous engage à continuer vous même ce démontage...

Pendant longtemps, notre famille politique a regardé l'environnement comme une question patrimoniale : elle l'a géré avec sérieux et application.
c'est sûr y a qu'à voir le dévellopement des surfaces cultivés en OGM, AZF, le dévellopement effréné des solutions alternatives d'électriciré, la démente expansion du ferroutage etc...
Nous n’avons pas à rougir de notre bilan, cela ne veut pas dire qu'on en est satisfait. La droite est à l’origine de toutes les grandes lois qui structurent la politique environnementale de la France : qualité de l’air, politique de l’eau, gestion des déchets, sécurité industrielle et j’en passe. C’est la droite qui a créé le premier ministère de l’environnement, les parcs nationaux, le conservatoire du littoral.c'était quand même une autre droite plus père de famille que l'ultra libérale que sarkozy nous propose et bien souvent quand il était trop tard...

De cette période, la droite a gardé l’image d’une bonne technicienne de l’environnement.
Mais elle n’a pas pris la mesure des trois bouleversements sociologiques majeurs créés par l'ampleur et l'internationalisation des inquiétudes environnementales actuelles :

- d’abord, la défiance ou le soupçon à l’égard du progrès et du développement, en tout cas au regard de leurs emballements. Les orphelins de la pensée marxiste-léniniste se sont évidemment engouffrés dans la brèche la défiance ne serait elle pas née de l'opacité entourant toutes les décisions qui touchent à l'environnement plutôt que du contexte politique : nitratisation des nappes phréatiques, gestion de la crise de tchernobyl dont certains se sont réjouis qu'elle aie eu lieu dans le bloc soviétique, persuadés de l'opacité des processus en cours), crise de la vache folle, du sang contaminé etc...

- ensuite, une perception aiguë que les nuisances environnementales se jouent évidemment des frontières, qu’elles sont de plus en plus diffuses, qu’elles échappent à l’action publique. qu'elles échappent à l'action publique ! .. c'est la meilleure, alors qu'elles prolifèrent par absence de réglementation publique L'importance des risques ressentis fait que l’écologie est devenue une question globale, une question de société. Les politiques sectorielles et gestionnaires ne suffisent pas pour y répondre ;à fortiori pour la qualité de l’air, la politique de l’eau, la gestion des déchets, la sécurité industrielle ?

- enfin, la prise de conscience que les phénomènes s’accélèrent, et que l’écologie est bien sûr un devoir pour préserver l’avenir des générations futures, mais aussi un besoin pour les générations d’aujourd’hui. Avec la multiplication des catastrophes climatiques, tempête de 1999, canicule de 2003, ouragan Katrina, l’exigence écologique n’est plus seulement perçue comme une évidence scientifique, mais comme un besoin vital. vision réductrice de l'écologie au simple dérèglement climatique, étonnant, non...

Les Français s’inquiètent ainsi de plus en plus des conséquences, sur leur santé, des pollutions urbaines, de la qualité des sols, de certaines substances chimiques. et c'est pour celà qu'on commence à en parler en politique, sinon, allez vous faire foutre, il y a seulement cinq ans on vous soutenais mordicus, si je ments je vais en enfer, que le réchauffement climatique était dû aux pêts des vaches...

[...]

Et c’est parce que l’écologie est une question qui touche la vie quotidienne de nos concitoyens qu’elle est devenue une question de justice. un levier puissant pour attirer le vote des imbéciles

Il y a, dans notre pays, des inégalités majeures devant l’environnement. quelle découverte !..

Elles sont professionnelles, parce que les risques d’accident et de maladie liés à l’environnement professionnel sont variables selon les métiers. je ne dirais rien sur l'amiante, ou sur la silicose qui est devenue une maladie professionnelle qu'à partir du moment où il n'y a plus eu de secteur minier en france.

Elles reposent aussi sur des différences de richesse. Vivre à l’écart du bruit, accéder aux espaces verts, consommer des produits issus de l’agriculture biologique, tout cela a un coût et reste inaccessible à bien des Français. d'autant plus injuste, que c'est ceux qui peuvent s'en mettre à l'abri qui sonrt en général les pire pollueurs en matière de CO2


Il faut que l’écologie garantisse à chacun le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, comme le prévoit désormais la Constitution. celle qu'on a failli abandonner Il faut qu'elle donne des motifs d'espérance, là où l'avenir n'est plus perçu que comme une succession de menaces. Il faut qu'elle devienne une troisième dimension de notre pensée et de nos actions, aux côtés de l'économique et du social.


Nos réponses ne peuvent plus se contenter d’être techniques. Les plans ne peuvent pas continuer à succéder à d'autres plans, sans jamais dégager ni perspectives, ni priorités, ni calendrier : plan canicule, plan climat, plan légionellose, plan asthme, plan bruit, plan éthers de glycol….putain j'ai rien dit là

La droite doit renouveler en profondeur sa perception de l’écologie. Elle doit faire plus et mieux que vilipender les Verts, qui à la vérité ne représentent qu’eux-mêmes. et ta soeur Elle doit proposer un projet d’écologie populaire à la hauteur de la place que la question écologique tient (à pris sous la pression notemment des verts) désormais dans la vie de chaque citoyen.


La première rupture que doit impulser notre projet, c’est de cesser d’avoir peur.

La peur ne vient pas de la connaissance du danger. Elle vient du sentiment qu’ont les Français que la vérité leur est dissimulée, ce qui est vrai que les moyens d’expertise ne sont pas à la hauteur des risques et que, par voie de conséquence, les bonnes décisions ne sont pas prises.

Il n’est pas normal, dans une grande démocratie comme la nôtre, que le secret continue de régir l’action de l’administration, et, à la vérité, des élus qui la dirigent. Des erreurs comme celles de l’amiante, le mystère qui entoure le trajet exact du nuage de Tchernobyl, ne sont plus acceptables. dingue, on se demande qui a lancé la construction des collèges, lycées, hôpitaux truffés d'amiante alors que le risque était déjà connu...

La transparence de l’information doit devenir la règle. C’est une nouvelle culture pour l’administration. C’est une nouvelle éthique pour la classe politique.

Le pouvoir constituant a eu raison de donner au principe de précaution une valeur constitutionnelle. Ce principe ne constitue ni un arrêt du progrès technique, ni une défiance devant la science. Il est un principe de prudence renforcée qui consiste, devant une innovation technologique envisagée, à se donner les moyens de mieux en connaître les risques, de mieux les prévenir, et de mieux analyser les avantages et les inconvénients du progrès proposé. Il n’est pas un principe d’inaction, mais au contraire un principe d’action. S’il avait été appliqué, il aurait évité bien des drames. on croit réver, bové est jeté en prison pour avoir raison, cest bien ce que je lis...

Je propose qu’en matière environnementale, nous nous dotions d’un comité national du même niveau, de la même indépendance, de la même autorité, que le comité national d’éthique. c'est sûr de ce niveau là au moins et nous voilà bien protégé... un ordre consultatif des scientifiques aussi...

Il y a un certain nombre d’incertitudes scientifiques : les téléphones portables sont-ils nocifs ? que savons-nous réellement des OGM ? Quel est le bilan écologique des biocarburants ? Il y a aussi des risques pour lesquels les Français ont le sentiment d'être mal informés et mal protégés. Hier l’amiante ; aujourd’hui certaines substances toxiques. il est temps d'y penser, au moment où les français sont tous équipés de téléphones portables et bienb addicts...

Il faut qu’un comité indépendant, réunissant les meilleurs spécialistes de notre pays, pouvant s’autosaisir ou être alerté par tout citoyen, ségolène enfoncée tu te rends compte, un seul et simple citoyen pourrait déclencher tout ça... puisse donner sur ces sujets un avis et des recommandations, avec une autorité suffisamment grande pour que les citoyens aient confiance et que les pouvoirs publics ne puissent pas les ignorer. pas faire qq chose, non ne plus l'ignorer comme jusqu'à maintenant, quoi, tout ça pour ça...

Dans le domaine du nucléaire, il faut créer un droit à l’information de nos concitoyens et doter notre démocratie d’une instance indépendante d’évaluation des risques. c'est pas la meilleure (Le silence autour de) La sécurité nucléaire est assurée de manière remarquable dans notre pays. La création d’une instance indépendante n’en est pas moins nécessaire pour garantir à nos concitoyens le sérieux du dispositif français. Cette instance exercerait la mission de « CADA du caca nucléaire ». Elle ferait le tri entre les documents communicables aux citoyens et ceux qui ne peuvent pas l’être pour des raisons bien compréhensibles de sécurité nationale. quel changement, on parle pas de bilan objectif, mais de quel genre de document diffuser, une vraie révolution .

Enfin, il faut que nous nous donnions les capacités d’expertise nécessaires à l’évaluation et à la prévention des risques. parce que jusqu'à maintenant, on a bricolé, on a poussé ça à la petite semaine...

allez, j'arrête, ça me dégoutes... mais soyez plus virulents que moi, continuez, l'original se trouve sur sarko TV.

Le nombre de cancers liés à l’environnement est estimé à 20%. La bronchiolite du nourrisson augmente de manière spectaculaire. Il est vraisemblable que les produits utilisés dans l’agriculture ont une influence nocive sur la santé des agriculteurs. Sur tous ces points, nous avons des présomptions, des inquiétudes, mais nous demeurons démunis de connaissances exactes.

Il faut que la France se dote, en matière de santé environnementale, d’une véritable filière de formation, de structures de recherche, de moyens matériels et humains adaptés à l’importance de l’enjeu.

Et il faudrait permettre à chaque Français qui le souhaite de faire noter dans son dossier médical partagé les données environnementales le concernant, en particulier celles qui sont relatives à son métier. Cela permettrait d'améliorer l’information des patients sur les mesures de prévention et de prudence qu’ils peuvent prendre, et d'accroître la connaissance scientifique, si ces données pouvaient être récupérées et traitées à grande échelle, de manière anonyme naturellement.


La deuxième rupture, c’est de réconcilier les Français entre eux.

Ce que les Verts ont fait de pire à l’écologie, c’est de braquer les uns contre les autres ceux qui avaient toutes les raisons de se réunir autour de l’écologie. Il faut être singulièrement doué pour réussir à opposer les chasseurs et les protecteurs de la nature. Il ne faut avoir aucun sens de la terre pour penser que les agriculteurs se satisfont des pollutions agricoles, dont ils sont les premières victimes. Il faut vraiment détester l’entreprise pour penser qu’elle est par nature hostile à l’écologie, alors que, depuis 20 ans, les entreprises sont peut-être les acteurs qui ont pris le plus d’initiatives pour tenir compte des préoccupations environnementales.

On peut parler des problèmes, sans désigner immédiatement des coupables.

Oui, il y a un problème avec l’industrie chimique : pas avec les industriels, pas avec les entreprises, mais avec le nombre très important de substances qui existent et dont nous ne connaissons pas la toxicité, tout simplement parce qu’elle n’a pas été étudiée.

Oui, il y a un problème avec les pollutions agricoles. Les agriculteurs en sont les premiers conscients puisqu’ils ont déjà entrepris des efforts pour réduire ces nuisances.

Oui, il y a un problème avec les transports. Celui qui se déplace en voiture individuelle émet beaucoup trop de gaz carbonique par rapport à celui qui utilise les transports communs. Et il y a trop de trafic routier de marchandises. On peut dire cela tout en reconnaissant que la politique publique des transports a largement contribué à cette situation ; et tout en sachant que la voiture individuelle restera un mode incontournable de déplacement.

Notre proposition, cela doit être de passer d’une écologie de la division à une écologie de la conjugaison, c’est-à-dire une écologie où chacun prend sa part des efforts et retire sa part des bénéfices.

Pour cela, il faut rompre avec la logique pointilliste (un plan nouveau, mais invisible chaque semaine) au profit d'une vision d’ensemble construite sur des objectifs et la mobilisation de tous.

Notre projet pourrait être le suivant : engager en cinq ans les actions nécessaires pour que TOUS les problèmes écologiques de la France soient résolus D'ICI UNE GENERATION, (deux pour le climat) : agriculture, déchets, biodiversité, risques industriels, santé environnementale, effet de serre...

Cette politique ferait l’objet d’une évaluation régulière. C'est la culture du résultat.

Elle articule le temps politique avec le temps environnemental.

Elle impliquerait tous les acteurs de la société : c’est ainsi qu’elle serait mobilisatrice. Nous aurions l'adhésion populaire nécessaire pour trouver, au cas par cas, avec les partenaires concernés, les solutions aux principales difficultés qui sont les nôtres en matière environnementale : pollutions agricoles, primat du transport routier, risques industriels… Et nous obtiendrions un infléchissement de certains modes de vie des ménages, qui est nécessaire.

Je crois dans la responsabilisation des acteurs à condition qu’elle se conjugue avec l'équité.

Je pense que les associations ont joué déterminant dans la prise de conscience planétaire des enjeux écologiques. Il faut les soutenir. Mais je pense aussi qu'il faut impliquer tous les membres de la société à la définition de nos politiques.

Cette nouvelle écologie doit être pragmatique. Il n’y a pas les instruments de la gauche d’un côté, taxation et réglementation, les instruments de la droite de l’autre, incitation et mécanismes de marché. Ou alors, c’est que nous n’avons pas compris la place que tient désormais l’écologie dans l’esprit de nos compatriotes. Notre but doit être de réussir. Pour cela, nous ne devons être esclaves d’aucune méthode. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Tout dépend des cas.

Au Japon, la politique de réglementation rigoureuse de l’efficacité énergétique des produits a pour résultat que les entreprises japonaises sont très en avance sur le marché des produits verts, notamment dans le domaine des transports.

Les droits d’émission de gaz à effet de serre ont constitué une innovation très intéressante. Les mécanismes de marché sont une bonne solution pour certaines questions. Il faut les envisager par exemple dans le domaine agricole.

Quant à la fiscalité écologique, elle présente la caractéristique de voir ses recettes diminuer à mesure que les comportements se modifient. Mais c’est justement son but. Alors assumons-le !

Il faut utiliser davantage les instruments de la fiscalité écologique, mais en les réservant à ce qu’ils doivent être : un moyen d’internaliser le coût des nuisances environnementales afin d’influer sur les choix économiques des acteurs.

Dans le même esprit, il faut développer les incitations fiscales favorables à la protection de l’environnement. Il est incohérent que certains comportements écologiques coûtent aujourd’hui plus chers que les comportements non écologiques. Il faut encourager de manière très significative l’achat des véhicules plus propres, les travaux d’isolation dans les logements, l’équipement des ménages en chauffe-eau solaire ou en citerne de récupération des eaux de pluie. Dans le même esprit, les tarifs des services publics locaux devraient être réellement modulés en fonction des consommations réelles, à charges de famille égales, et les économies récompensées.


Si nous voulons sortir du dilemme sans fin entre l’écologie et la croissance économique, il faut proposer de faire de l’écologie un moteur de celle-ci. C’est le troisième axe d’une écologie populaire.
Il est absurde d’opposer l’écologie, la croissance et le progrès. La croissance économique commence toujours par entraîner une amélioration générale de l’état sanitaire d’un pays et d’une population. Nos villes n’ont plus rien à voir avec celles du Moyen Age ou même du XIXème siècle. Au cours des années récentes, c’est un fait que les qualités de l’air et de l’eau se sont améliorées en France. Et les pays les moins avancées souffrent aujourd’hui de nuisances environnementales qui sont directement liées à leur état de sous-développement.

Mais il est tout aussi faux de croire ou de faire croire que la croissance va nous permettre de résoudre toutes nos difficultés. En matière d’écologie, la science et la croissance sont une partie du problème, et une partie de la solution. C’est à l’action politique qu’il revient d'orienter dans le bon sens.

Il existe un champ considérable d’activités nouvelles et de créations d’emplois dans le domaine environnemental : transfert de technologies propres vers les pays en développement, entretien des paysages, loisirs de pleine nature, recyclage, travaux dans les logements, énergies renouvelables, recherche et développement de produits écologiquement performants. Une partie de ces emplois sont par nature non délocalisables. La France compte déjà 400 000 emplois dans ces activités, dont la croissance annuelle est de 3% par an, c’est-à-dire l’objectif général de croissance qui pourrait permettre à notre pays de retrouver une situation de plein emploi. Conjuguons la croissance et l’écologie plutôt que de les opposer.

Mais je veux le dire clairement : d’autres pays ont pris avant nous les initiatives nécessaires pour positionner leurs entreprises sur les marchés les plus porteurs. C’est le cas de la Suède, du Danemark, de l’Allemagne, du Japon ou encore du Brésil, qui a développé une politique ambitieuse en matière de biocarburants.

Il faut donc que les pouvoirs publics prennent les mesures utiles pour que la France, qui en a le potentiel, s’engage elle aussi dans cette voie prometteuse.

A cet effet :

- il faut soutenir bien sûr la recherche et le développement. Les industries de défense et l’aéronautique ont été les principaux moteurs de l’innovation technologique au XXème siècle. L’écologie devrait jouer le même rôle pour le XXIème siècle ;

- il faut ensuite stimuler la demande en produits et services écologiques. C’est le rôle notamment des incitations fiscales ;

- il faut enfin faire baisser les prix des produits propres par rapport aux produits qui le sont moins. Il est aberrant qu’un bus fonctionnant au GPL coûte 15% de plus qu’un bus fonctionnant au diesel ; et tout aussi aberrant que le coût d’une voiture électrique soit supérieur à celui d'une voiture à essence ; incompréhensible également que la France importe 70% des produits bio qu’elle consomme, parce que le marché du bio est trop étroit pour compenser les surcoûts supportés par les agriculteurs.

Les collectivités publiques peuvent jouer un rôle important pour faire baisser les prix des produits verts et faire ainsi démarrer les marchés. Il faut pour cela qu'elles mettent en œuvre une politique d’achats publics éco-responsables. La flotte publique devrait être composée, au fur et à mesure de son renouvellement, uniquement en véhicules dits propres. Les bâtiments de l’Etat devraient recourir à l’électricité verte et respecter les normes HQE (haute qualité environnementale). Et l’on créerait un réel marché du bio français qui ferait baisser les prix, si les cantines publiques s’approvisionnaient davantage en produits issus de l’agriculture biologique.


Dernière orientation clé : il faut revoir nos structures de gouvernement et élaborer une stratégie d’action internationale dans le domaine de l’écologie.

A l’évidence, le ministère de l’écologie et du développement durable n’est pas calibré à la hauteur des enjeux qui sont les siens et de la place prise par l’écologie dans notre société. C’est un ministère sous-doté financièrement (0,25% du budget de l’Etat), sans corps d’encadrement dédié, dont les structures déconcentrées sont modestes et qui coordonne un patchwork d’organismes, sans réelle capacité d’impulser l’ensemble. On ne peut pas à la fois proclamer que l’écologie, c’est important et accepter cette situation. Il faut créer un grand ministère de l’écologie regroupant au minimum l’énergie, les transports et l’équipement. Ce sont en effet les questions les plus déterminantes.

La France doit se doter d’une filière scientifique de formations courtes et longues dans le domaine de l’environnement. Il n’y a pas aujourd’hui de cursus universitaire, ni de grande école officiellement chargés de former des ingénieurs de l’environnement, même si certaines écoles ou universités peuvent prétendre s’en approcher.

Nous devons par ailleurs nous doter d’une stratégie d’influence au niveau international. Ce sont dans les négociations internationales que se jouent les questions les plus difficiles, à commencer par celles relatives au climat. Il faut que les Français soient beaucoup plus présents, pas seulement pour fixer des principes, mais aussi pour faire connaître et prévaloir, dans les comités d’experts, nos normes, nos diagnostics et nos solutions techniques. C’est l’un des enjeux de la création d’une filière de formation. L’écologie doit devenir partie prenante de l’intelligence économique.

L’écologie est à l’interface de problématiques très délicates : la mondialisation, le développement, le commerce international. Ce qui est en train de se jouer doit faire l’objet d’une bonne compréhension et d’une excellente interprétation.

Il faut naturellement faire tout notre possible pour amener les Etats-Unis à s’engager sur des objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. L’Union européenne, que l’on entend beaucoup trop peu sur ce sujet, doit agir de tout son poids pour les en convaincre.

Il faut concilier le développement des échanges avec le respect de l’environnement. La mondialisation humaine, c’est une mondialisation qui ne perd pas en dégradation de l’environnement, ce qu’elle gagne en croissance et en rapprochement des cultures.

Et puis, les pays développés ne peuvent pas à la fois être en concurrence sur le terrain des salaires et sur celui des normes environnementales, accepter toutes les contraintes et voir partir tous les emplois. La Chine, l’Inde, le Brésil, ne sont plus des pays très pauvres auxquels il faut tout consentir. L’OMC doit intégrer les questions environnementales dans la négociation des accords commerciaux.

Pour les pays très pauvres, il est de leur intérêt, et donc du nôtre, de ne pas freiner leur développement, car les problèmes environnementaux et sanitaires qui sont les leurs sont des problèmes de pays insuffisamment développés. Nous devons poursuivre nos efforts commerciaux en leur faveur et, en échange, accélérer nos transferts de technologies propres. C’est une politique gagnant-gagnant.

La stratégie internationale de la France pourrait porter sur la création d’un mécanisme permettant de mieux intégrer dans le prix des produits, ne serait-ce au départ qu’à titre d’information, le prix d’une denrée qui est devenue très rare, mais qui n’est jamais prise en compte : le droit d’émettre du carbone. Un produit chinois serait beaucoup plus cher si l’on intégrait au calcul de son coût les atteintes à l’environnement entraînées par sa production et par son transport.

Il faut par ailleurs que la France, qui est très riche en la matière du fait de la diversité de son territoire et de sa présence outre-mer, use de son influence pour renforcer la protection internationale de la biodiversité. L’érosion de la biodiversité s’accélère dans le monde, entraînant la perte, pour toute l’humanité, de possibilités considérables de découvertes. Il faut vraiment stopper les atteintes à la biodiversité.


Mes chers amis, je voudrais terminer notre Convention en évoquant la question de l’énergie. C’est actuellement le sujet le plus important, pour des raisons qui tiennent à la fois à l’urgence du problème du changement climatique, mais aussi à l’épuisement des réserves en hydrocarbures et aux enjeux de la sécurité de notre approvisionnement.

Je voudrais formuler quatre propositions principales, tout en rappelant que l'UMP revendique la contribution essentielle du nucléaire à notre bilan énergétique et écologique.

- premièrement, la première source d’énergie, ce sont les économies d’énergie. Nous pouvons obtenir grâce à elles des résultats rapides sur nos émissions de gaz à effet de serre et notre facture énergétique. Je propose deux mesures simples parmi d'autres : d’une part, une incitation fiscale ou un prêt à taux zéro pour l’isolation de tous les logements anciens. Cela permettrait de réduire de 10% nos émissions, soit la moitié de toutes les émissions de l’industrie ; d’autre part, un mécanisme d'incitation au covoiturage, grâce à des chèques-transports de l'entreprise ou à des mécanismes fiscaux ;

- deuxièmement, il faut développer bien sûr les énergies renouvelables en sachant qu’elles ne pourront pas tout régler. Aujourd’hui, il n’y a pas de solution unique à l’équation énergétique. Si l’on excepte l’hydroélectricité, les énergies renouvelables représentent environ 6% de notre consommation contre 15% en Allemagne. Il faut franchir le seuil des 10% en encourageant la biomasse, le solaire, l'éolien l’éolien, notamment offshore ;

- troisièmement, il faut se souvenir que ce n’est pas parce que nous avons du nucléaire, que nous ne sommes pas dépendants vis-à-vis des hydrocarbures. 98% du secteur des transports fonctionne avec le pétrole. C’est une situation qu’il est urgent de mesurer pour en anticiper les suites. Nous devons développer une diplomatie européenne du pétrole pour sécuriser notre approvisionnement. Et la France devrait prendre l’initiative d’une politique européenne de l’énergie, dans le but notamment d’accélérer les programmes communs de recherche en faveur des véhicules plus propres. Le programme Airbus de ce début de siècle devrait être la pile à hydrogène ;

- enfin, il faut repenser notre politique des transports. Les émissions de gaz à effet de serre causés par les transports augmentent de 2% chaque année en France. Ce n’est pas compatible avec nos engagements de Kyoto. Il faut réussir le découplage entre la croissance économique et les émissions de CO2.

Cela passe, d’une part, par une politique de transports en commun beaucoup plus ambitieuse, avec des équipements plus sûrs, plus confortables, et beaucoup plus fréquents, y compris la nuit.

D’autre part, il faut encourager le transport ferroviaire de marchandises et les autoroutes de la mer dans un cadre européen. Le fret ferroviaire représente 67% du transport total de marchandises en Suisse contre 13% en France. Si c’était la Hollande, je comprendrais qu’on nous dise que ce n’est pas reproductible. Mais si la Suisse y arrive, on ne voit pas pourquoi nous n’y parviendrions pas.

Il ne faut pas se tromper sur la portée de ces propositions. Il faut plusieurs années, voire même plusieurs décennies, pour infléchir une politique des transports. Si nous voulons développer le ferroutage, et je le propose, il faudra changer notre processus décisionnel en matière d'infrastructures. Cesser de reprendre systématiquement les schémas de nos prédécesseurs, parfois engagés depuis de longues années, et entreprendre au préalable une réflexion stratégique sur ce que nous voulons. Faut-il doubler l’autoroute du sud et l’autoroute du nord, comme on le prévoit actuellement, ou créer un axe nord-sud de transport ferroviaire des marchandises ? La question mérite d’être posée.


Pas plus que d’autres défis, la dégradation de l’environnement n’est pas une fatalité. Le Japon, la Suède, l’Allemagne, la Suisse, tous ces pays ont montré qu’il existait des solutions aux problèmes que nous avons à affronter. Inspirons nous de leur exemple pour être au rendez-vous des enjeux de l’écologie.

Notre imaginaire de l’avenir est si pauvre. Il est fait d’une accumulation de menaces, alors qu’il faut donner des espérances.

C’est pourtant un siècle extraordinaire qui commence. Un siècle où vont se réinventer tous nos schémas de pensée. Notre pays ne doit pas manquer ce tournant.

Penser loin, agir vite. C’est la seule ambition qui soit à la hauteur de la France.


Pour compléter le point de vue de Nicolas Sarkozy sur l'écologie, vous pouvez lire le second article, ou encore l'article sur le monde rural (ici) ou encore le discours aux jeunes (ici) .

Vous retrouverez notamment la proposition de Nicolas Sarkozy de créer une « pastille bleue », qui serait attribuée aux véhicules dits propres et qui leur ouvrirait droit à certains avantages comme le stationnement gratuit et la réduction des tarifs de péage.

ou encore du lien entre agriculture et environnement ou du rôle de la jeunesse pour sauver la planète.

Nicolas Sarkozy a signé le pacte écologique de Nicolas Hulot. Vous pouvez lire la lettre qu'il a adressé à Nicolas Hulot en cliquant ici

AUTREMENT DIT...

il n'y a pas d'outre monde...

ce que nous dit la philosophie par la bouche de Clément ROSSET...

de platon à guy debord, les hommes exellent dans l'art de détourner le regard.
il y a ceux de mauvaise foi, qui se trouvent des excuses et incriminent le destin, en se disant "au délà de mon èxistence, de mes actes, trône une vie révée, la mienne, celle que je n'ai pas eu ou qui m'était promise et qui peut être m'attends ailleurs, comme la récompense ou le salaire de la malchance"...
mais il y a aussi les paranoïaques, les révisionistes, les théoriciens du complot, toutes ces consciences malheureuses qui croient détenir, comme l'envers du décor, la vérité que d'autres, censément nous dérobent; il y a les nostalgiques, pour qui avant, c'était le bon temps, à l'image de Rousseau, qui oppose l'enfance à l'histoire; il y a les révolutionaires pour qui l'avenir c'est l'utopie, et il y a les conservateurs pour qui l'avenir c'est le passé; il y a les esprits libres, qui dénoncent ce qu'ils appellent, comme par hasard la "pensée unique"; les altermondialistes, pour qui un monde autre est possible, ou les marxistes, pour qui un autre monde est nécessaire, il y a les fous, qui se trompent de monde et disent nimporte quoi, mais il y a aussi ceux qui les jugent et les enferment, comme si eux mêmes ne le méritaient pas ; il y a les précieuses, ridicules, qui font des chichis pour ne pas apeller un chat un chat; il y a les cocus qui se persuadent, malgré l'évidence, que leur conjoint ne leur ment pas, il y a les jaloux, qui à l'inverse, demandent presque à l'autre d'être coupable et il y a ceux qui, préférant l'image à la vie, se refont le corps ou le visage pour leur conserver des traits juvéniles; bref, il y a tous ceux qui croient, sans rire, échapper à leur destin, alors que leur destin c'est de mourrir, et qu'on est toujours ponctuel à ce rendez vous là...

24/01/2007

c'est pas chou...

Le ministère de l’Economie et des Finances a annoncé l’autorisation de la commercialisation de biocarburants depuis le 1er janvier. Objectif : l’approvisionnement en carburant vert, distribué en septembre prochain dans les stations-service. Christian Dequidt, producteur de lin à Fervent dans le Pas-de-Calais, n’a pas attendu le dernier mondial de l’automobile à Paris pour rouler bio. Le 6 janvier, il prendra pour la quatrième fois le départ du « Dakar » avec sa « moto végétale », devenue l’ambassadrice de ses convictions.

on est dans une époque épique...

histoire d'un con...

c'est l'histoire d'un con ...
qui regarde le documentaire d'AL GORE et le trouve édifiant...
comme il est chef d'entreprise, il décide vite de changer la machine à café pour pouvoir utiliser du café en paquet, plutôt qu'en dosettes, parceque ça fait moins d'emballage...

et qui tout fier prend l'avion et s'en va faire en vacances pour une semaine, une rando en skydoo dans le désert blanc canadien...

voilà, l'écologie comme la voie nicolas HULOT et comment il l'inculce à plus con que lui...

c'est l'histoire d'un con...
qui me l'a racontée à midi en parlant de son patron et m'a pris pour un imbécile quand j'ai haussé les épaules...
mais moi au contraire de lui, je m'en branle, j'ai pas d'enfants, je compte pas en avoir et je crois pas au bonheur, alors pour me décevoir...

ITE MISSA EST...

aprés s'être dévoué aux "pas un radis" l'abbé s'en est allé au PARADIS...

les temps changent...

le brrrrrr! HULOT est terminé...
petite histoire drôle
la sécu me rembourse 70 % de mes dépenses de santé, pour ne pas avoir à payer les 30% restants, je paye une mutuelle qui me côute par an autant que me côute la sécu...
et pourtant elle ne me rembouse que moins de la moitié que ce que la sécu me rembourse (les 30% restants)...

ce qui veut dire que pour le prix que la sécu et ma mutuelle me côutent, si je versait tout à la sécu et qu'elle continue à me rembourser comme elle me rembourse, je recevrais pour chaque acte médical, 40 % du montant de ce qu'il à couté...

admettons que la sécu garde ces 40 % ce qui serait logique, combien de temps nous rabatrait t'on les oreilles avec son déficit, avec le côut exorbitant de la CMU, avec toutes ces saloperies que l'on brandit pour nous l'enlever...

et notez le bien bien, sans que ça me côute un rond de plus...ce qui est magique...
sans non plus agraver le côut de fonctionnement de la sécu : il n'y a que les montants des sommes qui changent et le montant des soustractions également...


allez vous enfin comprendre comment on peut sauver la sécu...

ha, pour ceux qui n'ont que le bas débit, changer sécu par régime de retraite et le raisonnement reste aussi valable...

si c'était sur cette pierre que l'église était bâtie...

entendu à la radio :
"l'abbé pierre n'a fait que son travail de curé"
grave erreur de jugement à mon avis il est allé bien au delà...
je le soupçonne même du haut de ma très grande parano de n'avoir gardé le froc que comme une clé suplémentaire pour réunir les hommes de bonne volonté...sans compter le côté icone que le costume éclésiastique a pu lui donner...

mais ce qu'il a fait est bien au delà et tout autre chose que le travail d'un curé...

allez, pépé, profites...

(re) traite...

on vous vante les fonds d'investissemment comme substitut à la retraite par répartition, telle qu'elle existe actuellement chez nous...
et pour l'éssentiel, vous y croyez...

vous avez tord...

les fonds de pension, qui sont des fonds d'investissement sont les plus grands destructeurs d'emplois qui existent, les plus grands générateurs de précarité...
ils sont la rouille qui ronge le capital généré par le travail, partout dans le monde...
ils captent la richesse du travail...

et subtilité des subtilités, on vous les propose comme de bons investissements sous forme de plan d'épargne entreprise, et vous gobez, vous privant à nouveau par effet de levier, des cotisations retraites qu'aurait généré l'augentation équivalente sur votre salaire et de cette même augmentation...
quelle augmentation, me direz vous ?..
celle correspondant à la part patronale du PEE? et oui, votre empoyeur ne peut pas vous augmenter, mais il est content de participer à parité à votre effort sur la retraite complémentaire, et rien ne vous étonne...

naïfs, enfants, volontairement aveugles ou tout simplement ignorants...

info ou intox...

relisez vite ici, le contenu d'un vieux rève...
si sarkozy parviens à ses fins ce deviendra un cauchemar...

"gérés paritairement et placés sous la tutelle du Ministère chargé de la sécurité sociale." la sécu n'appartiens pas à l'état, il la cogère seulement, alors quand pour le "bénéfice" de l'emploi, l'état éxonère les entreprises de charges sociales, c'est le salarié qu'il vole en creusant le trou de la sécu.
on vous prive de la cotisation qui devrait être payée, en créant des déficits et pour combler ces derniers, on vous fait payer un petit impôt suplémentaire (la CSG)...
et pour quel résultat!..

23/01/2007

cruelle nature...

dans l'entreprise où je travaille,il nous est arrivé une collaboratrice, petit bijou de 20 ans dont le fessier réveillerait la libido la plus éteinte, mais jugez si parfois la nature sait se montrer cruelle:
sur ce cul si plein, est montée une tête toute vide...

triste topique...

sexe posé, c'est prêter le flan...

reflexe : si on ...

à lire et à éditer

vous allez rire...

arlette laguiller : une femme
marie georges buffet : une femme
dominique voynet : une femme
ségolène royal : une femme


et de vieilles babernes de droite, voudraient encore nous faire croire que rien ne bouge...
regardez le monde avec vos propres yeux et étonnez vous de le voir si riche et si vivant...
il est maintenant scientifiquement prouvé, que les femmes en plus d'avoir un cul, ont aussi une tête... il y a même un coeur chez certaines...
il y en a même chez qui le coeur est plus gros que les deux premiers réunis et ça fait peur...

22/01/2007

l'IVG, c'est l'égal...

ce que l'église impose à la femme, en interdisant l'avortement, c'est le déni d'égalité avec l'homme, elle la renvoie à son sort, la soumission à la stricte nécessité...

c'est à une véritable relégation qu'elle procède et pas seulement à une négation...

ce que l'église récuse en fait, c'est le pouvoir de se posséder soi même; posséder son corps, c'est se posséder soi même...
pour l'église, on ne se posséde pas, on ne peut être que possédé...

bonne nouvelle...

on a retrouvé la baleine blanche : la police a saisi plus de 350 kg d’héroïne dans le port de Dunkerque.

avertissement...

le billet précédent à plus de profondeur qu'il n'y parait, parole de con...
et que je chope pas un jour un antiavortement attaché à un radiateur, sinon à par être le petit fils de HOUDINI, il aura tout le loisir de le regretter...

echo graphie...

http://samnawa.blogspot.com/2007/01/moi-etre-moi-toi-comprendre.html

il suffit d'avoir été accompagner une amie dans les salles d'attente blêmes de l'hôpital public où il se pratique, en se substituant à sa famille qu'elle n'a pas prévenu, à son copain du moment qui n'est pas là, bien entendu, sinon pourquoi?..
d'avoir partagé avec elle les moments vides, silencieux, sans apétit qui suivent l'intervention et le retour à la normale, pour comprendre la déchirure que ce peut être...
il n'y a que des sacs à merde pour penser qu'avorter se fait comme de poser une lettre à la poste; alors que c'est un abîme que femme se savoir trou et ce trou vide...
je me plaignais de ne pas avoir inventé le blog à réaction, je peux me vanter maintenant d'avoir un blog à répétitions...

pattatrack....

patatrack est altermondialiste...
patatrack est alter moun dia-liste...

mais il est aussi un peu inondationiste, un com unique à chaque billet, c'est un peu dur à encaisser tout de même...en ce moment je manque un peu de buffet...
à moins que ce ne soit une stratégie de fourmi issue du monde de la pub, ne laisser à personne la possibilité d'y échapper, ce qui frise au génie...

patatrack est un bon petit judoka, il utilise toute la force de l'adversaire dans ses attaques à tract...

ce que le combat nous renvoie...

c'est parce que les femmes ont commencé à travailler de manière salariée à l'extérieur de leur ménage, qu'elle ont acquit par la lutte leur majorité et le droit de vote...
pas le contraire, tout les droits défendus sont des portes ouvertes vers d'autres droits à obtenir...
tous les reculs sont des portes ouvertes sur des reculades à venir...

y a pas de petit début...

ce n'est pas en protégeant les exclus de la société qu'on réglera le vrai fond du problème...
les exclus ne sont pas en voie de disparition, ils n'ont pas besoin d'être protégés...
le vrai fond du problème il est toujours au même endroit, dans le fait que la société est devenue génératrice d'exclusion : sociale, raciale, xénophobe, politique, séxiste, fiduciaire, alors qu'elle doit être à la base une construction commune capable de laisser à chacun la place dont il a envie...
ce par quoi il faut commencer ce n'est pas par protéger les exclus, c'est par changer la société qui les crée...

et il ne me semble pas déraisonnable de commencer par le sujet des femmes maltraitées; c'est une maniére de faire tomber une exclusion sexiste, c'est le moyen de faire cesser les habitudes de violences domestiques qui légitiment toujours plus ou moins la violence sociale extérieure...
et c'est une aussi grosse violence sociale que les SDF, ça fait tout autant de morts, tout autant de déconstruits, tout autant d'enfants malheureux, tout autant de femmes incapables d'assumer une sexualité libre, revenchardes aux hommes, créant par là même la charge de misère sexuelle qui est le terreau de la pornographie et de ses deux filles ainées que sont la prostitution et les agressions sexuelles...

comment se pense t'on dans une société quant on subit des violences de la part de son mari, quand pendant son enfance on a été violée par son frère ou par son père ?..

je haie un de villiers qui quand le problème se pose chez lui préfére dire "on m'en veut" que "j'ai failli", et ça en dit bien plus long sur le type de société qu'il veut nous réserver, que l'ensemble de son programme...

s'il y a une chose a défendre, c'est l'accès a une société plus bienveillante...
et ce n'est pas par l'économie qu'on y parviendra, mais par l'application stricte d'une justice égalitaire... qui redonne à chacun les moyens de son émencipation...

s'accomoder de la violence quotidienne et domestique c'est toujours finir, par extention, par s'accomoder de la violence sociale et environementale qui nous est faite...

encore une victime de l'hiver...


soeur theresa va pouvoir jouer à la belote, l'abbé pierre l'a rejointe...

21/01/2007

on peut changer d'avis, on est pas des animaux...

j'avais dit que je ne voterais pas pour ségolène mêm au second tour...
j'ai changé d'avis...
ségolène n'y est pour rien...
j'ai juste vu à la télévision un reportage sur une réunion publique au cours de laquelle une femme anonyme, plutôt ordinaire avec un courage extraordinaire venait lui demander des comptes sur les violences conjugales faites aux femmes...
cette femme m'a fait pleurer, et je me suis dit que finalement, une femme pas ouvertement de droite pouvait faire un bon porte parole de cette douleur et de cette situation...
parceque aussi, j'en ai marre d'en croiser dans ma vie, de ces femmes obligées de se reconstruire après les violences qui leur ont été faites...

c'est la première fois que je baisse les bras sur le sujet, profitez en ça durera pas longtemps...

devoir de mémoire...

LE MONDE


Cher Nicolas Sarkozy, c'est un joli message que vous avez tenu à nous
envoyer depuis la porte de Versailles. Je dis "nous" pour désigner ma
famille, voyez-vous, une famille qui se situe plutôt à gauche, depuis
plusieurs décennies. Il faut dire que la politique ne déteste pas ce
genre de tournants. Je comprends cela. On s'échauffe un peu, on
s'emballe, l'air du temps vous pousse à prendre quelques risques verbaux
- aidés en cela par des intellectuels touchés eux aussi par votre
charisme - et hop ! le temps d'un meeting, c'est toute l'histoire de
notre pays que vous parvenez à ramasser dans votre manche. Bien joué
président. Très fort.

Hier, Doc Gynéco, le vide et la frime, Pascal Sevran, et ce soir,
Jaurès... Hugo... Mandel... La tête me tourne. C'est fou n'est-ce pas,
ce que la société du spectacle peut avoir comme talents. Tous ces noms.
Ces visages marqués au coin de la générosité. Le don de soi. Jusqu'à ce
jeune homme de 17 ans, Guy Môquet (Le Monde du 16 janvier), fusillé
évanoui, le 22 octobre 1941, avec 26 autres de ses camarades, tandis
qu'un soleil d'hiver cinglait le camp de Choisel à Châteaubriant. Je
n'en crois pas mes yeux. Franchement, je trouve que TF1 a été trop court
dimanche soir. A force de culpabiliser, d'imaginer qu'ils en font trop
pour vous dans la campagne, ils ont manqué l'essentiel. "J'ai changé",
dites-vous, avec de vrais trémolos dans la voix. Ça n'est plus un
changement, cher Nicolas Sarkozy, c'est une révolution. Certes, une
révolution "de palais". Mais une révolution tout de même !

Votre discours, je l'ai entièrement relu. C'est important la relecture.
En creux, il y a tout de même ces petites habitudes. Ces tics qui
reviennent, tapis dans l'ombre et rabattent légèrement le caquet du
lyrisme. D'abord, l'empathie et la mémoire : "Ma France... Ceux qui
croient au ciel et ceux qui n'y croient pas... Celle des travailleurs
qui ont cru à Jaurès et à Blum..." Ne manquaient plus à l'appel que
Louise Michel, Gabriel Péri ou Georges Politzer. Mon dieu, que fait la
gauche ? Sur le coup, j'ai cru à une lecture publique de l'Aragon du
Roman inachevé. Presque du Jean Ferrat dans le texte.

Grâce à vous, cher Nicolas Sarkozy, une fin de l'histoire est revisitée.
Tous ces grands chênes, debout, derrière vous seul ! Une République des
justes. Et puis j'ai fini par réagir. On se pince. Vous savez, comme
lorsque nous sortons d'un étrange sommeil. Cette sieste assassine qui
nous fait perdre le nord. Plus loin en effet, j'ai bien lu : "Cette
gauche immobile qui ne respecte plus le travail... Cette République
virtuelle qui veut donner un diplôme à tout le monde..."
Alors, j'ai fini par remonter à ma propre surface. J'avoue que j'ai rêvé
le temps d'un verbatim...

Je me suis brusquement rappelé ce que me confiait mon grand-père, évadé
de Châteaubriant avec Auguste Delaune, un mois après la fusillade,
repris, déporté à Mauthausen, et copain de votre nouveau héros, le jeune
Guy Môquet : "En 1936, me disait Pierre, tu sais, la droite française,
dont une partie non négligeable épousera la collaboration - les fameux
capitulards -, traitait le ministre Léo Lagrange, créateur des colonies
de vacances, de ministre de la paresse..."

Et là, voyez-vous, tout est remonté. Tout, je vous assure. Un courant
revenu de loin. J'avoue. Je me suis laissé porter par la vague de ma
mémoire de gauche. Les premiers congés payés ; La Baule pour les prolos,
un salaire digne pour le travail des femmes, et, plus tard, les accords
de Grenelle au printemps 1968 ; le smic, revalorisé, dès 1981,
l'abolition de la peine de mort. Une sorte d'inventaire. Tout cela, cher
Nicolas Sarkozy, obtenu grâce à des luttes. Des avancées, comme on
disait à la maison, jamais offertes. Toujours conquises. Je dois dire
aussi, sans vouloir vous offusquer, m'être brutalement rappelé votre
difficulté en direct, à commenter la mort du dictateur chilien, Augusto
Pinochet. Votre silence m'est apparu assourdissant. Les crimes de
droite, impulsés directement par l'administration américaine de
l'époque, ne vaudraient-ils pas ceux de gauche ?

Vous aurez noté ma bienveillance à ne pas souligner vos propos
malheureux sur cette banlieue où je vis et qui méritait d'autres égards
que le simple vocable de "Kärcher". Cette banlieue d'où partirent, cher
président, tant de jeunes résistants - armée des ombres de la première
heure - dans les brumes de la porte de la Chapelle, Aubervilliers ou
St-Ouen. Impossible, n'est-ce pas, dans un tel cortège, d'oublier ces
figures étrangères au visage glabre et noir de barbe mal rasée, que déjà
l'on stigmatisait sur ces affiches rouges placardées sur les murs de
Paris... Missac Manouchian, le tourneur arménien des usines Citroën,
Rino Della Negra, le footballeur du Red Star, Joseph Boczov, Stanislas
Kubacki, Marcel Rayman... tous fusillés le 21 février 1944 au mont Valérien.

"Le courage, écrivez-vous, consiste à surmonter sa peur..." Oserais-je
vous rappeler qu'en plusieurs décennies Neuilly, votre premier grand
bastion politique, a presque ignoré le logement social ? C'est ce qu'il
y a de terrible dans les familles politiques, cher Nicolas Sarkozy :
elles résistent au temps. Et au spectacle. J'aime assez cette phrase de
François Mauriac, au soir de sa vie, lorsqu'il évoque la répartition des
rôles dans le soulèvement contre l'envahisseur. Une période dont vous
avez fait la matrice de votre discours, porte de Versailles : "La classe
ouvrière française, dans ses profondeurs, est seule à être restée fidèle
à la patrie profanée." Il serait temps que la gauche s'en souvienne.



Pierre-Louis Basse

19/01/2007

le code du travail : c'est filoche

hier soir, conférence ATTAC avec Gérard FILOCHE

petit démontage du mensonge sarkosien: "donner à ceux qui le veulent, la liberté de travailler plus pour gagner plus"
comme si un contrat de travail donnait la moindre liberté...

démontage du mécanisme des crédits temps libre...
démontage du mécanisme d'augmentation des heures supplémentaires non majorées...
etc etc...

démonstration de la prévalence de la loi (code du travail) et de son extrème nécessité, alors que le MEDEF pousse ses attaques pour faire passer le travail du côté de la sphère privée... régissant le travail par le biais des simples contrats de travail et non plus par la loi... laissant ainsi le salarié ou le contractant désarmé dans un rapport de force désiquilibré...

17/01/2007

les déporteurs de parole...

ne vous laissez pas confisquer la parole, même si vous n'avez pas les mots pour le dire...
taguez, affichez, bloguez, faites circuler, pochez , collez, exprimez vous, essayez ...

laisser la parole à des groupes d'expression constitués, c'est courrir le risque de ne voir s'exprimer que la part la plus radicale de la société qui s'exprime, en ce sens que seulement les plus osés ou les plus déterminés la prendront...

donner la parole à tous c'est prendre le risque de voir triompher l'expression commune la plus médiocre ou la plus mollement consensuelle...

allors, n'attendez pas que l'on l'on vous donne la parole ou ne vous la laissez pas prendre...
c'est le brassage et la mixité qui font l'enrichissement mutuel...

Saint Augustin...

ça ressemble trop à l'éthique caritative chrétienne...
et j'arrive pas à faire taire ma parano, il y a qq chose qui me mâche dans cette salade...
voir ici des éléments d'analyse supplémentaires...

vous me direz qu'il n'y a aucun rapport et pourtant : "quand tu nourris les pigeons, t'étonnes pas voir arriver leur merde", ou l'idée de s'absoudre par la pénitence en partageant leur calvaire plutôt qu'en leur offrant des conditions de confort et de repos en partageant comme l'a fait la chieuse...
cette hypocrisie de nommer les (SDF), excusez moi, "invités", dingue, non ?..dire des exclus qu'ils sont invités, fou furieux cette invertion dialectique, qui peut raisonablement être dupe...
cette possession aussi, "nos pauvres"...
cette ressemblance voulue avec l'abbé pierre...
ça sent trop fort le centre mou...satisfait à la première annonciation...

vous ferez également attention au passage pendant lequel on entend le représentant des "enfants de don quichotte", affligeant...

panade au générique...

Augustin, le grand frère des pauvres
[Cliquez ici pour agrandir cette image] Crédit Photo : Stéphanie MORBOIS

Ce philanthrope d'une trentaine d'années va à la rencontre des sans logis et leur donne les dernières informations sur l'évacuation d'une vingtaine de SDF près de la gare d'Austerlitz, le matin-même.



Augustin Legrand, comédien de 31 ans, est à l'initiative du mouvement citoyen Les Enfants de Don Quichotte.

Ses amis le décrivent comme un impulsif qui a toujours fait preuve de détermination.

Stéphanie MORBOIS - le 06/01/2007 - 22h05


Augustin Legrand est très grand. Deux mètres 08. Si vous passez le long du canal Saint-Martin, à Paris, vous ne pourrez pas le rater : regard déterminé, visage anguleux, belle gueule. Depuis trois semaines, il vit aux côtés des SDF dans un campement qu'il a lui-même installé. "Il a commencé avec vingt euros en poche et une caméra", raconte Armelle, sa mère.

Tout a commencé par une rencontre. Celle des sans-abris de son quartier, le Xe arrondissement. La nuit, sa fille de deux ans ne dort pas, alors pour laisser sa femme se reposer, il descend dans la rue pour la bercer. Durant ses promenades nocturnes avec son bébé, il rencontre de nombreux SDF. De ses "amitiés", il voudra faire un film avec son ami, comédien comme lui, Pascal Oumaklouf. Mais à la fiction, il préfère l'action et lance le mouvement citoyen Les Enfants de Don Quichotte. C'est son premier engagement social.

"Au poker,
il va jusqu'au bout
quitte à se faire
plumer"
Armand Angot

Depuis près d'un mois, ce jeune comédien de 31 ans mène son combat auprès des plus démunis. Une lutte volontaire et engagée qui n'a surpris personne dans son entourage. "Il a une force assez incroyable. Il avance et l'on ne peut pas l'arrêter. Parfois, je tire sur son pantalon pour lui dire stop", confie Pascal Oumaklouf, le témoin de son mariage et parrain de sa fille. Les deux amis se sont rencontrés sur la scène d'un cours de théâtre parisien, le cours Florent.

Dans l'ombre du "grand Augustin", Pascal gère aujourd'hui la logistique du campement du canal Saint-Martin. Armand Angot, un veil ami de la famille, rappelle qu' Augustin a toujours eu un tempérament très affirmé. "Il va toujours au bout de ses idées. Quand on fait une partie de poker, il va jusqu'au bout quitte à se faire plumer". Augustin le reconnaît lui-même : "Je suis déterminé c'est vrai, quand j'ai un objectif qui est juste, et j'aime le challenge".

"Il était solaire"

Augustin a toujours eu le goût du risque, l'envie d'aller loin et de repousser les limites. "A 5 ans, je me disais qu'il pourrait faire de la prison, ça dépendrait de ses rencontres. Il cherchait, il regardait et il faisait énormément de bêtises," se souvient sa mère. Casse-cou, brise-fer, Augustin cultive son côté tête-brûlé. A 12 ans, il déclenche une mini avalanche à Chamonix et manque de mourir. A 16 ans, il tente en vain de sauver une femme de la noyade dans une mer démontée à l'île d'Yeu. "Une expérience déroutante" qui l'a "beaucoup marqué".

Plus tard, c'est sur les planches qu'il se fait remarquer. Mises en scène compliquées, choix de textes difficiles, Augustin se démarque. "Il était solaire, il avait du charisme", se souvient Philippe Maymat, son professeur. "Il m'a donné l'impression qu'il ne voulait pas gâcher son temps. C'est quelqu'un qui a beaucoup d'ambition et qui veut faire de grandes choses. Ce mec est prêt à tout et tout est possible avec lui. Augustin Legrand déterminé peut déplacer des montagnes", estime-t-il.

"J'aime
la liberté et
je déteste
qu'on me donne
des ordres"

Augustin Legrand

L'homme est passionné. Son entourage le dit "tout le temps touché". Benoît Guibert, l'un de ses professeurs au cours Florent évoque "son enthousiasme, sa manière d'être et sa façon très aimante de s'engager". Mais sa détermination s'impose parfois dans l'excès, "sans qu'il ne se soucie des dommages collatéraux qu'il peut créer", rappelle son professeur. Certains lui reprochent aussi d'être trop impulsif, impatient. "Il ne peut pas supporter une queue de cinq personnes pour manger un sandwich, c'est son gros défaut", avoue Pascal. "Têtu, optu", il est parfois "difficile de lui faire entendre une autre idée que la sienne", ajoute-t-il. "J'aime énormément la liberté et je déteste qu'on me donne des ordres", reconnaît volontiers Augustin.

Augustin a sûrement appris l'altruisme en famille au milieu de ses cinq frères et sœurs. Dans leur ferme de la Beauce, ni chauffage ni télévision mais "une vraie fraternité familiale" et la porte toujours ouverte. "Beaucoup de monde passait, des gens de tout bord", raconte sa mère, comédienne comme lui. A ses côtés aujourd'hui parmi Les Enfants de Don Quichotte, ses frères, Jean-Baptiste et Joseph, sa mère, qui a campé le long du canal, et chaque soir, sa femme et sa fille qui lui rendent visite. "Une chance", confie Augustin.

Dans cette famille d'artiste, très catholique, Augustin qui servait la messe le dimanche, est le moins pratiquant de tous mais il a "gardé un esprit de charité pour aider les gens", estime son ami Pascal. Pour Philippe Maymat, "il nous éclabousse à la gueule quelque chose d'humaniste". A ses yeux, "Augustin, c'est le courage la détermination, le charisme et la joie. La joie d'être dans le mieux, le positif et le respect de l'autre", ajoute-t-il. Augustin, lui, se voit simplement comme quelqu'un "de vraie valeur".

Impulsif et révolté

En homme libre, Augustin a choisi sur le tard d'être comédien, "pour avoir du temps libre pour sa famille". " C'est aberrant mais c'est comme ça", dit-il. Avant de monter sur scène, il a étudié le droit à Orléans, Londres et Paris pour sa maîtrise de droit fiscal. "Bosser 70 heures par semaine avec son attaché-case et ne pas voir sa famille ne m'intéressait pas", se plait-il à dire. De ses études de droit, il a gardé un sens aigu de la justice.

Pour lui, ce qu'il fait avec les Enfants de Don Quichotte est "un truc normal". "Une action juste et bonne qui aide à la tolérance", selon sa mère, que ce grand gaillard de 31 ans appelle encore "ma maman". Animé par la certitude que son projet en faveur des SDF fonctionnera, cet homme impulsif et révolté, n'espère qu'une chose une fois le combat terminé : "Ne plus jamais avoir à en parler".

article trouvé sur le site de LC1, peu connu pour ses sympaties envers le petit peuple...
je voudrais bien savoir finalement qui balançe la "poudre aux yeux " de qui...

c'est qui qui ?..


c'est riquiqui !..

16/01/2007

pas mieux...

"Marianne" - du 13 au 19 janvier 2007

Tu l'as dit bouffi !

Ils sont derrière lui


Plus de 90% des représentants de la droite sont derrière Sarkozy.

"Et alors, réplique l'une des dernières figures gaullistes qui soutient Villepin, 98% des représentants de la droite étaient derrière Pétain et le Général a eu raison de leur dire non !"

Ca promet.

donner l'exemple...

exemple n° 1 : limiter ses émissions de CO2 en utilisant un hélicoptère à pédales...

exemple n° 2 : arréter de pomper l'air aux citoyens ordinaires de ce pays, en les instrumentalisant...

exemple n° 3 : se démarquer... (abandonner sa marque et ses sponsors pour être crédible) :
l'électricité nucléaire n'est pas écologique, même si elle ne produit pas de CO2...
ELLE AUSSI PRODUIT DU RECHAUFFEMENT, et des déchets dont je parle même pas...

nique aux lies, sacre osa !!!

malhonnète en talonettes...

ça moutarde...

c'est pas tous les jours dimanche...

cons pelloteurs...


Comment les riches détruisent la planète, par Hervé Kempf. Éditions du
Seuil, 2007. 150 pages, 14 euros.

Le titre annonçait la couleur. Mais, avouons-le, on ne s’attendait pas à
un coup de gueule si véhément, à un état des lieux si noir de la
planète. Sans doute était-ce l’image, toute d’objectivité, de retenue et
de pondération, du quotidien du soir dans lequel travaille le
journaliste Hervé Kempf qui nous avait induits en erreur. La lecture des
premières lignes de ce brûlot salvateur devait vite nous remettre les
idées en place. « La situation écologique de la planète, écrit l’auteur,
empire à une allure que les efforts de millions de citoyens du monde
conscients du drame mais trop peu nombreux ne parviennent pas à freiner.
» Ajoutant immédiatement : « Le système social qui régit actuellement la
société humaine, le capitalisme, s’arc-boute de manière aveugle contre
les changements qu’il est indispensable d’opérer si l’on veut conserver
à l’existence humaine sa dignité et sa promesse. »

Nourri par vingt ans de reportages et d’enquêtes sur les questions
d’environnement, Hervé Kempf a vu la biodiversité se dégrader, la «
guerre secrète » autour des OGM (1) s’intensifier, les constats
scientifiques sur le changement climatique s’affiner. Opportunément, il
nous invite à comparer l’augmentation des températures qu’on nous promet
d’ici la fin du siècle (entre 1,4 et 5,8 ºC) avec les cinq petits degrés
qui séparent notre température moyenne actuelle (15 ºC) de celle de
l’ère glaciaire (10 ºC)... Il nous rappelle également que nous vivons
actuellement « la sixième extinction majeure dans l’histoire de la
terre, la plus importante depuis que les dinosaures ont disparu il y a
65 millions d’années ». Fort de ces constats, l’auteur ne craint pas
d’affirmer aujourd’hui que « nous sommes entrés dans un état de crise
écologique durable et planétaire ». Une crise qui, selon lui, devrait «
se traduire par un ébranlement prochain du système économique mondial ».
Ou, en l’absence « de choc brutal », par « la poursuite de la
dégradation en cours, dans laquelle les peuples s’habitueraient, comme
par un empoisonnement graduel, à la déréliction sociale et écologique ».

Il va même plus loin en donnant un nom à ce mal qui nous ronge : « le
capitalisme », représenté ici par cette « oligarchie qui accumule
revenus, patrimoine et pouvoir avec une avidité dont on n’avait pas eu
d’exemple depuis les "barons voleurs" américains de la fin du XIXe
siècle ». Oligarchie dont le mode de vie et de consommation définirait
celui de notre société tout entière, selon l’analyse de l’économiste
américain Thorstein Veblen (1857-1929) qu’Hervé Kempf reprend à son
compte. Oligarchie surtout, dont l’auteur nous dit qu’elle « veut se
débarrasser de la démocratie et des libertés publiques qui en
constituent la substance », en prenant pour preuves les réformes
récentes menées au nom de l’antiterrorisme ou de la sécurité.

Dans ce contexte, le journaliste du Monde ne semble pas croire au rôle
du politique pour sortir de la nasse. Ou plutôt se désole de la
faiblesse insigne de ses représentants actuels. Il a beau appeler à «
l’optimisme », se réjouissant par exemple du « rejet du projet
capitaliste de constitution européenne en 2005 », Hervé Kempf nous
propose ici un texte dont on sort quelque peu groggy, car plus disert
sur les causes de la catastrophe que sur les moyens de l’éviter. Mais
ceux-ci existent-il vraiment ?

(1) Hervé Kempf, la Guerre secrète des OGM,

Seuil, 2003.

Alexandre Fache

déva-lisez ORWELL...


"situation paradoxale la gauche a majoritairement rejeté son héritage, parfois en des termes violents, alors que la droite l'a largement revendiqué avec vigueur"

parfois même avec une vigueur exagérée, la revendication de l'héritage de JAURES, n'est pas évidente à droite...

mais que HOLLANDE, s'érige lui aussi en héritier direct, ça devient ridicule...après l'avoir piétiné !

douce france...

l'état de santé des immigrés arrivant à l'âge de la retraite est en moyenne "moins favorable" que le reste de la population, notamment à cause des conditions de tavail...

sont vaillants, mais sont fragiles dirait notre sinistre de l'intérieur...

allez voir la suite,

15/01/2007

désolé...

on va en chier...


et on a pas fini d'être dans la merde...

tête de lard...

à pen une caricature...

les statistiques sont cruelles...et moi peu impartial.

quand on pense que face à deux adversaires, ségolène à été élue à 60 %...

ensemble tout deviens possible...

je reste abasourdi devant l'absence de vergogne d'une droite complètement décompléxée, qui ne recule même pas devant l'escroquerie lexicale qui consiste à s'approprier jusqu'aux slogans de la gauche la plus engagée...

remarquez qu'à bien y réfléchir, quite à reprendre toute la structure de parti stalinienne, autant en reprendre aussi la phraséologie...

je propose au PC un slogan du style "investissons nous"...

ne soyons pas dupe du peu...

98% des 69% exprimés, au sein d'un parti dont il est le chef et au sein duquel il est le seul candidat déclaré, cest somme toute 33% de personne au sein de son propre parti qui n'ont pas voulu voter pour lui, soit un score de 67 % seulement...
pauvre sarko, il lui a manqué les voix du PS pour avoir le même score que chirac aux présidentielles...

en plus la petite plaisanterie à couté la bagatelle de 8.90 euro par tête de pitre...

et contrairement à ce qu'on exprimé certains de mes collègues de travail aujourd'hui, il n'a été que désigné comme candidat à l'investiture des élections présidentielles de 2007, il lui reste quand même à affronter la masse des électeurs qui ne lui sont pas forcément favorables...

il doit bien rester quelques vrais laïcs en france, sinon de vrais athés..

retour de goupillon...

"Ma France est celle de tous les Français sans exception", a-t-il dit. "C'est la France de Saint-Louis et celle de Carnot, celle des croisades et de Valmy, celle de Pascal et de Voltaire, celle des cathédrales et de l'Encyclopédie (...) Celle des travailleurs (...) qui ne se reconnaissent pas dans la gauche immobile."
"Ma France, c'est celle de tous les Français qui ne savent pas très bien au fond s'ils sont de droite, de gauche ou du centre", a ajouté le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, qui a assuré "avoir changé".

vous aviez peur de l'islam, c'est rien face au retour en force de christianisme et de sa face catholique...

curieux, qu'un descendant juif comme sarkozy se revendique de saint louis qui a acquit son auréole en foutant tous les juifs de france hors les murs...

moins curieux qu'ils s'adresse à la masse confuse des oui ouistes, content de se laisser guider par une figure tutélaire et la promesse d'un monde meilleur... ça ne vous rappelle rien, ça non plus...

soldes...

il est advenu le sacre du petit, score de république bananière, show médiatique pour montrer l'évidence de sa candidature...

mais ce n'est que le sacre du petit...
titus au pouvoir...
l'important ce sont les montreurs de marionette qui sont cachès derrière...

12/01/2007

confirmation : denis est un sale con...

je suis pour laisser s'appliquer la théorie de l'évolution dans sa crudité la plus obsène...

tout être vivant incapable de s'adapter aux variations de son milieu, est condamné à disparaitre : disparaissons...

la terre, organisme vivant, se débarasse de ses parasites les plus encombrants...

exit les hommes, il restera bien assez d'espèces pour continuer la vie...
plus la notre, mais quelle importance a t'elle, aurions nous une plus grande légitimité à perpétuer artificiellement notre existence que les dinosaures...

laissons la place aux araignées et aux scorpions, aux lézards et aux poissons abyssaux...
d'ici 400 000 ans, quand les dernières radiations auront cessé, avec toutes les mutations qu'elles auront entrainées, il viendra bien une intelligence quelconque pour redétruire le monde...

confirmation : nicolas culot...

il le dit lui même, écoutez le en lançant le podcast en haut à droite sur son site...







" la planète se détériore au point , ni plus ni moins, de compromettre l'avenir de l'humanité "...

ce ne serait pas plutôt l'humanité qui se détériore au point, ni plus ni moins, de compromettre l'avenir de la planète ???

toute la différence entre dévellopement durable et décroissance, me semble t'il...


c'est pas catholique...



le monde des religions publie un sondage faisant apparaitre que 42 % des catholiques ne croient pas en dieu...

à qui se fier...

ce sont juste des opportunistes qui comme ils parient au loto pour faire fortune durant leur vie terrestre, parient sur dieu et sa reconnaissance pour acceder à la bonne fortune d'une vie dans l'au délà...

à moins que ce ne soient des suivistes juste capables de répondre oui, à tout et à son contraire; à la condition que l'opinion à laquelle ils agréent corresponde à la majorité, à la doctrine des puissants ou à l'air du temps...

celà pourrait expliquer bon nombre de comportements qui de prime abord peuvent sembler irrationels...
moutons peureux ou calculateurs cyniques...

comme l'ombre d'un doute...

en écrivant le billet précédent, je me suis dit: tu te trompes peut être en croyant que les systèmes totalitaires de droite fonctionne comme le pur fruit d'une doctrine et les système totalitaires de gauche comme une dérive due à la personne qui prend et conserve le pouvoir...
peut être que PINOCHET ET STALINE, même combat, peut être que les dérives sont personelles ou que les dérives sont dues au système lui même plus qu'à la personne qui exerce le pouvoir ...

il suffit par exemple de comparer les fins de règne de CASTRO et de FRANCO...

l'idée m'a traversé la tête et puis, je me suis rappellé les photos : à droite c'est toujours l'armée régulière qui prend le pouvoir en main
à gauche, c'est le peuple qui prend le pouvoir sous le ralliement ou la neutralité de l'armée...

c'est un début de réponse suffisant à mon inquiétude...

opine HOCHET...

et toujours la présence de l'église catholique auprès des pires dictateurs...

toujours cette collusion entretenue.

remarquez qu'il a tellement aidé de personnes perdues dans la voie du communisme à retrouver la voie directe vers le ciel après une douloureuse repemption, que l'église ne peut que lui en être reconnaissante...

les voies du seigneur sont impénétrables, mais parfois les chemins qu'il emprunte sont douloureux à ceux qui ont le cul sensible...

j'avais pas dit qu'il était drôle...

Carrière de Georges Marchais

* 1942 : Mécanicien ajusteur à la Snecma, Georges Marchais doit travailler en Allemagne
* 1946 : Secrétaire du syndicat des métaux d’Issy-les-Moulineaux
* 1947 : Adhère au Parti communiste français
* 1953-1956 : Secrétaire de l’Union des syndicats des métallurgistes de la Seine
* 1956 : Secrétaire de fédération au PCF
* 1959-1997: Membre du comité central et du bureau politique du PCF
* 1961 : Secrétaire à l’organisation du PCF
* 1970 : Secrétaire général adjoint du PCF
* 1972-1994 : Secrétaire général du PCF
* 1973-1997 : Député du Val de Marne
* 1979-1989 : Député européen
* 1981 : Il obtient 15,34% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle
* 1994-1997 : Président du comité du PCF pour la défense des libertés et droits de l’Homme en France et dans le monde

somme toute, un bilan assez "positif"...

VU SUR INTERNET...

Célébrités ayant des points communs avec Georges MARCHAIS :

Leonid BREJNEV | Camille DESMOULINS | Marc ANTOINE | Georges MARCHAIS | Georges POMPIDOU | Pierre BEREGOVOY | Leon GAMBETTA | HIMMLER | Benito MUSSOLINI | Mehdi BEN BARKA | LENINE | Georges CLEMENCEAU | NEHRU | MONTAIGNE | Gaston DEFFERRE | John KENNEDY | GORING | Yasser ARAFAT | Aristide BRIAND | Jules CESAR | Edouard DALADIER | Adolf HITLER | MAO ZEDONG | Jules FERRY | Pierre CLOSTERMANN | Leon BLUM | Charles DE GAULLE | DANTON | Jean JAURES | GANDHI | AGRIPPA | Thomas JEFFERSON | STALINE | Martin BORMANN | Andre MALRAUX | MIRABEAU | Habib BOURGUIBA | Rene COTY | CHURCHILL | Martin luther KING | CHE GUEVARA | Augusto PINOCHET | Nikita KHROUCHTCHEV | Marcellin BERTHELOT | LAMARTINE | MALCOM X | BRUTUS | Yitzhak RABIN | Melina MERCOURI | ROBESPIERRE


y en a qui exagèrent...
c'était un con, soit, mais il avait le mérite d'être drôle...
vous me direz, mais qu'allais tu faire avec georges MARCHAIS
JUSTE RIGOLER DU FAIT QU'IL N'Y AVAIT QUE LES COMMUNISTE POUR FAIRE SUIVRE UN "HUE", QUAND TOUT "MARCHAIS"...

le grand bazar...

sarkozy est un bavard...
les plus grands succès de sarkozy, sont des succès de bavard...

et tout grand bavard vit aux dépents de celui qui l'écoute...

écoutez ce que je dis, mais oubliez ce que je n'ai pas fait au gouvernement...

le nouveau br'HULOT...

après avoir joué au PARIS DAKAR et avoir bâti sa fortune sur "l'exploration" d'endroits de rêve à la tête de moyens de production et d'armadas de moyens mécaniques, bref après avoir été polluer tous les coins les plus vierges de la planète....
un peu comme cousteau avait construit sa réputation en faisant chier les poissons, hulot "l'apolitique", viens nous donner des leçons de savoir vivre écologique, aec des petits remèdes à la petite semaine...

pour avoir été le conseiller écologique de JC, il a montré me semble t'il son incapacité à voir les vrais problèmes : il aurait du voir à le fréquenter de si près que chirac n'était pas la bonne personne....
et qu'il aurait tout aussi bien pu conseiller le vent...

triste topique...

la charité à toujours été l'envers de l'inégalité...

c'est ce qui me gène chez elle, cette forme d'opportunisme...

loupé sur la chine...

notre amie ségo s'extasie sur la rapidité de la justice en chine; bayrou lui rapelle à bon escient que le bon terme n'est pas rapide, mais expéditif...

on nous la présente comme l'héritière de mitterand, c'est sans doute un bien petit héritage qu'elle a reçu...la part incongrue...

ça va finir par faire désordre juste...

11/01/2007

spéciale dédiCASSE à notre ami pascal sevran



son but : joutes...

Claude sicre, chanteur des "fabulous trobadors" et heureux papa des repas de quartier :


- la révolution ne sert à rien, il faut s'employer à construire son paradis tout autour de soi

pourri (re)...

le démantelement de superphenix est en cours et j'ai lu qq part que le sodium liquide qui assurait le refroidissement à coeur du réacteur pose problème, comment éliminer les quelques 5000 tonnes d'un métal auto-inflammable au simple contact de l'air ou de l'eau...outre sa radioactivité, bien sur...
et bien, la solution est simple : le couler dans le béton et comme il n'y a pas de petits profits, faire avec 700 000 tonnes de parpaings qui attendront sagement que le taux de radioactivité du sodium soit redescendu à une valeur acceptable...
la source
vous avez compris, comment ils les feront les logements sociaux, dans trente ans ?..

comme en terre...

putain, j'ai pas inventé le blog à réaction : 26 billets, une seule réaction, c'est plutôt mort par ici...