04/07/2009

les vieux couteront...

comme je suis obsessionnel et que par conséquent, je ne sais jamais m'arrêter à temps...
j'aimerais revenir sur ma petite conclusion concernant les retraites, en interpretant un graphique de l'étude qui concerne la projection mondiale, vous m'excuserez de n'avoir traité que la partie hommes, mais on n'est jamais mieux servis que par soi même et ça ne change surtout rien au raisonnement tout en ménageant ma paresse..
en rouge, la population supplémentaire ayant dépassé l'âge de 60 ans et gonflant les effectifs de "non actifs", en violet le gonflement de la part des actifs (potentiellement de cotiser dans un monde idéal, à une retraite par répartition)...
je vois pas où se situe le malaise, sauf à anticiper une forte baisse du taux d'employabilité des couches dites actives dans l'avenir, mais ça deviens de l'économie et il n'est donc pas nécessaire de convier la démographie pour pallier aux fausses justifications économiques; les classes d'âge postérieures à 60 ans en 2050, n'ayant alors pu, du fait du contexte économique, s'ouvrir des droits suffisants à la retraite...
et que vu l'augmentation de population que la projection suppose, il aura fallu trouver un moyen de partage beaucoup plus solidaire que celui actuellement en cours dans le monde...

quand au graphe illustrant le passage d'une proportion de 7 à 14% de la population de + de 65 ans, dans la population totale, il n'indique aucune pseudo accélération d'un quelconque phénomène, mais marque seulement la date d'entrée du pays dans une phase d'augmentation de l'espérance de vie et cette date plus ou moins tardive, qui suppose un certain niveau de développement ou de bon état sanitaire des populations, se trouve favorisée en terme de progression par son rapport au contexte médical au moment où elle à lieu... dit autrement : les développements les plus tardifs sont favorisés par un contexte médical et économique plus favorable à la lutte contre les maladies et à la durée de vie.

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