17/04/2007

droit de réponse

pour répondre à imodium (en commentaire du "petit prince qu'on sort"), et parce que je ne suis pas totalement certain du sens réel de son assertion...

que j'exerce mon droit à partir, il n'en est même pas question, pour celà, le préalable a minima serait déjà que j'ai la preuve certaine que c'est moi qui suis en tord en pensant comme je pense.
et au moins 20 % de la population ont des idées qui confinent aux miennes, ce qui laisserait supposer qu'il existe au moins une autre vérité...puisque qu'au moins 20% de personnes seraient dans l'erreur de ne pas plier bagage...

ensuite, l'erructation et l'agitation ne sont en aucune manière une forme de légitimité, sauf à accepter la légitimité de la force brute, ce que je dénie...

ces deux préalables posés, admettant même que je sois dans l'erreur et que je doive me soumettre à la légitimité acquise de la force, ce sera à la force de me persuader à partir, car mes options philosophiques les plus profondes me poussent à croire que même les disqualifiés, même les faibles, même les hors norme ont le droit de disposer d'eux même comme bon leur semble, dans la stricte limite où leur comportement n'est pas néfaste à la continuité de culture qui les porte...

cette même philosophie me pousse à accepter l'autre dans ce qui le fait différent de moi, son altérité, même à défaut de le comprendre ou d'accepter cette altérité comme convenable...

ce qui dans le contexte du "si t'est pas content t'as qu'a voir ailleurs", nous rends très exactement autres et différents... ce n'est pas pour autant que je souhaite l'élimination, puisque par le départ ailleurs, c'est celà qui se trame en sous main : l'élimination même symbolique de l'autre et de son droit à exister en tant que tel, de mes contradicteurs...
la seule chose que je ne veut pas, c'est que domine très exactement cette thèse du "si t'est pas heureux t'as qu'a partir"... c'est l'accession de ces idées au pouvoir que je ne souhaite pas...
m.sarkozy comme quidam quelconque, ne me dérange pas, c'est la mise en application de ses théories qui me dérange et contre quoi je m'insurge, mais avec la même légitimité, très exactement qu'il a lui à les exprimer comme un combat d'idées et non comme un combat réel, un état de guerre permanente...dont soit dit en passant l'ensemble des partis représentatifs semble se régaler...

et pour finir, et pour reprendre au niveau enfantin et puéril auquel se situe l'argument "t'as qu'a partir si t'es pas content" : c'est celui qui dit qui est !...

1 Grains de sel:

Anonyme a dit…

nananananèèèreuuu !