22/01/2007

echo graphie...

http://samnawa.blogspot.com/2007/01/moi-etre-moi-toi-comprendre.html

il suffit d'avoir été accompagner une amie dans les salles d'attente blêmes de l'hôpital public où il se pratique, en se substituant à sa famille qu'elle n'a pas prévenu, à son copain du moment qui n'est pas là, bien entendu, sinon pourquoi?..
d'avoir partagé avec elle les moments vides, silencieux, sans apétit qui suivent l'intervention et le retour à la normale, pour comprendre la déchirure que ce peut être...
il n'y a que des sacs à merde pour penser qu'avorter se fait comme de poser une lettre à la poste; alors que c'est un abîme que femme se savoir trou et ce trou vide...

1 Grains de sel:

Anonyme a dit…

Je suis partie avorter seule, en Angleterre, juste avant le vote de la loi Veil. Le voyage jusqu'à Brighton m'a paru bien long... J'étais toute jeune, paumée... J'avais quand même la chance d'aller faire ça BIEN chez les britaniques.

Ce que je n'ai pas compris,- et ne comprends tjrs pas à ce jour-, c'est le sentiment de délivrance que j'ai ressenti, sans culpabilité aucune... Pas de sentiment de vide non plus ! je n'ai jamais regretté, jamais mise en situation d'avoir à recommencer non plus, car là je savais que je ne le supporterais pas.

Juste un témoignage...