10/10/2008

lése poires...

je ne sais pas très bien comment le présenter, ni si le raisonnement est valide...
mais je vais essayer : la crise financière pourrait être la dernière entourloupe du monde financier...
la spéculation tenterais de faire glisser le secteur à risque propre à la bourse ou aux mécanismes de marché, vers une sécurité de l'investissement par le cautionnement de l'état...

le rachat par l'état des dettes du capitalisme, même par capitalisation (nationalisation), ne serait que le moyen d'augmenter le volume des lignes d'emprunt des dit états, placements consolidés et sans risques pour les financiers puisque par définition, un état ne peut être mis en faillite...

la consolidation par les fonds propres de l'état (même virtuels, puisque les états et les banques centrales n'injectent pas réellement ces fonds, mais ouvrent des lignes de crédit à hauteur des sommes requises) permettant en réalité le transfert de risque et assurant la garantie de revenus financiers (rendements des prêts obligataires) surs...

le risque d'emballement de la crise fiduciaire (contagion à la masse monétaire réelle) risque d'entrainer le même genre de mesure que celles prises en argentine pour enrayer la crise des liquidités et du crédit (dans les années 2000), soit la consignation des comptes et livrets de l'ensemble de la population (qualifié du plus gros hold-up mondial)...

il me semble plus "logique", d'opérer cette consignation sur les vrais responsables de la crise...
en gelant tout simplement après inventaire des titres vérolés, l'ensemble des ventes et des cotations les concernant...
et d'obliger les détenteurs à les conserver le temps de la stabilisation, sur la base de leur valeur d'achat; ceux qui souhaiteraient s'en défaire pouvant les mettre en dépôt auprès de l'état sur la base d'une consignation à leur charge, sur le prix d'achat...
à charge pour eux le temps d'assumer les intérêts générés par leur titrisation...

en gros, pas de faillite autorisée, garantie sur les biens propres, sur les actifs et paiement du loyer de l'argent sur les sommes empruntées lors de l'achat... assumer ses actes, quoi, comme quand le clampain moyen fait une ligne de découvert à la banque... (appliquer le précepte selon lequel : pas vendu, pas perdu)...

mais c'est pas dans un pays socialiste qu'on risque de voir ça...

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