élu, quelle aire...

pour en finir également avec le problème du nucléaire comme seule alternative énergétique :
focaliser sur le CO2 comme seul facteur polluant, c'est fausser la question au profit du nucléaire qui comme tout le monde le sait, ne fabrique pas de CO2, mais des déchets bien plus préoccupants, me semble t'il et dont la seule méthode de traitement trouvée par les experts est de les traiter comme font les chats pour leurs excréments : les enterrer, après les avoir longtemps jetés à la mer...

l'ensemble des acteurs mondiaux du nucléaire, se sont également réjouis lors de l'incendie de la centrale de tchernobyl : l'accident situé de l'autre côté du rideau de fer allait permettre de maintenir le grand écran de fumée sur les informations de la situation réelle et de l'enchainement des conséquences qu'entraine un accident de cette ampleur...
il permettait également de jeter le discrédit sur une technologie obsolète et par contrecoup de redorer à tord, le blason de notre technologie occidentale...

et les raisons de se réjouir de la situation géographique et politique de ce premier accident nucléaire de grande ampleur continuent depuis l'accident... nous avons à titre individuel, et chacun la charge d'un devoir de mémoire au million de sacrifiés, "les liquidateurs", mobilisés pour circonscrire la catastrophe dans l'urgence la plus dramatique...
situé nimporte où ailleurs dans le monde, un tel accident aurait été encore plus catastrophique, quel pays occidental et démocratique aurait eu la capacité de mobiliser un million d'intervenants dans de telles conditions... aucun, et l'avenir nucléaire civil aurait été assez vite scellé...
l'europe étant devenue inhabitable...

nous devons une fière chandelle au bloc soviétique, qui a sauvé le monde...
après l'avoir mis en danger me direz vous...
pas si sûr, le centre de contrôle de la centrale de tchernobyl, c'est de la technologie THOMSON, et croire à l'inéluctabilité de l'accident à l'Est, est une vaste erreur, le hasard en a voulu ainsi, pas plus...
nous présenter aujourd'hui, l'EPR comme plus sur encore que les centrales nucléaires classiques, c'est admettre que celles ci ont des failles dans leur sécurité puisque l'on peut mieux faire... à moins qu'on ne nous mente...