26/01/2010

devinette...

comment ça s'appelle un pays dans lequel le rassemblement de plus de trois personnes devant un immeuble est un délit?..

vous séchez?
ben, tout simplement ça s'appelle la france...

mais j'ai tendance à penser que dans ce cas là, le (f) est de trop...

25/01/2010

hongrois révé...

tiens, la politique de l'identité nationale commence à faire tâche et à créer quelques remous, dirait on...

quelques uns, se croyant à l'abri de leur notoriété, ou trop sur d'être à l'abri de l'inquisition administrative dans ce qu'elle a de plus absurde; à moins que persuadés d'être de la bonne religion ou de la bonne couleur ils ne se soient pas un instant imaginés pouvoir être dans cette situation, s'étonnent que la rigueur administrative qui s'appliquait jusqu'à présent qu'aux étrangers les plus voyants, s'applique dans les mêmes conditions à leur personne...

brocolini et sinclair (excusez du peu) sont dans ce cas et à grand cris d'effrais, s'insurgent; que ne les a t'on entendues il y a bientôt trois ans quand tout a vraiment commencé, leur indignation ne serait pas alors tachée de ce peu d'individualisme qui tout compte fait l'amoindrit.

je jubile en pensant au zèle des fonctionnaires qui ont permis de lever de si beaux lièvres sans savoir s'il s'agit de collaborationnisme actif ou d'une forme très subtile de désobéissance civile tendant à démontrer l'absurdité règlementaire quand elle est poussée dans ses propres limites...

j'en connais un dans le même cas qui n'a pas trop intérêt à devoir renouveler sa carte d'identité...

stupeur et tremblement...

sans télé, je suis donc assez éloigné de l'immédiateté de l'exposition aux images, surtout quand elles sont choc.
les images qui viennent d'haïti, ces derniers temps sont de cet ordre là...
hors du débat politique qui pourrait s'instaurer sur les mobiles de cette aide unanime qu'on a pas su ou voulu apporter à ce pays avant cette catastrophe qui le frappe, j'ai été choqué par deux choses (images vues au zapping) :
la première, c'est l'hypocrisie sans fond des supporters lors des rencontres sportives qui se fendent d'une minute de silence déculpabilisante avant d'éxulter leur rage du sport...
la seconde bien plus intime m'a renvoyé, allez savoir pourquoi, à des buchers d'animaux lors de, l'épisode de la vache folle et sont pour moi du même violent impact...
peut être à cause de ma proximité avec le bétail étant jeune, mais les images de distribution de nourriture, jetée du haut d'un hélicoptère survolant une horde de pauvres gens qui courrent après les colis tombant du ciel m'est insupportable....
j'y ai exactement vu la distribution de têtes de maïs qu'on donnait aux vaches en été, en complément des pâturages devenus secs et ras... distribution qui se faisait de l'arrière d'une remorque en mouvement et après laquelle courraient les vaches...

les bouteilles d'eau en plastique jetées d'une dizaine de mètres de hauteur avec des paquets de biscuits de guerre (qui sont s'équivalent gustatif en céréales, des galettes de boue), tous ce largage m'a fait penser au nourrissage obligé du bétail, guère mieux...

j'ai aussi en filigrane (et les plus anciens comprendront) des images de larguage de pain et de riz, dans les mêmes conditions, sur les populations du Bangladesh, alors victimes d'inondations monstrueuses et dévastatrices...
la bêtise militaire poussée dans ses extrémités les plus absurdes : jeter du pain dans de l'eau sale ou balancer des bouteilles d'eau pleine, en plastique, de dix mètres de haut et à toute volée...

14/01/2010

c'est plus sur....

Alors qu'il était autrefois vivement recommandé aux policiers de vivre dans leur zone de travail, il est aujourd'hui déconseillé de le faire pour des « raisons de sécurité ».

on est en droit de se demander alors : "mais que fait la police ?"...

encore un fauché...

décidément, oui, l'année commence mal...

un petit extrait pour le plaisir du souvenir...

06/01/2010

vous m'épatattes, virils...

"mariage gris" : l'exemple viens d'en haut...

comment ça il n'est pas marié, juste adultère...
alors c'est le syndrome du zéro zorro...
ou alors,(bien entendu) la marque de l'impérialisme bien compris...

04/01/2010

sidérante statistique...

dans l'article que l'on trouvera ici (inénarrable FIGARO), il semblerait que le manque d'hygiène soit bénéfique pour la vie adulte de l'individu, en améliorant son immunité...

le figaro oublie juste de dire que vu la différence des taux de mortalité infantile dont les deux pays sont frappés, les plus fragiles des philippins sont déjà dégagés petits; pas étonnant alors qu'on ne trouve dans la population adulte que les plus résistants, alors que ces faiblards d'américains à qui une bonne hygiène a permis de devenir adulte restent, c'est bien triste à dire, des faiblards de constitution pour tout le restant de leur vie...

on pourra utilement consulter ici et , les taux respectifs de mortalité infantile, ainsi quel'âge médian de la population pour se faire une petite idée de la gigantesque truanderie relative de tels articles...

considérations inactuelles...

si l'étude de l'histoire n'était pas toujours une théodicée chrétienne déguisée, si elle était écrite avec plus de justice et plus d'ardeur sympathique, elle serait vraiment loin de pouvoir rendre les services auxquels on l'emploie maintenant : comme opium contre toute tendance révolutionnaire et novatrice
Nietzsche ( considérations inactuelles )

ce que tente maintenant de faire nicolas $arkozy en supprimant l'enseignement de l'histoire, c'est finir de détruire, au moment où cette dernière s'était échappée quelque peu du rôle que lui décrit Nietzsche, c'est justement cet apprentissage révolutionnaire de ce que les luttes collectives avaient apportées à chacun en terme d'appropriation de sa propre vie...
ce qu'il souhaite réussir, c'est de laisser chaque individu démuni des outils théoriques permettant cette mise en commun, c'est l'esprit critique qui est mis en danger, c'est la tentative résistible de laisser chacun désarmé face à ce qui l'écrase ou l'opprime...

n'ayant plus comme ultime recours que la violence ; que celle ci soit dirigée contre soi même ou contre un système, mais une violence individuelle d'autant plus facile à résorber qu'elle n'est appuyée d'aucune action collective et qu'elle peut être qualifiée de déviance (voire même d'une certaine forme d'asociabilité) alors qu'elle n'est que le résultat du milieu qui la génère...
violence individuelle qu'il est facile de contenir par l'application de la force appropriée : la police...

violence individuelle qui se révèle alors être aussi inefficace que lancer des œufs sur un mur...

art triste...

du rouge, du jaune, du blanc, un verre...

c'est bien suffisant pour repeindre le monde...

03/01/2010

ça vous chifonne ?..

noël, noël...
trêve des con-fiseurs, mais pas de tous les cons pour autant...

si tu crois qu'il n'est pas possible de parler de la burqua le soir de noël à un mec qui porte un kéfié, tu te goures; et quand ils ne sont pas fiseurs, c'est d'ailleurs à ça que tu les reconnais...

mais comme tu connais un peu le genre de la maison, tu te doutes que ça n'a pas pu passer comme lettre à la poste... je dirais même que ce fut trop facile...
considérant que l'argument avancé était de dire que le port de la burqua faisait entrave àla liberté de la femme, j'ai profité de la trop grosse faille pour dire aussitôt :

- ben, moi je suis plus radical que toi encore, c'est dans les pays où le port de la burqua est "obligatoire" pour la femme que je tenterais de m'appliquer à lui rendre sa liberté en lui octroyant la possibilité de s'habiller autrement, mais ici chez nous où justement toutes les lois lui laissent la possibilité de faire ce qu'elle désire et qu'on peut supposer que le port d'un tel vêtement est choisi et non simplement subi; c'est justement le droit de la porter si c'est son choix véritable, que je m'appliquerait à lui garantir en lui offrant dans le cas contraire, toutes le soutien démocratique que nos lois permettent... sinon, pourquoi prôner dans une circonstance, une liberté de laquelle on s'exonère dans des circonstances différentes...

exit le sujet de l'interdiction du port de la burqua, plus du tout défendable, face à ce paradoxe trop incontournable pour avouer que plus simplement c'est juste le symbole de l'islam qu'on rejette, ici.

soldes...

70 millions de vaccins pas encore périmés à vendre...

enfin, quand je dis pas encore périmés...

no ailes...

putain, les temps changent...

on fêtait il y a peu ( le 25 décembre dernier) la naissance d'un arabe en palestine, s'il avait osé naitre ces jours ci en france avec des parents comme les siens : sans papiers et SDF de surcroit, c'était de suite le centre de rétention et l'expulsion en CHARTER, à la condition que l'éleveur dans l'étable de qui il serait né ne l'ai pas de suite donné à bouffer à ses cochons...

lucide...

" je ne regarde que les images"

CELINE DION

allez, beaux nénés quand même...

de quel genre est le mot "amour", au singulier et au pluriel ?

la seule certitude, c'est qu'au pluriel il a un très mauvais genre...