31/05/2007

l'égo loi...

je veux une majorité présidentielle à l’assemblée pour que je puisse gouverner dans de bonnes conditions



capo de capi...

non maïs...


les biocarburants ne sont pas écologiques...
contrairement à tout ce qu'on veut nous faire croire...

ils sont destructeurs des cultures alimentaires et comme par hasard, comme d'habitude, l'externalisation des cultures se fait au détriment des pays en développement...

30/05/2007

essaimage...


voilà, la belle socièté...
et pourtant autour d'une reine...

d'une reine?..

mais comment les abeilles l'appellent t'elle, au fait : la mère, la féminine, trésor ?..

on ne sait pas mais tous ceux là on choisi de vivre ensemble, comment ils n'ont pas le choix... pourquoi alors ont ils quitté un autre essaim pour faire celui là?..

en tout cas,ce qui est sûr, c'est qu'il y avait dans l'air comme une douceur sucrée que j'ai mis un peu de temps à identifier... un goût de miel affirmé...et c'est ça qui me les a fait chercher à deux mètres de hauteur, et très calmes avec ça, juste occupées à la vie qu'elles vont se faire ensemble...





entolage...

il faut reconnaitre à nicolas sarkozy, une certaine grandeur :
on a quand même un repris de justice comme numéro deux du gouvernement...

29/05/2007

devinette...

"Qu'est-ce que c'est"



Le fait de se conduire comme un enfant quand on a cessé de l'être. C'est d'abord l'impuissance à voir les choses telles qu'elles sont, ou le refus de les prendre pour ce qu'elles sont, de distinguer ce qu'on sait de ce qu'on croit; c'est prendre ses désirs pour la réalité. C'est par là même l'inaptitude à s'abstraire du présent, à vouloir les moyens des fins que l'on désire, à se soucier des conséquences réelles, c'est-à-dire lointaines, de ses actes, ce qui ramène ceux-ci au niveau ludique. C'est, dans le domaine affectif, un égocentrisme foncier, un narcissisme non surmonté qui explique que, dans ses amours comme dans ses haines, l'individu n'a jamais affaire qu'à soi, s'avère incapable de rencontrer l'autre comme autre et d'assumer cette rencontre. Enfin, l'infantilisme se traduit par une soumission ou par un refus, également fanatiques, à l'égard de toute autorité; attitudes propres à des sujets qui n'ont pas surmonté les autorités subies durant leur enfance, qui n'ont pas su concilier l'obéissance extérieure et l'autonomie intime; aussi, leur soumission ou leur révolte ne provient-elle pas de ce que les autorités de fait sont réellement justes ou injustes, mais de ce qu'ils transfèrent sur elles la cause d'une impuissance non surmontée.





l'infantilisme...

nicolas sarkozy, aussi...

à voir...

« Je veux dire aux sectaires idéologiques que nous avons tout à perdre de la décroissance. »
c'est vrai, mais reste à définir le "nous"...

mais sans la décroissance, nous sommes tous perdus... toute la différence entre être et avoir...

plus fort culôt...

« Je n'aborde pas cette tâche [de ministre] avec une philosophie de la décroissance, du retour à la diligence ou à la lampe à huile »

28/05/2007

putain de chien...

le néolibéralisme, c'est l'art d'attacher plus de chiens avec moins de saucisses...

y en a qui se l'à ras, comptent...

du même, un peu plus avant dans la conversation :
"tu comprends, il y a des gens qui touchent le R.M.I ou les allocations chômage et qui après avoir fait leur comptes, refusent du travail parce qu'il n'ont rien à y gagner de plus"...

ma réponse : "quand un entrepreneur après avoir fait ses comptes et quelle qu'en soit la raison, licencie une partie de son personnel, tu juges cela raisonnable, alors pourquoi ce ne l'est plus dès lors qu'il s'agit d'un travailleur dont la seule force de travail est lui même et qui juge que s'employer ne satisfait pas à ses exigences de rentabilité"...

assurance tout risque...

entendu au sujet du logement, par un employé de notaire :
"il est juste que celui qui a pris un risque de construire un logement pour la location soit payé de son risque par la rémunération de ses loyers"...
cette phrase intervenait après une discution sur le vrai bénéficiaire de l'allocation logement: à savoir l'allocataire qui ne faisait que la transmettre ou le bailleur qui avait pu augmenter le montant de son loyer parce que l'occupant bénéficiant d'allocations pouvait ainsi se permettre un loyer plus élevé...en quelque sorte et c'est de notoriété publique, l'allocation logement est une forme de subvention indirecte aux bailleurs pour soutenir les prix des loyers...

le risque : quel risque, la notion de risque ici n'a aucun sens, à moins de considérer que faire fructifier son argent soit un risque...pour moi, cette phrase s'écrit tout simplement comme celà :"il est juste que celui qui avait l'argent de construire un logement pour la location soit payé de son investissement par la rémunération de ses loyers"...risque !.. la trop belle blague sémantique...



c'est en matière de spéculation, qu'il y a risque, là j'en suis daccord: qui spécule prend un risque, mais pas plus que pour quelqu'un qui vole, tout bien compris...

réunion de famille...

jusqu'à mes vingt trois ans, dans les réunions de famille, quelle qu'en soit la cause, que je sois accompagné ou pas, j'ai toujours été à la table des enfants...

à partir de ce moment, j'ai cessé de considérer qu'il était utile que je me déplace...

puis, avec le temps qui passe et le début de l'hécatombe parentale, nous avons commencé un cycle de réunion de famille pour fêter les anniversaires importants de nos parents avant qu'il ne soit trop tard : nous sommes engagés dans un cycle d'anniversaire des 80 ans...

et bien figurez vous qu'alors que la presque intégralité de mes cousins et cousines sont grands parents, je suis toujours remisé à la table des enfants (qui ont grandis et sont devenus jeunes parents eux mêmes)...

j'arrive pas à comprendre pourquoi, vingt ans sont passés et rien n'a changé..
il est vrai que je n'ai pas fait partie de la table des tout petits comme avant...
j'ai bien plusieures explications dans un creux de ma tête, mais je préfère continuer à croire que c'est parce que je suis libre dans leur tête...ou totalement inclassable selon leur vision du monde ce qui est vrai aussi, mais j'en rie, ça me permets de dire que je suis le seul à être resté vraiment de gauche, le seul à leur payer comptant et au meilleur taux, les impôts qui ont servis à l'éducation de leurs enfants et à celle de leurs petits enfants, sans que jamais je n'ai imaginé que ce puisse être un avantage pour moi puisque je n'en ai pas...

et que le seul remerciement que j'en ai, c'est qu'après en avoir profité, ils ne pensent qu'à fermer la porte derrière eux...
ils oublient simplement que je connais leur histoire pour en faire partie et que je sais comment leur réussite s'est en partie construite... ho, rien de déshonorant là dedans, juste une petite histoire ordinaire et pas mal de circonstances favorables, mais pas le seul mérite dont ils se prévalent...
seulement, c'est difficile de reconnaitre ce qu'on doit aux circonstances quand pour celà on a fermé un peu les yeux sur les conséquences de ses choix ou sur la voie prise...

pêle mêle : un peu de coucheries au bon moment, un peu de polichinelle dans le tiroir chez des gens riches ou bénéficiant d'une rente de situation...
des parcours professionnels bien à l'abri de la fonction publique hospitalière ou des impôts, justement et un peu de promotion canapé pour le surplus, même si malgré tout le parcours de certains nécessitais un bon parcours scolaire au départ...un peu d'opportunités et de vacheries...
des petites niches bien confortables dont il est facile à l'orée de la retraite de nier l'effectivité...
bah, on est en famille, on est pas là pour se fâcher, alors on se sourie, mais je vois bien comment se distribuent les sourires; au mérite, à l'utilité...
moi je m'en fous, je prête à sourire et je cultive, j'illusionne et je ne mâche pas mes mots, mais j'en sais quelques uns qui rongent et à qui il ne faudra pas promettre trop longtemps...

LOGIS QUEUE...

25/05/2007

pom pom pi doo...

RETOUR VERS LE FUTUR
on pourra quand même pas dire qu'on a été pris au dépourvu...

moi pas...

au fait, vous en connaissez, vous des gens qui vous disent qu'ils ont voté nicolas sarkosy ?...
à part les quelques trolls que l'on trouve sur le net...


vous croyez qu'ils se cachent, honteux de se sentir égoïstes ou alors pour pouvoir râler quand le temps sera venu et qu'ils auront compris leur erreur...

24/05/2007

hé hé hé...

Madame, Monsieur,

Vous êtes candidate (candidat) aux prochaines élections législatives. Si vous êtes élu (e), il vous appartiendra de voter la loi.

Or, le 10 mai 2007, la Commission européenne a demandé à la France de mettre fin aux « droits spéciaux de distribution des Livrets A et bleu ». La Commission considère en effet que la distribution actuelle de ces produits (par la Banque Postale, la Caisse d'épargne et le Crédit mutuel) constitue une « restriction à la liberté d'établissement et à la libre prestation de services », et qu'elle crée « un obstacle à l'entrée et au développement de concurrents français ou étrangers sur le marché de l'épargne bancaire liquide en France ». Cette situation constituerait donc « une anomalie préjudiciable au développement de conditions de concurrence équitables ».

Nous considérons que cette décision menace le financement du logement social. Elle menace également ce qu'il reste du pôle financier public et semi-public. C'est pourtant, notamment avec le Livret A, dont la pérennité est désormais menacée, que ce secteur n'est pas encore totalement noyé dans les mécanismes de marché. Il assure ainsi une part du développement économique d'intérêt général, en contribuant à la réduction des inégalités. L'immense potentiel que recèlerait un pôle financier public conçu autrement, pour démanteler et se substituer à la dictature des marchés financiers, serait profondément altéré.

C'est pourquoi, afin de permettre à vos électrices et à vos électeurs de se prononcer en connaissance de cause, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir répondre par courrier à la question suivante :

« Vous engagez-vous à vous opposer, dès l'installation de la nouvelle Assemblée nationale, à la demande de la Commission européenne de mettre fin aux « droits spéciaux » de distribution des livrets A et bleu » ?

Nous vous remercions par avance de nous faire connaître votre réponse, que nous diffuserons largement dans votre circonscription. Si vous ne donnez pas de suite à ce courrier quelques jours avant le premier tour, nous considérerons que votre réponse est négative.

Nous vous prions, Madame (ou Monsieur), de croire à l'assurance de nos sentiments respectueux.

Signature : comité Attac (le nom)

qui c'est qui l'a dit...

«Ce n'est pas l'employeur qui paie les salaires, mais le client.»

tous au poste...

con traire...

lu dans une vitrine : "la terre a besoin de nous"



oh, hé, faut pas déconner quand même, jusqu'à plus d'information, c'est nous qui avons besoin de la terre...pas le contraire...



toujours cette inversion de sens qu'on trouve décidemment partout...

23/05/2007

actua...




lisez!...

petites bibles...





liber!...
t'erres...

...

vous aurez remarqué que depuis l'érection de nicolas sarkozy, si
je privilégie l'image à droite et par opposition le texte critique à gauche...

faut il y voire un signe...

comment taire...


qu'on
va
vouloir
nous
clouer
les
becs...

bravo larres tristes...

nicolas sarkosy veut faciliter pour chacun l'accès à la propriété privée...





pour deux raisons simples : fort de cette action, il pourra à terme retirer l'engagement de l'état dans la construction des logements sociaux et mener par là même ceux là jusqu' à leur mort par vétusté, livrant ainsi la frange de la population incapable d'acquérir un logement personnel, sous le joug des propriétaires spéculateurs fonciers...



cet abandon de l'engagement de l'état permettrait également de donner satisfaction aux banques qui demandent à pouvoir faire du placement d'épargne du type livret A...

POURQUOI ? pour la simple raison que jusqu'à présent l'épargne livret A alimente exclusivement le fond de la caisse des dépôts et consignation dont le principal objectif et de par ses statuts, est le financement du logement social...



abandonner le logement social, c'est abandonner son financement et par conséquent abandonner la tutelle de la caisse des dépôts sur le livret A et donc par rebond, permettre l'ouverture de ce dernier à la concurrence des banques (plus seulement à la caisse d'épargne et à la banque postale)...



vous voyez qu'on peut faire confiance à nicolas sarkozy pour mener à bien sa politique, le seul problème c'est qu'il ne l'avait pas expliquée à fond...

la vrai vermine est dure au mal(heureux)...



hé gros malin, t'as qu'a prendre tous ces cons de pauvres à ta charge !
commentaire n° : 2

posté par :

sarkozy président



le: 23/05/2007 11:59:55




voilà le commentaire qu'attire mon billet "des biles", chez une amie qui le cite...



j'observe : que l'impétrant en question, me réponds sur un blog qui n'est pas le mien, le farouche courage...

qu'il se revendique ouvertement de la nouvelle idéologie de la droite décompléxèe...

ce qui à du moins le mérite de définir clairement de quoi retourne le

vrai fond de cette pensée, et non le brouillage idéologique de son

patron politique...



je constate aussi la richesse du langage, du vocabulaire et de

l'expression, la distance qu'il sait prendre avec la doxa rigoriste

qu'on lui inculque par le biais de médias intoxicateurs... la

profondeur de sa culture politique et les solides bases de son

engagement social...



je prends également acte que nous sommes au moins 15% à ne pas avoir

pris parti pour ce second tour d'élections et que dans les 85 %

restants, au moins 47%, n'ont pas jugé la politique de nicolas sarkosy

acceptable ce qui si je ne me trompe, fait au moins [(0.85*.47)+0.15 =

0.52], 52% de personnes susceptibles de partager avec moi la "charge",

des pauvres dont tu semble vouloir à bon compte te débarrasser...



que cette "charge", en comptant une indemnité de 1000 euros par tête

pour 3 millions de personnes, ne représente que la somme de 36

milliards d'euros, et 3 millions de personnes à 1000 euros par mois, ça

relance la consommation autrement que cinq heures supplémentaires par

mois, donc selon la technique de ton chef principal, c'est plus que bon pour l'emploi en général...et retour dans les poches de l'état de 0.196*36000000000 =7 milliards et 56 millions...



soit un débours réel d'environ 28.5 milliards d'euros (à peine deux et

demi porte-avions nucléaires) (à peine plus que le quart du budget de

l'éducation nationale)... et cet argent on l'a déjà, c'est ça qui est

dingue (voir ici)...



dingue, non d'apprendre que payer des gens à rien foutre est bon pour l'emploi...



alors les solutions "petit bras" de ton patron politique, comment elles

nous font rire, bien sûr que je prends avec mes compères la "charge" de

la misère et des pauvres si toi et tes cons pères prenez le coût de

l'armée et de ses dépenses, le coût de la flicaille et celui de la

valetaille du pouvoir...



la vrai question n'est pas de savoir combien nous coûtent les

"pauvres", mais de constater que si la marge entre les minimas sociaux

et les minimas salariaux est si mince, c'est uniquement parce que les

salaires sont trop faibles et non parce que les aides sociales sont

trop élevées...



ensuite, les pauvres auxquels tu va couper avec autant de gravité

responsable les moyens de subsistance ou de survie, tu en fait quoi, tu

les mets en prison ?..



et une fois là, ils te coûtent plus cher que dehors...



la prochaine fois, fais moi plaisir, juste une fois, réflé-chie avant de chier partout ton dégoût des autres...



22/05/2007

pour mes moires...

le post scriptum de la lettre de guy moquet :

Dernières pensées : Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !

faut s'accrocher...

dix de der...

SWIFT



Modeste proposition

pour empêcher les enfants pauvres

d'être à la charge de leurs parents

ou de leur pays et pour les rendre

utiles au public





C'est un objet de tristesse, pour celui qui traverse

cette grande ville ou voyage dans les campagnes,

que de voir les rues, les routes et le seuil

des masures encombrés de mendiantes, suivies de

trois, quatre ou six enfants, tous en guenilles,

importunant le passant de leurs mains tendues.

Ces mères, plutôt que de travailler pour gagner

honnêtement leur vie, sont forcées de passer leur

temps à arpenter le pavé, à mendier la pitance de

leurs nourrissons sans défense qui, en grandissant,

deviendront voleurs faute de trouver du

travail, quitteront leur cher pays natal afin d'aller

combattre pour le prétendant d'Espagne, ou partiront

encore se vendre aux îles Barbades.

Je pense que chacun s'accorde à reconnaître

que ce nombre phénoménal d'enfants pendus

aux bras, au dos ou aux talons de leur mère, et

fréquemment de leur père, constitue dans le

déplorable état présent du royaume une très

grande charge supplémentaire; par conséquent,

celui qui trouverait un moyen équitable, simple

et peu onéreux de faire participer ces enfants à

la richesse commune mériterait si bien de l'intérêt

public qu'on lui élèverait pour le moins une

statue comme bienfaiteur de la nation.

Mais mon intention n'est pas, loin de là, de

m'en tenir aux seuls enfants des mendiants avérés;

mon projet se conçoit à une bien plus vaste

échelle et se propose d'englober tous les enfants

d'un âge donné dont les parents sont en vérité

aussi incapables d'assurer la subsistance que ceux

qui nous demandent la charité dans les rues.

Pour ma part, j'ai consacré plusieurs années à

réfléchir à ce sujet capital, à examiner avec attention

les différents projets des autres penseurs, et y

ai toujours trouvé de grossières erreurs de calcul.

Il est vrai qu'une mère peut sustenter son nouveau-

né de son lait durant toute une année

solaire sans recours ou presque à une autre nourriture,

du moins avec un complément alimentaire

dont le coût ne dépasse pas deux shillings,

somme qu'elle pourra aisément se procurer, ou

l'équivalent en reliefs de table, par la mendicité,

et c'est précisément à l'âge d'un an que je me

propose de prendre en charge ces enfants, de

sorte qu'au lieu d'être un fardeau pour leurs

parents ou leur paroisse et de manquer de pain

et de vêtements, ils puissent contribuer à nourrir

et, partiellement, à vêtir des multitudes.

Mon projet comporte encore cet autre avantage

de faire cesser les avortements volontaires et

cette horrible pratique des femmes, hélas trop

fréquente dans notre société, qui assassinent

leurs bâtards, sacrifiant, me semble-t-il, ces bébés

innocents pour s'éviter les dépenses plus que la

honte, pratique qui tirerait des larmes de compassion

du coeur le plus sauvage et le plus inhumaIn.

Étant généralement admis que la population

de ce royaume s'élève à un million et demi

d'âmes, je déduis qu'il y a environ deux cent

mille couples dont la femme est reproductrice,

chiffre duquelje retranche environ trente mille

couples qui sont capables de subvenir aux

besoins de leurs enfants, bien que je craigne

qu'il n'yen ait guère autant, compte tenu de la

détresse actuelle du royaume, mais cela posé, il

nous reste cent soixante-dix mille reproductrices

j'en retranche encore cinquante mille

pour tenir compte des fausses couches ou des

enfants qui meurent de maladie ou d'accident

au cours de la première année. Il reste donc

cent vingt mille enfants nés chaque année de

parents pauvres. Comment élever et assurer

l'avenir de ces multitudes, telle est donc la question

puisque, ainsi que je l'ai déjà dit, dans l'état

actuel des choses, toutes les méthodes proposées

à ce jour se sont révélées totalement impossibles

à appliquer, du fait qu'on ne peut trouver

d'emploi pour ces gens ni dans l'artisanat ni

dans l'agriculture; que nous ne construisons pas

de nouveaux bâtiments (du moins dans les campagnes),

pas plus que nous ne cultivons la terre;

il est rare que ces enfants puissent vivre de

rapines avant l'âge de six ans, à l'exception de

sujets particulièrement doués, bien qu'ils

apprennent les rudiments du métier, je dois le

reconnaître, beaucoup plus tôt; durant cette

période, néanmoins, ils ne peuvent être tenus

que pour des apprentis délinquants, ainsi que

me l'a rapporté une importante personnalité du

comté de Cavan qui m'a assuré ne pas connaître

plus d'un ou deux voleurs qualifiés de moins de

six ans, dans une région du royaume pourtant

renommée pour la pratique compétente et précoce

de cet art.

Nos marchands m'assurent qu'en dessous de

douze ans, les filles pas plus que les garçons ne

font de satisfaisants produits négociables, et que

même à cet âge, on n'en tire pas plus de trois

livres, ou au mieux trois livres et demie à la

Bourse, ce qui n'est profitable ni aux parents ni

au royaume, les frais de nourriture et de haillons

s'élevant au moins à quatre fois cette somme.

j' en viens donc à exposer humblement mes

propres idées qui,je l'espère, ne soulèveront pas

la moindre objection.

Un Américain très avisé que j'ai connu à

Londres m'a assuré qu'un jeune enfant en bonne

santé et bien nourri constitue à l'âge d'un an un

mets délicieux, nutritif et sain, qu'il soit cuit en

daube, au pot, rôti à la broche ou au four, et j'ai

tout lieu de croire qu'il s'accommode aussi bien

en fricassée ou en ragoût.

Je porte donc humblement à l'attention du

public cette proposition: sur ce chiffre estimé de

cent vingt mille enfants, on en garderait vingt

mille pour la reproduction, dont un quart seulement

de mâles - ce qui est plus que nous n'en

accordons aux moutons, aux bovins et aux porcs

-la raison en étant que ces enfants sont rarement

les fruits du mariage, formalité peu prisée de nos

sauvages, et qu'en conséquence, un seul mâle suffira

à servir quatre femelles. On mettrait en vente

les cent mille autres à l'âge d'un an, pour les proposer

aux personnes de bien et de qualité à travers

le royaume, non sans recommander à la

mère de les laisser téter à satiété pendant le dernier

mois, de manière à les rendre dodus, et gras

à souhait pour une bonne table. Si l'on reçoit, on

pourra faire deux plats d'un enfant et si l'on dîne

en famille, on pourra se contenter d'un quartier,

épaule ou gigot, qui, assaisonné d'un peu de sel

et de poivre, sera excellent cuit au pot le quatrième

jour, particulièrement en hiver.

J'ai calculé qu'un nouveau-né pèse en

moyenne douze livres, et qu'il peut, en une

année solaire, s'il est convenablement nourri,

atteindre vingt-huit livres.

Je reconnais que ce comestible se révélera

quelque peu onéreux, en quoi il conviendra

parfaitement aux propriétaires terriens qui, ayant

déjà sucé la moelle des pères, semblent les mieux

qualifiés pour manger la chair des enfants.

On trouvera de la chair de nourrisson toute

l'année, mais elle sera plus abondante en mars,

ainsi qu'un peu avant et après, car un auteur

sérieux, un éminent médecin français, nous

assure que grâce aux effets prolifiques du régime

à base de poisson, il naît, neuf mois environ après

le Carême, plus d'enfants dans les pays catholiques

qu'en toute autre saison; c'est donc à

compter d'un an après le Carême que les marchés

seront le mieux fournis, étant donné que la

proportion de nourrissons papistes dans le

royaume est au moins de trois pour un ; par

conséquent, mon projet aura l'avantage supplémentaire

de réduire le nombre de papistes parmi

nous.

Ainsi que je l'ai précisé plus haut, subvenir aux

besoins d'un enfant de mendiant (catégorie dans

laquelle j'inclus les métayers, les journaliers et les

quatre cinquièmes des fermiers) revient à deux

shillings par an, haillons inclus, et je crois que pas

un gentleman ne rechignera à débourser dix shillings

pour un nourrisson de boucherie engraissé

à point qui, je le répète, fournira quatre plats

d'une viande excellente et nourrissante, que l'on

traite un ami ou que l'on dîne en famille. Ainsi,

les hobereaux apprendront à être de bons propriétaires

et verront leur popularité croître parmi

leurs métayers, les mères feront un bénéfice net

de huit shillings et seront aptes au travail jusqu'à

ce qu'elles produisent un autre enfant.

Ceux qui sont économes (ce que réclame, je

dois bien l'avouer, notre époque) pourront écorcher

la pièce avant de la dépecer; la peau, traitée

comme il convient, fera d'admirables gants pour

dames et des bottes d'été pour messieurs raffinés.

Quant à notre ville de Dublin, on pourrait y

aménager des abattoirs, dans les quartiers les plus

appropriés, et qu'on en soit assuré, les bouchers

ne manqueront pas, bien que je recommande

d'acheter plutôt les nourrissons vivants et de les

préparer « au sang» comme les cochons à rôtir.

Une personne de qualité, un véritable patriote

dont je tiens les vertus en haute estime, se fit un

plaisir, comme nous discutions récemment de

mon projet, d'y apporter le perfectionnement

qui suit. De nombreux gentilshommes du

royaume ayant, disait-il, exterminé ces temps-ci

leurs cervidés, leur appétit de gibier pourrait être

comblé par les corps de garçonnets et de fillettes

entre douze et quatorze ans, ni plus jeunes ni

plus âgés, ceux-ci étant de toute façon destinés à

mourir de faim en grand nombre dans toutes les

provinces, aussi bien les femmes que les hommes,

parce qu'ils ne trouveront pas d'emploi: à charge

pour leurs parents, s'ils sont vivants, d'en disposer,

à défaut la décision reviendrait à leur plus

proche famille. Avec tout le respect que je dois à

cet excellent ami et patriote méritant, je ne puis

tout à fait me ranger à son avis; car, mon ami

américain me l'assure d'expérience, trop d'exercice

rend la viande de garçon généralement

coriace et maigre, comme celle de nos écoliers,

et lui donne un goût désagréable; les engraisser

ne serait pas rentable. Quant aux filles, ce serait,

à mon humble avis, une perte pour le public

parce qu'elles sont à cet âge sur le point de devenir

reproductrices. De plus, il n'est pas improbable

que certaines personnes scrupuleuses en

viennent (ce qui est certes fort injuste) à censurer

cette pratique, au prétexte qu'elle frôle la

cruauté, chose qui, je le confesse, a toujours été

pour moi l'objection majeure à tout projet, aussi

bien intentionné fût-il.

Mais à la décharge de mon ami, j'ajoute qu'il

m'a fait cet aveu: l'idée lui a été mise en tête par

le fameux Sallmanazor, un indigène de l'île de

Formose qui vint à Londres voilà vingt ans et qui,

dans le cours de la conversation, lui raconta que

dans son pays, lorsque le condamné à mort se

trouve être une jeune personne, le bourreau

vend le corps à des gens de qualité, comme morceau

de choix, et que de son temps, la carcasse

dodue d'une jeune fille de quatorze années, qui

avait été crucifiée pour avoir tenté d'empoisonnër

l'empereur, fut débitée au pied du gibet et

vendue au Premier ministre de Sa Majesté impériale,

ainsi qu'à d'autres mandarins de la cour,

pour quatre cents couronnes. Et je ne peux vraiment

pas nier que si le même usage était fait de

certaines jeunes filles dodues de la ville qui, sans

un sou vaillant, ne sortent qu'en chaise et se

montrent au théâtre et aux assemblées dans des

atours d'importation qu'elles ne paieront jamais,

le royaume ne s'en porterait pas plus mal.

Certains esprits chagrins s'inquiètent du grand

nombre de pauvres qui sont âgés, malades ou

infirmes, et l'on m'a invité à réfléchir aux

mesures qui permettraient de délivrer la nation

de ce fardeau si pénible. Mais je ne vois pas là le

moindre problème, car il est bien connu que

chaque jour apporte son lot de mort et de corruption,

par le froid, la faim, la crasse et la

vermine, à un rythme aussi rapide qu'on peut raisonnablement

l'espérer. Quant aux ouvriers plus

jeunes, ils sont à présent dans une situation

presque aussi prometteuse. Ils ne parviennent

pas à trouver d'emploi et dépérissent par

manque de nourriture, de sorte que si par accident

ils sont embauchés comme journaliers, ils

n'on t plus la force de travailler; ainsi sont-ils, de

même que leur pays, bien heureusement délivrés

des maux à venir.

Je me suis trop longtemps écarté de mon sujet,

et me propose par conséquent d'y revenir. Je

pense que les avantages de ma proposition sont

nombreux et évidents, tout autant que de la plus

haute importance.

D'abord, comme je l'ai déjà fait remarquer,

elle réduirait considérablement le nombre des

papistes qui se font chaque jour plus envahissants,

puisqu'ils sont les principaux reproducteurs

de ce pays ainsi que nos plus dangereux

ennemis, et restent dans le royaume avec l'intention

bien arrêtée de le livrer au Prétendant, dans

l'espoir de tirer avantage de l'absence de tant de

bons protestants qui ont choisi de s'exiler plutôt

que de demeurer sur le sol natal et de payer,

contre leur conscience, la dîme au desservant

épiscopal.

Deuxièmement. Les fermiers les plus pauvres

posséderont enfin quelque chose de valeur, un

bien saisissable qui les aidera à payer leur loyer

au propriétaire, puisque leurs bêtes et leur grain

sont déjà saisis et que l'argent est inconnu chezeux.

Troisièmement. Attendu que le coût de

l'entretien de cent mille enfants de deux ans et

plus ne peut être abaissé en dessous du seuil de

dix shillings par tête et per annum, la richesse

publique se trouvera grossie de cinquante mille

livres par année, sans compter les bénéfices d'un

nouvel aliment introduit à la table de tous les

riches gentilshommes du royaume qui jouissent

d'un goût un tant soit peu raffiné, et l'argent circulera

dans notre pays, les biens consommés

étant entièrement d'origine et. de manufacture

locales.

Quatrièmement. En vendant leurs enfants, les

reproducteurs permanents, en plus du gain de

huit shillings peT annum, seront débarrassés des

frais d'entretien après la première année.

Cinquièmement. Nul doute que cet aliment

attirerait de nombreux clients dans les auberges

dont les patrons ne manqueraient pas de mettre

au point les meilleures recettes pour le préparer

à la perfection, et leurs établissements seraient

ainsi fréquentés par les gentilshommes les plus

distingués qui s'enorgueillissent à juste titre de

leur science gastronomique; un cuisinier habile,

sachant obliger ses hôtes, trouvera la façon de

l'accommoder en plats aussi fastueux qu'ils les

affectionnent.

Sixièmement. Ce projet constituerait une forte

incitation au mariage, que toutes les nations sages

ont soit encouragé par des récompenses, soit

imposé par des lois et des sanctions. Il accentuerait

le dévouement et la tendresse des mères

envers leurs enfants, sachant qu'ils ne sont plus là

pour toute la vie, ces pauvres bébés dont l'intervention

de la société ferait pour elles, d'une certaine

façon, une source de profit et non plus de

dépenses. Nous devrions voir naître une saine

émulation chez les femmes mariées - à celle qui

apportera au marché le bébé le plus gras -, les

hommes deviendraient aussi attentionnés envers

leurs épouses, durant le temps de leur grossesse,

qu'ils le sont aujourd'hui envers leurs juments ou

leurs vaches pleines, envers leur ttuie prête à

mettre bas, et la crainte d'une fausse couche les

empêcherait de distribuer (ainsi qu'ils le font trop

fréquemment) coups de poing ou de pied.

On pourrait énumérer beaucoup d'autres

avantages: par exemple, la réintégration de

quelque mille pièces de boeuf qui viendraient

grossir nos exportations de viande salée; la réintroduction

sur le marché de la viande de porc et

le perfectionnement de l'art de faire du bon

bacon, denrée rendue précieuse à nos palais par

la grande destruction du cochon, trop souvent

servi frais à nos tables, alors que sa chair ne peut

rivaliser, tant en saveur qu'en magnificence, avec

celle d'un bébé d'un an, gras à souhait, qui, rôti

d'une pièce, fera grande impression au banquet

du Lord Maire ou à toute autre réjouissance

publique. Mais, dans un souci de concision, je ne

m'attarderai ni sur ce point, ni sur beaucoup

d'autres.

En supposant que mille familles de cette ville

deviennent des acheteurs réguliers de viande de

nourrisson, sans parler de ceux qui pourraient en

consommer à l'occasion d'agapes familiales,

mariages et baptêmes en particulier, j'ai calculé

que Dublin offrirait un débouché annuel d'environ

vingt mille pièces tandis que les vingt mille

autres s'écouleraient dans le reste du royaume

(où elles se vendraient sans doute à un prix un

peu inférieur).

Je ne vois aucune objection possible à cette

proposition, si ce n'est qu'on pourra faire valoir

qu'elle réduira considérablement le nombre

d'habitants du royaume. Je revendique ouvertement

ce point, qui était en fait mon intention

déclarée en offrant ce projet au public. Je désire

faire remarquer au lecteur que j'ai conçu ce

remède pour le seul Royaume d'Irlande et pour nul

autre État au monde, passé, présent, et sans doute à

venir. Qu'on ne vienne donc pas me parler

d'autres expédients: d'imposerune taxe de cinq shillingspar

livre de revenus aux non-résidents; de refuser

l'usage des vêtements et des meubles qui ne sont pas

d'origine et defabrication irlandaise; de rejeterrigoureusement

les articles et ustensiles encourageant au luxe

venu de l'étranger; de remédier à l'expansion de

l'orgueil, de la vanité, de la paresse et de la futilité chez

nos femmes; d'implanter un esprit d'économie, de prudence

et de tempérance; d'apprendre à aimer notre pays,

matière en laquelle nous surpassent même les Lapons et

les habitants de Topinambou; d'abandonner nos querelles

et nos divisions, de cesser de nous comporter

comme les juifs qui s'égorgeaient entre eux pendant

qu'on prenait leur ville; defaire preuve d'un minimum

de scrupules avant de brader notre pays et nos

consciences; d'apprendre à nos propriétaires terriens à

montrer un peu de pitié envers leurs métayers. Enfin,

d'insuffler l'esprit d 'honnêteté, de zèle et de comPétence à

nos commerçants qui, si l'on parvenait aujourd'hui à

imposer la décision de n'acheter que les produits irlandais,

s'uniraient immédiatement pour tricher et nous

escroquer sur la valeur, la mesure et la qualité, et ne

pourraient être convaincus defaire ne serait-ce qu'une

proposition équitable de juste prix, en dépit d'exhortations

ferventes et répétées.

Par conséquent, je le redis, qu'on ne vienne

pas me parler de ces expédients, ni d'autres

mesures du même ordre, tant qu'il n'existe pas

le moindre espoir qu'on puisse tenter un jour,

avec vaillance et sincérité, de les mettre en pratique.

En ce qui me concerne, je me suis épuisé des

années durant à proposer des théories vaines,

futiles et utopiques, et j'avais perdu tout espoir

de succès quand, par bonheur, je suis tombé sur

ce plan qui, bien qu'étant complètement nouveau,

possède quelque chose de solide et de

réel, n'exige que peu d'efforts et aucune

dépense, peut être entièrement exécuté par

nous-mêmes et grâce auquel nous ne courrons

pas le moindre risque de mécontenter l'Angleterre.

Car ce type de produit ne peut être

exporté, la viande d'enfant étant trop tendre

pour supporter un long séjour dans le sel, encore

queje pourrais nommer un pays qui seferait un plaisir

de dévorer notre nation, même sans sel.

Après tout, je ne suis pas si farouchement

accroché à mon opinion que j'en réfuterais toute

autre proposition, émise par des hommes sages,

qui se révélerait aussi innocente, bon marché,

facile et efficace. Mais avant qu'un projet de cette

sorte soit avancé pour contredire le mien et offrir

une meilleure solution, je conjure l'auteur, ou les

auteurs, de bien vouloir considérer avec mûre

attention ces deux points. Premièrement, en l'état

actuel des choses, comment ils espèrent parvenir

à nourrir cent mille bouches inutiles et à vêtir

cent mille dos. Deuxièmement, tenir compte de

l'existence à travers ce royaume d'un bon million

de créatures apparemment humaines dont tous

les moyens de subsistance mis en commun laisseraient

un déficit de deux millions de livres sterling

; adjoindre les mendiants par profession à la

masse des fermiers, métayers et ouvriers agricoles,

avec femmes et enfants, qui sont mendiants de

fait. Je conjure les hommes d'État qui sont opposés

à ma proposition, et assez hardis peut-être

pour tenter d'apporter une autre réponse, d'aller

auparavant demander aux parents de ces mortels

s'ils ne regarderaient pas aujourd'hui comme un

grand bonheur d'avoir été vendus comme viande

de boucherie à l'âge d'un an, de la manière que je

prescris, et d'avoir évité ainsi toute la série d'infortunes

par lesquelles ils ont passé jusqu'ici,

l'oppression des propriétaires, l'impossibilité de

régler leurs termes sans argent ni travail, les privations

de toutes sortes, sans toit ni vêtement pour

les protéger des rigueurs de l'hiver, et la perspective

inévitable de léguer pareille misère, ou pire

encore, à leur progéniture, génération après

génération.

 D'un coeur sincère, j'affirme n'avoir pas le

moindre intérêt personnel à tenter de promouvoir

cette oeuvre nécessaire, je n'ai pour seule

motivation que le bien de mon pays,je ne cherchequ'à

développer notre commerce, à assurer le bien-être de nos

enfants, à soulager lespauvres et à procurer un peu

d'agrément aux riches.Je n'ai pas d'enfants dont la

vente puisse me rapporter le moindre penny; le

plus jeune a neuf ans et ma femme a passé l'âge

d'être mère.



pour deux ronds...de chapeau...


petit vadémécum politique...
viatique de mémoire pour les mêmes qui ne savent ni lire ni avoir de mémoire...

rebelote...


spécial dédicace à tous ceux qui n'aiment pas payer d'impôts et qui malheureusement ne savent pas lire...

21/05/2007

il ne passera pas par moi...

l'utopie c'est le champ des possibles... alors, luttons pire dans le camp des pas cibles...

j'ai commandé mes munitions
pour ne plus être démuni de "si on"...

des biles...

allez, c'est parti pour une petite mise au point pour ceux qu'ont leur esprit dans leur cul:



j'aime pas l'armée, j'aime pas le nucléaire, j'aime pas les autoroutes, j'aime pas les avions, j'aime pas les boursicoteurs qu'ont coulé le crédit lyonnais, j'aime pas les flics et pourtant mes impôts qu'on me prend comme à toi servent à payer tout ça, et je ne me plains pas de ces dépenses là, même si elles ne correspondent pas à mes besoins (en priorité) et à mes désirs (en second plan)...



je juge même que les impôts et plus particulièrement les impôts sur les revenus que je paye sont justifiés et utiles... alors si ça peut consoler ta bile, penses seulement que le rmi misérable qui est servi à "nawa" est pris sur ma part, alors que tous les trucs élégants et supra utiles dont l'énumération est faite plus avant dans ce billet sont payés sur ta cotisation...

j'espère que tu prends un énorme plaisir en te branlant à l'idée des bataillons de flics que va t'offrir sarkozy et à l'idée aussi du magnifique second porte avion dont va nous munir l'armée...

pour moi,,je continue à caresser l'idée de savoir "nawa" mon amie et la savoir en phase avec "la chieuse", je ne désespère pas non plus de retourner un jour profiter de l'hospitalité qu'offre sa famille... et ça, crois moi, c'est infiniment meilleur que l'idée toute bête d'un perte avions, même en bas qui grésillent...





oui, c'est un billet d'humeur sans humour en réponse à un méchant agité du bocal qui sévit bêtement, mais comment peut il en être autrement et qui quelques fois dépassent un peu la limite toute simple de la raison...



pour info, l'intégralité des textes...



LE BILLET :



J'ai pourtant tout bien

fait.....j'ai trimé comme une conne depuis l'âge de mes 16 ans, des 3x8

à la poussière qui n'est pas la mienne. Je ne trouverai aucun travail

honteux si seulement la rémunération était à la mesure de la honte qui

te pousse à le faire. J'ai seulement le tort d'avoir des rêves,

simplement le tort de l'envie d'y croire. J'ai bossé pour me payer des

études, j'ai bossé pour avoir la mention "réintégrée"

sur mon dossier général, j'avais dégagé mon front pour l'étiquette.

J'ai un rêve, pire !! un truc qui peut se concrétiser. Il a le défaut

de l'argent et l'embryon coute très cher ! Il a le défaut des règles,

t'es obligé de passer par les leurs pour juste l'espoir d'imposer les

tiennes. Ca tient à rien donc à tout....finir mes études pour légitimer

ma pensée, mes idées, car dans ce pays ta parole n'est valable que si

t'as un putain de papier encadré sur un mur et que si t'as le

porte-feuille qui pendouile juste en-dessous oh miracle, on se met même

à te considérer. Je sais, j'ai des idéaux et tout le bordel, mais je

suis qu'à moitié conne en fait...sisi...J'ai vendu mon âme au diable y

a bien longtemps, l'affaire est tjs plus lucrative qu'avec dieu, ce

gros con qui veut te le mettre aussi profond mais gratos voir c'est toi

qu paie la sodomie !!! Je vous jure que j'ai vite choisi !! Je me suis

foutue au RMI pour monter une petite boite avec l'homme de moi. Faut de

la tune, on va en faire. Depuis février c'est cool je cotise à l'urssaf

et j'ai dejà même remplie la tva. Je suis pas peu fière peuchère de

voir à quel point il est facile de se soudoyer.... On essaie comme ils

disent de s'en sortir tout seul, nous rmistes vautrés télé je inique,

assistés du travailleur moyen au crédit revolving 20% pour 407

climatisé, nous boulets de bagnards satisfaits de trainer par terre

dans la pisse d'un caniche mieux habillé que nous, attachés à vos

crasseuses chevilles d'ouvriers. Céti pas ça le discours ? Ben là je

vais même trainer dans la merde parce qu'un gars ce matin m'a expliqué

très gentilment que le projet d'entreprise était plus que viable donc

que le rmi était reconduit pour m'aider jusqu'au moins octobre (jusque

là c'est cool) mais comme nous avons prit en compte les 3 derniers mois

de chomage de monsieur soit 1600€, vous ne touchez plus que 110,28€ par

mois pour vous 3. (et là c'est moins cool).J'ai remis tout ça dans

l'ordre et je demande connement : "ok ! je vais donc vivre avec ma

famille à 110,28€ par mois, en gros 1€ par jour et par personne (je

vous promet on compte vite quand t'es dans la merde, puis y a pas bcp

de chiffres) et je dois prendre ça pour de l'aide ? Oui. Autant vous

dire que tu calcules pas 2 secondes c'est sur tu vas bosser. J'ai donc

recollé ma tronche sur un CV, mon homme lui il l'envoie sans photo, son

nom suffit déjà à sa peine....Les ptis créateurs d'entreprise que nous

sommes, qui débutons au capital de 1€, ben on jouera aux chefs plus

tard. Faut déjà que tu trouves la tune pour l'essence pour aller

postuler. Ah merde !!! C'est pas gagné ! Dites c'est quoi le seuil de

pauvreté en France ? Avec 110,28 je sais même pas si je suis sur le pas

de la porte. Sérieux y aurait pas les 28centimes je crois que je

l'aurai mauvaise... Ca n'a qu'un seul avantage, me foutre un peu plus

la rage. Cette boite elle va marcher, même si je dois rajouter des

heures aux journées, grace à elle mes études je vais les terminer, et

cette école, même si c'est juste avant de crever, je la batirai. Je

serais pas pour toujours la baltringue d'un autre, l'émancipation d'une

autre, je veux mon idée de liberté, celle que personne pourra se payer

et svp me dites pas le contraire, j'ai plus que ça et ça vaut cher.





SON COMMENTAIRE :



Tient ?!

Incroyable, mais bien réel... Le vrai monde est de

retour, celui où on ne rêve pas, celui où il faut bosser pour gagner de

la thune, celui où les diplomes zouli tout plein mais inutiles tout

plein ne servent à rien. T'as bien raison de vouloir les terminer tes

études, tu feras une excellente préparatrice de commande, voire une

femme de ménage très classe, un peu comme le receptionniste de nuit de

l'hôtel à coté de chez moi, avec sa maitrise de philo il prépare les

meilleurs petit-dej de la ville.

Il y a quand même une chose qui me

chiffone c'est le pognon qu'on te donne gratis sans tu n'en fiche une

ramée. Ce pognon il sort de ma poche, moi qui ai bossé toute ma vie...

Tu (sur)vies à mes crochets.

Il y avait une époque où on pouvait "choisir ses pauvres", dommage pour moi j'aurais bien aimé choisir.


con formiste...

dix petits singes sont placés dans une cage au milieu de laquelle est situé un mât..

au sommet du mât, est accroché un régime de banane...

on laisse les singes sans les nourrir jusqu'à ce que l'un d'eux grimpe au mât pour cueillir les bananes... à ce moment là, l'expérimentateur déclenche un déluge d'eau sur la troupe de singe...

et à chaque fois qu'un singe tente de grimper au mât, le déluge se déclenche jusqu'à ce que les singes par réflèxe pablovien,  comprennent  que le fait de grimper au mât déclenche la douche froide...

à partir de cet instant, ils se surveillent les uns les autres et punissent sévèrement tout individu de la troupe qui tente de grimper au mât...





quand l'autodiscipline et la surveillance mutuelle est à son plein, on retire un des dix singes que l'on remplace par un singe qui n'a pas fait partie du début de l'expérience et par conséquent ne connait rien au cycle montée du mât et déluge...

quand il a faim, le nouveau singe naturellement tente de grimper à la recherche d'une banane et se fait sévèrement battre par l'assemblée des autres singes présent dans la cage...

à la longue, il finit par comprendre qu'il ne faut pas monter au mât et se résout au comportement imposé par l'assemblée des singes, on introduit alors un second singe en remplacement et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'ils apprennent chacun à leur tour à obéir au comportement général...



arrive alors forcément le moment où il n'y a plus dans la cage, aucun singe témoin de la première partie de l'expérimentation, donc plus aucun singe susceptible de connaitre l'enchainement montée du mât et déluge, or sous l'effet de l'apprentissage, aucun singe ne s'autorise à monter au mât cueillir les bananes...



moralité : cinq ans c'est long quand on te tapes sur la tête...



ump : en plus si tu ne regardes que TF1...





île était une foi...

après que l'idée même d'un dérèglement climatique ait mis plus de vingt ans à percer dans l'esprit du commun et alors même que de nombreux scientifiques le niaient farouchement, tout s'est accéléré brusquement depuis moins de trois ans...

tout le monde est convaincu de l'inéluctabilité des dérèglements et de l'urgence de leur traitement... cette idée même nous est inculquée par les mêmes biais médiatiques qui se sont longtemps acharnés à les nier...

et cela à grand renforts de documentaires à grand spectacle que nous injectent ceux même qui ont participé à cet état de fait ou du moins qui ont participé à la propagation du mal écologique...



ces documentaires répétés, n'ont en général qu'un seul type d'éclairage sur le volet climatique et la production de co2...

vous pensez que c'est innocent et tellement trivial qu'il est maintenant impossible de faire l'impasse sur le traitement du dérèglement climatique...



et bien pensez que le phénomène est général, qu'il n'y aura pas de moyen de passer au travers, que tout le monde sera d'une manière ou d'une autre touché...

pensez que nous sommes tous sur le même bateau...



considérez que d'autres phénomènes comme la prolifération possible et incontrôlable des ogm, les accidents nucléaires ou d'autres types de catastrophes majeures ne sont pas autant mis sous éclairage, parce qu'ils donnent encore l'illusion qu'ils sont externalisables et donc qu'ils pourront être fuit à la condition de disposer d'une capacité d'autonomie financière suffisante...



j'affirme donc ici, que l'éclairage particulier qui est porté sur le dérèglement climatique comme unique vecteur d'une conduite écologique responsable est intentionnel et strictement organisé par une certaine tranche des élites financières de ce monde qui ne voient pas de solution pour échapper à ses conséquences, alors qu'il leur apparait encore facile d'échapper aux conséquences probables d'autres désagréments écologiques...



vous ne me croyez pas, expliquez moi alors la fascination des élites financières pour les îles...

pêt d'allié...

depuis qu'au canada, il a appris à faire du vélo, alain juppé se croit écologiste...





nous ne sommes pas "du peu"...

je me suis demandé à quoi pouvait correspondre dans l'idéologie portée par sarkosy, cette reprise de la symbolique de l'insoumission par le biais de la récupération de guy moquet...



je commence à avoir ma petite idée, toujours en novlang: il s'agit en fait de dévoyer l'idée même de résistance et d'insoumission en la cantonnant dans un cadre de type muséographique...



surexposer pour dégoupiller la force symbolique...



nous sommes toujours dans "1984"...

juppé : le nouveau con verdi, après avoir été blanchi...

"le nucléaire n'est pas la solution, mais il n'y a pas de solution sans nucléaire"

encore un qui n'a pas fini de tuer l'EPR...



j'attends impatiemment qu'il nous dise que les OGM relèvent du ministère de l'agriculture...



gouvernement de baltringues, sûr qu'il n'y avait besoin d'en prendre trente de cet acabit là, quinze c'est largement suffisant... même à deux mille ils ne sont pas prêts de régler quoi que ce soit, à part mettre en place la politique la plus dogmatique qu'on n'aie vue depuis les 25 dernières années...

un président de star académy...après un président de commisses agricoles...

nicolas, star à tout prix...

jusqu'aux législatives,

après ce sera : nicolas tsar, à tout pri...

quy moqué...

les parents du petit a... remercient nicolas sarkozy pour l'opportunité qu'il offre à leur enfant d'avoir connu deux jours de garde à vue, un jour de dépôt et la chance qui lui est offerte à la suite de sa comparution immédiate de pouvoir passer un mois en prison...



un mois ferme pour s'être fait ramasser au monument aux morts à toulouse, au cours d'une charge de crs qui dégageaient la place esquirol, (belle charge pour ceux qui connaissent, c'est toute la rue de metz) et alors qu'il ne participait pas aux évènements de la place esquirol... pour info il s'est fait ramasser en même temps qu'un quidam porteur d'une pizza, qui a aussi écopé d'un mois ferme...



durant ces trente jours, le petit a... aura ainsi tout loisir de réfléchir sur ce qu'est la nouvelle justice au service de l'ordre public, dans la nouvelle société démocratique qui nous est offerte...





un marocain à tout prix...

kouchner : prix nobel de lappée...

11/05/2007

gaging..

testez notre futur...

foire aux fiefs...


le nouveau visage de la politique moderne...

10/05/2007

c'est la quille...

ça se sent...

y a pas à tortiller du cul...


il faut en faire le constat très clair :


« Beaucoup d’électeurs FN ont constaté que
Nicolas Sarkozy disait les mêmes choses que Le Pen, mais
que lui avait une chance de les mettre un jour en application.
Ils ont donc voté utile. »

on s'étonne...

Vincent Bolloré a estimé dans un communiqué à ce sujet que M. Sarkozy était son invité "à titre personnel".

Vincent Bolloré souligne au passage que son groupe a été fondé en Bretagne il y a 185 ans et qu'il n'a jamais eu aucune relation commerciale avec l'Etat français.

Rappelons que certains boursiers anticipent une sortie de Bouygues du capital de TF1 et que parmi les repreneurs potentiels figurent Vincent Bolloré...

et moi, émoi et M.O.I...

hold up politique ...
et tous ceux qu'ont des valises...

reviennent ou préparent leur départ...
malheureusement c'est les plus démunis qui partiront et les plus nantis qui protégés pensent à revenir...

l'immonde à l'envers...

UMP : M.O.I pour ceux qui ne savent pas, c'est l'acronyme de main d'oeuvre immigrée...
FTP M.O.I

cornards...

déjà 17 millions de cocus...

on entend le coeur des vierges effarouchées crier au scandale sur les vacances offertes à notre président par son ami bolloré... "comment après celà croire que les actions du président seront impartiales, indépendantes et ne seront pas redevables à cette cauterie de très riches et très puissants qu'il fréquente"...

imbéciles, comment avez vous pu croire un seul instant qu'il pouvait en être autrement, la seul chose étonnante c'est qu'il l'ai montré avant même la fin de l'enjeu législatif, celà veut dire qu'il est déjà sûr du parlement que nous allons avoir...

02/05/2007

1984...

orwell s'est trompé...
de 23 ans...

con préhension...

quand je pense que dans l'esprit de certains on passe pour d'affreux réactionaires...
faut décidemment que je m'achète au plus vite un dictionnaire de novlang...

01/05/2007

pour l'exemple...

en plus les électeurs de m. sarkozy, j'ai comme une petite idée de qui c'est...
au boulôt on en a un de militant UMP, un qui colle et qui convoie les députés de son parti aussi, pendant ses week end...

l'heureux lauréat s'est fait gauler dernièrement avec le député UMP du LOT à bord de sa voiture à la bagatelle de 207 kms/h, oui, l'animal aime la vitesse et même à cause de ça, n'a plus que deux points sur son permis...

207 donc, à peine flashé, le député s'est donc mis en action pour intercepter le procès verbal et figure toi comme les choses sont bien faites : le cliché est flou, c'est dingue...
moralité : un multirécidiviste commet un excès de vitesse supérieur à 70km, ce qui veut dire retrait du permis, dans son cas et échappe à la sanction par l'interaction d'un député UMP...

tolérance zéro, oui, mais bien appliquée et surtout pas pour nous...


voilà : les moralisateurs qui ne s'appliquent pas la morale qu'ils pronnent sont pour moi des menteurs, quand ces mensonges sont destinés à accéder aux commandes de l'état, je les considère comme des voyous... et j'ai pas besoin d'un président voyou, je sort d'en prendre pour douze ans... avec les résultats qu'on connait... c'est vrai ou pas ?...

cool zen l'exo-mimile..

Je ne saurais mieux dire que Nawa. Ayant suivi ses conseils, me voici
et j'ai un peu parcouru ce blog. Effectivement c'est bien celui d'un
type qui veut foutre le bordel, en découdre parce que sa vie perso n'a
aucun intérêt et pour cela adorerait que sarko soit élu; il mobilisrait
2 ou 3 potes et irait faire exploser des pétards (pas ceux que l'on
fume, ça il connaît même pas) à la sortie des églises car, c'est bien
connu, ce sont les cathos qui votent sarkozy !




je vais tout de suite te mettre à l'aise en te disant que l'élection de nicolas sarkozy, ne m'apporterais rien de bon, alors la souhaiter, c'est encore autre chose...

seulement voilà, j'aime bien être peinard et j'aime pas trop qu'on m'emmerde, alors quand je peut pas l'éviter, j'aime que ce soit aussi bref que possible...

si l'autre con de candidat avec les mesures qu'il préconise arrive à quoi que ce soit qui améliore les rapports sociaux explosifs de notre société, j'applaudirais des deux mains, or il se trouve que le déclencheur des émeutes des quartiers, c'est lui avec sa gestion de la police et ses petites phrases pour draguer l'électeur FN... donc la solution il la tiens pas encore... ensuite, on peut pas dire que la droite au pouvoir à part peut être et encore m. giscard d'estaing, n'ai toujours été un parangon de vertu démocratique, et celui qui arrive les coiffent tous, c'est ça qui m'emmerde...



alors qu'il la fasse sa petite colique, et dans cinq ans, ouste...



tous ceux qui se seront fait taper sur la tête auront peut être fini par comprendre ce que parler veut dire...



quant aux pétards devant les églises, je vois même pas l'intérêt de me déplacer, soit tu sait pas bien lire, soit tu fais exprès d'être con, mais je vois pas ce qui peut même commencer sur ce blog à te laisser penser ça...

le mot église dans tous mes billets est pris au sens d'institution religieuse : "clergé", si tu comprends mieux...



par contre, les petits cons un peu courts d'esprit qui voudraient profiter de l'arrivée au pouvoir de sarkozy pour faire fleurir les idées un peu nauséeuses de l'extrème droite, qu'ils se rassurent ils auront du boulôt...

on se laissera pas faire...

et on sait aussi comment s'y prendre, même si on commencent à avoir des âges de grand père, on sait aussi où trouver la jeunesse...



tu sais, celle :

qui EM..

qui EMM...

qui EMMERDE LE FRONT NATIONAL...



mon seul souci, c'est d'être sûr que c'est toujours uniquement au front national qu'il faut s'adresser...

au fait, aujourd'hui, à toulouse j'ai revu des autocollants du SCALP...

fesses tifs...

il est des points sur lesquels sarkozy ne ment pas...

nicolas sarkozy et son entourage ne cessent de répéter et de se revendiquer comme républicains...



cette étiquette est sensée leur donner une légitimité, forte, comme garantie du droit social du "peuple"...



je n'y vois qu'un seul "hic", d'autres se revendiquent aussi ou se sont revendiqués de la république sans que leur peuple ne puisse en tirer aucunes garanties : l'ex union des républiques socialistes soviétiques et la république populaire de chine...



j'ai choisi expressément ces deux là, pour que les gens de droite comprennent bien ce que je veux dire, en effet j'aurais pu citer les actuelles etats unis d'amérique dont le président se réclame du camp républicain, mais la nuance leur aurait alors échappé, puisque c'est ce modèle là qu'ils veulent nous imposer...

Taxe à la Valeur Amoindrie...

hier soir, à la télé, on nous expliquait la TVA sociale voulue par nicolas sarkozy...

j'ai trouvé l'explication limpide, mais comme d'habitude, les phrases sont tronquées, les commentaires s'arrêtent au moment où ils sont dérangeant...

la TVA sociale s'appliquerait sur les produits d'importation, et le montant de sa collecte serait déduit des "charges" sur les salaires dont les entreprises sont obligées de s'acquitter...

au contradicteur qui rétorquait que celà allait faire mécaniquement augmenter les prix, donc favoriser l'inflation, il fût répondu : non, car les entreprises (de commerce rappelons le, car il s'agit de produits importés) s'attacheront à réduire leur marge pour maintenir les prix..

c'est un monde idéal, donc...

décryptage : si je comprend donc, des entreprises qui trouvent trop cher de payer les cotisations sociales sur les salaires, réduiront automatiquement leur marges d'égale proportion à leur allègement, une fois ces charges allégées pour éviter l'augmentation des prix...c'est à dire que cet allègement n'aura aucune conséquence sur leur compte d'exploitation...

la question deviens alors, quel est l'intérêt d'un tel procédé où personne ne gagne rien...

en quelque sorte, nous voilà dans un système vertueux qui fonctionne sur le principe du perdant perdant... les salariés renoncent à la part du salaire différé qu'est la retraite et la protection sociale (financés par les cotisations sociales que l'on veut alléger ) et les employeurs renoncent à leur bénéfices... l'économie est décidemment une science formidable...

évidemment la vérité est ailleurs où du moins plus loin et plus tard, s'il y a maintien des prix, celui ci se fera automatiquement en défaveur des pays producteur de ces biens importés... c'est à dire au détriment du statut et du salaire des travailleurs chinois, indiens, ou de tout autre pays...
et la réduction des cotisations sociales aura comme effet de rendre le salariè plus servile ici puisque plus dépendant, sans système de santé et sans perspective de retraite...

il est parfois utile de réflèchir plus loin que le bout de son nez...