29/10/2007
27/10/2007
grenelle de l'envie : ronronnement...
Les autres acteurs de la finance ne sont pas en reste.
Depuis 2005, le marché européen du carbone est opérationnel. Il
ressemble comme deux gouttes d’eau aux marchés financiers, avec ses
produits dérivés, ses échanges au comptant ou à terme, de gré à gré ou
sur des places organisées. Avec toutefois un véritable plus : profitant
de l’alibi de la défense de l’environnement, les États peuvent accorder
des aides déguisées aux entreprises en abondant des « fonds carbone ».
Ces fonds permettent de générer, grâce aux règles du Protocole de
Kyoto, des quotas de CO2 supplémentaires en investissant dans des
projets moins émetteurs de gaz à effet de serre que la moyenne. Ainsi,
la Banque Mondiale gère un portefeuille de 2,2 milliards de dollars…
dont près de la moitié provient de fonds publics. Les quotas générés,
eux, iront in fine aux entreprises. Alors que le Protocole de Kyoto ne
s’appliquera qu’au 1er janvier 2008, la spéculation sur ce marché du
carbone est déjà une réalité. En investissant fin 2005 la somme de 14
millions d’euros dans la mise aux normes d’une usine coréenne et d’un
site brésilien, Rhodia a généré 77 millions de quotas de CO2
valorisables à hauteur de 200 millions d’euros par an.
Voilà le type d’approches qui réjouit les puissances financières et que vante aujourd’hui La Tribune. Il serait urgent d’aller voir cette réalité derrière les discours officiel et de la nommer comme elle est :
une arnaque pour le seul bénéfice des industriels et des investisseurs,
qui ne parvient même pas à freiner l’augmentation continue des
émissions de gaz à effet de serre.
attac
26/10/2007
sale mérite, d'être clair...
« La liste des
réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre
1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de
sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil
national de la Résistance ! »
(Challenge, 4 octobre 2007).
encore une raison supplémentaire d'extorquer en la vidant de son sens, la mémoire de la résistance (cf guy moquet) pour mieux en déconstruire les effets...
des montages ?...
baltringues...
Vive Nathalie Kosciusko-Morizet, la Valérie Lemercier du gouvernement!
Entendu sur Canal+ vendredi 5 octobre...
Une jeune fille de bonne famille qui se lance à corps perdu dans l'écologie politique, ça donne, ce matin sur Canal + : « dans 20 ans, quand il n'y aura plus de pétrole, on ne pourra plus se payer des week-ends de 3 jours à Djerba.» (A prononcer avec l'accent de Valérie Lemercier dans le film les Visiteurs).
C'était Nathalie Kosciusko-Morizet, notre secrétaire d'Etat à
l'écologie. Nous sommes vraiment gouvernés par des gens qui sont à
l'écoute des Français ! Dans cinq ans, quand ils auront récupéré du
pouvoir d'achat, ils partiront en week-ends aux Antilles....
grenelle de l'environ...
par Paul Ariès
26.10.2007
Nicolas Sarkozy parle de " révolution verte ".
Le patronat français, Medef et CGPME, se déclare grandement satisfait.
Les syndicats par la voix de François Chérèque saluent un processus
positif.
Corine Lepage (Modem et Cap 21) est aux anges.
Le parti socialiste applaudit les mesures annoncées par Nicolas
Sarkozy.
L'Union européenne se dit comblée par la voix de son Président....
Al Gore a passé commande d'un Grenelle mondial à Sarkozy.
Preuve que la vison sarkozyenne de l'écologie est bien mondialement
compatible sans rien changer à la puissance des grands groupes et aux
logiques économiques dominantes. Nous avions donc raison de dire lors
du contre-Grenelle de l'écologie le 6 octobre à Lyon que si le
Grenelle sera sarko-compatible, le sarkozysme n'est pas, lui,
écolo-compatible.
Nicolas Hulot a finalement bien mérité de TF1 et du sarkozysme.
Ce Grenelle de l'environnement est un véritable Munich de l'écologie
politique.
Munich de l'écologie politique car l'idée qu'une " Union sacrée " soit
possible autour du sarkozysme sous le prétexte de la défense de
l'environnement a finalement triomphé. Comme si l'écologie n'était pas
une affaire de choix de société avec nécessairement des perdants et
des gagnants : la grande question étant de savoir qui des pauvres ou
des riches paiera la crise écologique. Munich de l'écologie politique
car l'idée s'impose qu'on pourrait obtenir des avancées sans constuire
d'abord un rapport de force face à la puissance des lobbies
économiques et nucléocrâtes.
Ce Grenelle de l'environnement est une défaite de l'écologie que nous
paierons très cher.
Il retarde le moment où il faudra bien apprendre à vivre mieux avec
beaucoup moins ce qui suppose d'abord un autre partage des ressources
entre les riches et les pauvres.
Dans l'attente du grand soir promis par Sarkozy au nom de sa "
révolution verte " et de l'extinction durant cinq minutes de nos
ampoules électriques, souvenons-nous que le 22 avril 1970, vingt
millions d'américains avaient participé au " premier jour de la Terre
", qu'à cette occasion la 5e avenue de New York avait même été fermée
à la circulation.
Nous avons vu combien cette écologie des bons sentiments est un marché
de dupes.
Trente ans plus tard, les crises environnementales et sociales sont
encore plus dramatiques.
.
Que penser des mesures prises par le Grenelle officiel ?
On nous parle de geler les constructions d'autoroute et d'aéroports.
Cette promesse est un marché de dupes puisque si l'Etat s'est engagé à
ne plus augmenter significativement les investissements dédiés au
développement de nouvelles capacités routières et aéroportuaires, il a
immédiatement ajouté sauf en cas de contournement d'une agglomération,
sauf en cas de nécessité liée à un problème de sécurité, sauf en cas
d'intérêt local, etc. Que restera-t-il finalement des belles paroles
aux nom du réalisme économique ? On fera un peu moins d'autoroutes
mais on continuera à développer en priorité le TGV au détriment des
TER et de la nécessaire relocalisation de nos activités économiques et
de loisirs.
On nous promet une fiscalité verte
Cette promesse est un marché de dupes car le transfert d'une partie de
la fiscalité des entreprises sur le carbone aboutira à pénaliser
davantage encore ceux qui ont le moins : elle videra les routes des
voitures des plus pauvres pour que les riches puissent rouler plus
vite. Ce projet d'un bonus/malus a été accepté comme une divine
surprise comme si la crise écologique tenait avant tout aux vieilles
voitures polluantes des plus pauvres et non à la surconsommation des
plus riches et à un modèle de vie écologiquement insoutenable.
On nous promet une loi sur les OGM
Cette promesse est un marché de dupes car le gel annoncé n'est en rien
le moratoire exigé par les associations environnementales. Ce gel des
cultures de maïs Mon 810 durant l'hiver est une campagne de
communication pas gênante pour les bio-technologies puisqu'on ne sème
pas durant cette période. La loi annoncée est un véritable piège car
sous prétexte de liberté de faire ou de ne pas faire des OGM, elle ne
répond pas à la question posée par une majorité de français sur la
dangerosité des OGM mais aussi de choix d'une agriculture paysanne.
Elle entérine les solutions libérales sous forme de dommages et
intérêts en cas de pollution. Sarkozy le dit clairement : cette
suspension de la culture commerciale des OGM " ne signifie pas que
nous devons condamner tous les OGM, et notamment les OGM d'avenir ".
Le chef de l'Etat a même exprimé sa volonté d'accélérer encore plus la
recherche sur les OGM.
On nous promet plus de bio dans les écoles
Cette promesse est un marché de dupes puisque la réglementation
européenne généralise la bio-industrie contre la véritable agriculture
biologique : on n'avancera pas d'un pouce si les aliments bio
parcourent la planète avant d'arriver dans les assiettes de nos
enfants. Une vraie alternative est de revenir à une cuisine faite sur
place, avec des produits locaux, de saison et si possible " bio ".
On nous promet de moraliser la publicité
Cette promesse est un marché de dupes dès lors que l'Etat n'abroge pas
la circulaire Lang qui permet à la publicité de pénétrer dans les
écoles par les fenêtres tout en demeurant interdite, tant que l'Etat
ne respectera pas la loi en faisant démonter les panneaux illégaux,
tant que la publicité ne sera pas interdite à la télévision aux heures
où tant d'enfants sont devant le poste, tant qu'on n'inversera pas la
hiérarchie des normes juridiques en faisant primer le droit des
usagers sur celui des marchands en généralisant, par exemple, des
zones sans publicité.
On nous promet de diviser par deux les pesticides
Cette promesse est un marché de dupes car sitôt l'annonce faite que
cet objectif devrait être atteint en dix ans, on apprend que sous la
pression de la FNSEA la date butoir disparait.
Sarkozy a annoncé la convocation d'un autre Grenelle l'an prochain.
Chiche à la même date : nous organiserons de nouveau un
contre-Grenelle.
En attendant nous ne laisserons pas Sarkozy profiter de la présidence
française de l'Union européenne en juillet 2008 pour imposer à
l'Europe le retour au tout-nucléaire...
Face à une droite naturellement sarko-compatible
et à une gauche toujours plus sarko-compatible...
Nous disons que l'on ne peut vouloir à la fois plus de croissance et
plus d'écologie.
Face au Front National de Libération de la Croissance canal Attali,
nous rejettons l'objectif de 5 % de croissance par an car comme le
disait Attali en 1973 croire que la croissance puisse réduire les
inégalités sociales est une escroquerie intellectuelle.
Face à Florence Parisot et à Christine Lagarde qui veulent aller
chercher les derniers points de croissance avec les dents, nous
lançons un appel à boycotter la grande distribution notamment lors des
nocturnes commerciales et les dimanches.
Face à ceux qui choisissent de nourrir leurs voitures plutôt que six
milliards d'humains, nous exigerons le moratoire immédiat sur les
agro-carburants présenté hier à l'ONU par Jean Ziegler.
Paul Ariès
Co-organisateur du Contre-Grenelle de l'environnement
Rédacteur au journal la décroissance
Directeur de la rédaction du journal le sarkophage
25/10/2007
vichy : un tissu de mensonge...
lecture du texte
émouvant d’« un jeune homme de
17 ans qui donne sa vie à la France… »
(Nicolas Sarkozy).
Il n’aura pas échappé à certains que
l’hommage ainsi rendu à la jeunesse
résistante de la période des « années
noires » (1940-1944) occulte la
collaboration du régime de Vichy
avec les nazis. Ce tour de passe-passe,
s’il ravit idéologiquement des
courants politiques qui n’ont pas
envie que l’on revienne sur une
période durant laquelle ils se sont
perdus, ne nous a pas surpris.
ben, si, ça m'avait échappé, mais c'est bien du même tonneau que l'absence de repentance... et si on oublie la collaboration de certains milieux avec le régime de vichy, on oubliera aussi les raisons de la mise en oeuvre de certains droits sociaux, auxquels le patronat de l'époque n'a pas pu faire barrage, au vu de ses fabuleux états de service collaborationistes... droit qui sont comme c'est bizarre , comme jamais attaqués et mis à mal...
la mémoire est un bien douloureux mal...
22/10/2007
figaro çi, figaro là...
et du quai...
loisirs ni à la jeunesse. Elle n’est pas non plus
seulement une manière de poursuivre une
instruction post ou périscolaire s’adressant à
et ceux — le peuple ? — qui sont censés ne pas
savoir. Elle représente peut-être, au contraire,
l’art dont nous avons besoin pour construire la
« haute culture » nécessaire à ce loisir presque
oublié : s’occuper des affaires de la Cité pour le
bonheur de tous, et qui porte le beau nom de
politique. C’est en ce sens qu’elle peut devenir
l’avenir de la culture.
18/10/2007
il avait annoncé la rupture, il l'a fait...
A 13H21, ce jeudi 18 octobre, une heure avant la manif contre la
réforme des régimes spéciaux, l’Elysée annonce “la séparation par
consentement mutuel de Cécilia et Nicolas Sarkozy. “Il n’y aura pas de
commentaires”, précise l’Elysée.
putain, vivement que françe et marianne divorcent aussi d'avec lui...la connerie est contagieuse...
ça prouve au moins que le vide existe : il se propage...
darwin dans le texte...
tiré de l'origine des espèces... à la traduction près...
Une foule d'objections se sont sans doute présentées à
l'esprit du lecteur avant qu'il en soit arrivé à cette partie de mon ouvrage.
Les unes sont si graves, qu'aujourd'hui encore je ne peux y réfléchir sans me sentir
quelque peu ébranlé ; mais, autant que j'en peux juger, la plupart ne sont
qu'apparentes, et quant aux difficultés réelles, elles ne sont pas, je crois,
fatales à l'hypothèse que je soutiens.
suit :
insensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d'innombrables formes de
transition ? Pourquoi tout n'est-il pas dans la nature à l'état de
confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien définies ?
2° Est-il possible qu'un animal ayant, par exemple, la
conformation et les habitudes de la chauve-souris ait pu se former à la suite
de modifications subies par quelque autre animal ayant des habitudes et une
conformation toutes différentes ? Pouvons-nous croire que la sélection
naturelle puisse produire, d'une part, des organes insignifiants tels que la
queue de la girafe, qui sert de chasse-mouches et, d'autre part, un organe
aussi important que l'œil ?
l'action de la sélection naturelle ? Comment expliquer l'instinct qui
pousse l'abeille à construire des cellules et qui lui a fait devancer ainsi les
découvertes des plus grands mathématiciens ?
4° Comment expliquer que les espèces croisées les unes avec
les autres restent stériles ou produisent des descendants stériles, alors que
les variétés croisées les unes avec les autres restent fécondes ?
Nous discuterons ici les deux premiers points ; nous
consacrerons le chapitre suivant à quelques objections diverses ;
l'instinct et l'hybridité feront l'objet de chapitres spéciaux.
étonnant, non, de la part de ceux là même qui nous donnent le plus souvent des leçons sur l'éternité...
fait des rations...
vive la grande intersyndicale...
beaucoup plus sérieusement : L’affaire de l’énorme cagnotte de l’Union des
industries et métiers de la métallurgie (on parle de 160 millions d’euros) éclaboussera peut-être le monde syndical. Mais n’oublions pas que sa raison d’être est de constituer un fonds destiné à encourager les patrons à résister aux grèves sans céder aux revendications. Si l’on voulait en rire, on pourrait au moins se réjouir que les patrons, lorsqu’il s’agit de leurs intérêts, aient intégré le principe de la solidarité par répartition…
évidente coincidence...
17/10/2007
ça, ma terre...
dans la bêtise la plus crasse et la plus malfaisante...
autant de technologie pour assouvir autant de bêtise, alors qu'un bon marcheur arpenteur et deux puits profonds suffirent dans l'antiquité à calculer le rayon de la terre, dans une précision remarquable au vu des moyens rudimentaires mis en oeuvre...
La mesure de la Terre
Comment mesurer la Terre et constater qu'elle est ronde ? Sa rotondité
est facilement compréhensible et deux faits avaient amené
les astronomes de l'antiquité à admettre cette rotondité.
D'abord, lors de l'observation des éclipses de Lune, l'ombre de
la Terre est circulaire. Mais cette constatation pouvait aussi bien signifier
que la Terre était plate avec une forme de disque. C'est la disparition
progressive des navires sous l'horizon qui suggère bien que la Terre
est ronde.
Comment maintenant mesurer le rayon de la Terre ?
(vers 285-194 avant J.C.) durant l'antiquité grecque. Il avait constaté
que les rayons du Soleil étaient parallèles, du moins que
le Soleil était très loin sinon à l'infini. Il avait
constaté que le jour du solstice, à midi, les objets n'avaient
pas d'ombre à Syène (aujourd'hui Assouan) et que l'on pouvait
observer le Soleil du fond d'un puits. Ce phénomène n'avait
pas lieu à Alexandrie 800 km plus au Nord. Eratosthène mesura
donc l'ombre portée d'un bâton à Alexandrie le jour
du solstice . Il lui fallait aussi mesurer la distance Alexandrie-Syène
(5000 stades) ce qui n'allait pas de soi à cette époque.
Cette mesure n'était pas interprêtée comme un calcul
de triangulation prouvant que le Soleil était proche car il fallait
se déplacer dans la direction Nord-Sud pour constater un changement
de direction du Soleil. Une mesure à la même heure solaire
locale (la seule disponible à l'époque) pour des lieux situés
sur une ligne Est-Ouest n'aurait rien donnée (d'où la supposition
que les rayons du Soleil étaient parallèles). Eratosthène
ne se trompa que d'un centième sur la taille de la Terre. Deux cents
ans avant lui, Anaxagore avait fait la même mesure en supposant que
la Terre était plate, c'est-à-dire son rayon infini : il était
naturellement arrivé au résultat que le Soleil était
environ à 6500 kilomètres de la Terre.
le dressage par le jeu...
la face amère du progrès...
en attendant l'arrivée d'un état global totalitaire, lorsque l'usage sera généralisé et bien intégré par tout le monde...
en attendant, les enfants se prennent pour james bond et s'amuse, sans réaliser la réalité à laquelle on les destine...
tous ensemble, tous ensemble...
en plus radical...
nous voulons une émigration choisie...
toute la différence est entre l'é et l'i...
nous voulons plus de travail, aussi...
nous voulons plus de libéralisme...
Les droites et les gauches dites libérales pèchent avant tout par manque de libéralisme.: elles remettent en cause les libertés fondamentales de l’individu (notamment depuis le 11 Septembre), sont fauteurs de guerre et de troubles à l’ordre public (par les émeutes qu’elles provoquent), laissent se développer la pauvreté qui exclut de facto les plus démunis de l’accès aux marchés, reviennent sur les piliers de l’État providence, qui, pourtant, permettent seuls à chacun de s’engager dans des risques humains et calculés, homogénéisent les individus, tant l’individualité ne peut se développer que dans des sociétés en multipliant les types de « réussite » possible, refusent l’ouverture des frontières aux immigrés tout en prônant la libre circulation des biens et des personnes, sont essentiellement réactionnaires en matière de moeurs et de culture.
15/10/2007
rebond d'essence...
et en rendant celui ci inaccessible à beaucoup, préserver la consommation des moins démunis pour une ou deux petites décennies de plus...
le petit "je" du libéralisme...
la mise d'entrée à chaque coup est de 1 pour chaque joueur...
si les deux joueurs coopèrent, ils ramassent un pot de 1.5 chacun, en effet, ils récupèrent leur mise et la jouissance de la moitié de la mise de l'adversaire...
si l'un des deux joueurs ne coopère pas, et que l'autre coopère,, celui qui ne coopère pas ramasse 2 (l'ensemble des mises)...
si aucun des joueurs ne coopèrent, chacun reprend sa mise sans rien gagner...
intégrez la variable temps à l'exercice de ce jeu, c'est à dire jouez y un nombre de fois assez grand pour que ce soit significatif et constatez ce qui vous semble être la meilleure solution pour tous (société)...
ou la meilleure solution pour chacun (individualisme)...
et pourtant, constatez ce qui se passe tous les jours, vous comprendrez pourquoi les lois et la police sont là pour vous forcer à jouer perdant aussi souvent que possible...
14/10/2007
langues de V.I.P-ères...
ça a des gueules de mafieux, ça roule des mécaniques et c'est jamais que des grosses donneuses...
12/10/2007
10/10/2007
09/10/2007
ce grand cadavre à la renverse !..
en renvoyant chier la gauche de la gauche et en prônant le ralliement au centre et au centre droit, il rayonne d'une conclusion trop simple : la seule chance pour la gauche de s'en sortir , c'est la droite...
pas besoin de l'entarter plus, ce mec est déjà trop tarte...
08/10/2007
des exonérations sur les heures supplémentaires, selon la
ministre de l’Économie, Christine Lagarde. Cette mesure
phare du programme économique de Nicolas Sarkozy,
entrée en vigueur le 1er octobre, prévoit un allégement
des cotisations sociales patronales et salariales, et une
majoration de leur rémunération de 25 % dans toutes les
entreprises. Cette aide en faveur de l’allongement du
temps de travail se cumule aux aides versées au titre de
la réduction du temps de travail. Le tout fait exploser le
poids des allégements de cotisations sociales aux
bénéfices des entreprises à environ trente milliards
d’euros dans le budget de l’État en 2008.
combien on avait dit déjà?..
06/10/2007
accusé de réception...
en clair, un étranger ne pourra pas se prévaloir de son intégration pour pouvoir s'intégrer...
c'est une notion que j'ai confusément du mal à intégrer...
honni menteur...
Pour
définir la liberté,
certains ont opposé liberté positive et liberté négative.
La liberté négative est l'absence de coercition,
la liberté positive est la possibilité de faire ce que l'on veut.
La liberté positive n'existe que dans l'esprit de ceux qui prétendent
savoir ce que l'être humain veut, ou devrait vouloir. Sans cela, elle
ne peut déboucher que sur l'anarchie du "chacun pour soi".
La liberté négative exige le respect de la liberté individuelle comme
un absolu.
La liberté individuelle ne saurait être soumise à la liberté collective,
ni à quelque modèle de société rationnelle ou juste. Aucun individu
ne peut en effet prétendre connaître un tel modèle. S'il l'évoque, c'est
pour mieux asservir les autres et les persuader de la justice de leur
asservissement.
Restons-en donc à la conception négative de la liberté définie par Hayek
: absence de coercition, interdiction de prescrire aux autres ce dont
ils ne veulent pas, possibilité pour eux de trouver le chemin de leur
propre progrès et des relations harmonieuses avec les autres.
et le piège vient de se refermer...
si je peut faire tout ce que me dicte ma morale, sans frein (sans coercition), alors mon comportement est moral... sauf si ma morale ne l'est pas....
résumée en d'autres mots, la petite définition précédente pourrait s'écrire : laissez moi faire tout ce que je veux, au lieu de continuer à faire de manière imbécile, tout ce que vous voulez...
ou mieux, cette définition de l'égoïsme: les égoïstes, ce sont tous ceux qui ne pensent pas à moi...
mais lorsqu'il y a progrès et harmonie dans une définition, la définition ne peut pas être mauvaise...comme si ces notions n'étaient pas d'essence typiquement collectives ou du moins appréciables qu'à cette échelle là...
05/10/2007
nos beaux dix manches...
dans la forêt avec sa hache à la main, les arbres se sont rassurés.
Voyant la
hache ils se sont dit « le manche est des nôtres »
Anonyme.
03/10/2007
tripalium...
Pour pouvoir fonctionner, le système socio-économique a
besoin d'une armée de consommateurs se gavant de la surproduction de la
machine économique. Afin de fournir aux petits soldats les munitions
pour consommer, il faut alors viser le plein emploi, lui-même
permettant d'atteindre toujours un plus haut niveau de production,
dégageant un surplus appelant à la consommation etc.. Le système, dont
nous sommes tous partie prenante, repose sur une marche en avant
infernale autour du triptyque production-emploi-consommation. C'est ce
cercle vicieux que nous devons nous efforcer de casser en ayant une
réflexion globale sur les richesses, l'activité humaine, l'économique
et la décroissance matérielle.
pour nous vendre le développement durable, de façon bizarre, on nous la présente depuis le début de cette idée, sous la forme d'un triangle, où les sommets ont simplement changé de nom (économie social environnement), mais à l'intérieur duquel, les mécanismes sont strictement homothétiques à ceux qui régissaient le modèle de l'économie libérale...
cette similitude m'a frappé depuis déjà quelques temps, sans que je puisse dire pourquoi elle me génait, mais maintenant qu'il est patent que le développement durable n'est rien de plus que le nouveau masque de l'économie productive libérale, je trouve amusant d'établir les binomes suivants : (économie/production social/emploi environnement/consommation)...
éco labo...
Les citoyens peuvent désormais participer, jusqu’au 12 octobre, aux débats sur le forum du site du « Grenelle environnement » :
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php ?rubrique4
Il est également possible d’assister aux réunions ouvertes au public, qui se tiendront à travers toute la France :
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php ?article139
gant de veule ours...
il y a celui d’un pouvoir immense et doux, réduisant « chaque nation à
n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux dont le
gouvernement est le berger »