25/06/2007

riz à la créole: haute technologie environementale...

à vingt ans, la première fois que j'ai eu l'occasion chez des comoriens de manger un riz cuit à la créole, je me suis étonné du fait que l'on était obligé de jeter la part de riz qui restait collée sur le fond des casseroles et j'ai trouvé notre manière de faire cuire le riz à l'européenne bien meilleure : on jetait l'eau en trop et on conservait ainsi tout le riz, sans gaspiller...



on est con à vingt ans : le riz peut se contenter d'eau sale pour pousser, il se contente parfois même d'eau saumâtre, alors qu'on le fait cuire dans de l'eau potable... le laisser finir de cuire dans la chaleur de l'ustensile de cuisine jusqu'à absorption complète de l'eau permet également d'économiser la cuisson, donc le combustible...



c'était donc la matière la plus noble que l'on économisait en jetant un peu du riz, c'était l'eau et le combustible que l'on économisait en cuisinant ainsi et je croyais être plus malin en ne jetant pas de riz...



sans compter que dans une économie rurale, ce surplus de riz attaché n'est jamais perdu il sert à la nourriture des volailles et autres animaux domestiques...

1 Grains de sel:

harissa a dit…

une belle image...
qui ne mouchera personne, même si je trouve un sens incroyable à la réflexion qu'elle suscite.
notre notion de ce qui est précieux est tellement loin de celle que tu évoques.