24/06/2007

hé ouais, hé ouais...trouvé au ministère de l'écologie...





Rappelons que l’effet cancérogène des radiations peut être mesuré avec

précision acceptable pour des doses de 

0,5 à 1 Sv et que la dose la plus faible d’irradiation à débit élevé

pour laquelle un effet cancérogène a été détecté est d’environ 100 mSv. Depuis

l’apparition de la vie sur terre, tout être vivant est soumis à une irradiation

naturelle (rayons cosmiques, radioactivité naturelle) qui a régulièrement décru

pendant cette période. Or, l’irradiation naturelle varie considérablement d’une

région à l’autre en fonction de la nature du sol : en France de 1,5 à plus

de 6 mSv/an, à l’échelle du globe entre 1,5 mSv/an et 100 mSv/an et aucune augmentation

de la fréquence des effets génétiques, et de malformations congénitales ni de

celle des cancers n’a été détectée dans les régions à forte irradiation

naturelle.





De plus, les nombreuses enquêtes effectuées chez des populations exposées

à des doses inférieures à 100 mSv (travailleurs des usines nucléaires et des

arsenaux, malades soumis à des examens médicaux ou ayant ingéré des produits

radioactifs pour des raisons médicales etc…) n’ont jamais détecté un effet

significatif. Certes, la puissance statistique de ces études est souvent

limitée, cependant la tendance générale non seulement n’est pas à une

augmentation du risque par rapport aux populations témoins, mais inversement,

et paradoxalement, la fréquence des cancers semble souvent diminuée comme si les

faibles doses d’irradiation avaient un effet protecteur à cause de la

stimulation des mécanismes de réparation.

en conclusion, la production d'électricité nucléaire est bonne pour la santé... seul petit bémol, peut être, le préambule du rapport, où on sent bien déjà le cotè partisan du contenu :





Energie et santé:

les filières au banc d’essai



Maurice

Tubiana





Ancien président de l’Académie nationale de

médecine







Ce thème recouvre plusieurs débats.

Force est d’abord de constater qu’il ne peut pas y avoir de santé, de bien-être

(du chauffage l’hiver à la chaîne du froid d’été), sans des moyens matériels

nécessitant une quantité d’énergie nettement supérieure à celle dont disposent

plus de la moitié des habitants du globe. De ce fait, les avantages

qu’apportent une quantité suffisante d’énergie l’emportent très largement sur

les inconvénients liés à sa production. De plus, les sources décentralisées

d’énergie du monde traditionnel (le bois, la biomasse) polluent l’air intérieur

des habitations et les données épidémiologiques, notamment chinoises, montrent

qu’il en résulte un accroissement significatif de la fréquence des cancers du

poumon. Sur le plan éthique, il apparaît donc qu’on doit mettre à la

disposition de tous les êtres humains une énergie suffisante à un prix aussi

faible que possible, d’où l’importance sanitaire du prix de kW/h , puisque plus

celui-ci est élevé, plus nombreux seront ceux obligés de limiter son usage aux

dépens de leur confort et leur santé. D’autre part, pour optimiser la

production d’énergie, on doit évaluer les effets de chaque filière sur

l’environnement (essentiellement la pollution et l’effet de serre) et sur la

santé.





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