09/07/2009

lie sans chier...

aujourd'hui, leçon de zen...
asseyez vous, vous allez en avoir besoin...

comme je vous l'avais dit dans un précédent billet, les jeunes mamans de notre belle entreprise sont assises sur le siège éjectable. et bien ce n'est pas si simple : après avoir annoncé à l'une d'elle son licenciement effectif pour le début septembre, la voilà convoquée par le directeur sans ressources humaines pour se voir signifier que son licenciement prendra fin un mois plus tard pour la raison qu'en lui annonçant l'échéance, ils avaient oublié que la secrétaire était en vacances à ce moment là; son départ à elle risquait donc de laisser libre le secrétariat en entravant la bonne marche de l'entreprise... mais que par contre, elle pouvait compter sur son licenciement dès le retour de sa collègue...

vous comprendrez sans doute que faute de leur montrer un museau long de cinq pieds, elle leur a montré son majeur de la même longueur en leur confiant son désir de les faire assoir dessus en même temps que sur sa collaboration...

mais le meilleur n'est pas là...

une autre collègue, du même service que moi se trouve aussi licenciée alors que la charge de travail du secteur (commandes de dernière minute avec délai de livraison impératif) permettrait de la garder au moins jusqu'en novembre, époque où d'autres activités s'enclencheraient à nouveau (suivi de chantier) permettant de prolonger encore...

nous initions donc une réunion avec le directeur local pour faire le point sur le plan de charge que les nouvelles conventions impliquent, il convient, annonce qu'il réfléchiera à la situation avant qu'elle ne devienne critique et exit...
exposant la situation un peu ubuesque à un collègue représentant du personnel, ce dernier lui réponds aussi sibyllin que possible, et c'est là que la grande leçon de zen interviens :

- notre société "X" ne se limite pas au secteur "Z" (j'anonymise, parceque ma vie privée ne vous regarde pas), c'est comme un arbre, on ne peut pas le limiter à la branche qui porte les fruits....


moi, je dis bravo, c'est du grand art, à moins que ce ne soit de la pure connerie, ce que je soupçonne, connaissant les antécédents de l'individu : traduit en français compréhensible, ça veut dire

si tu as un arbre, prends bien soin de couper les branches vivantes, si tu veux voir prospérer les branches mortes... net, sans bavure, de la part d'un représentant du personnel : accessit direct ou selon le gabarit de l'interlocuteur : uppercut...

0 Grains de sel: