19/04/2009

quand on vous dit que le choc des civilisations est un leurre pour gogos...

dès lors qu'il s'agit de regarder les choses avec pragmatisme (et pour Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des Finances, il s'agit d'alimenter les caisses) , les voiles tombent et l'islam redeviens respectable.

soit il s'agit alors d'une variante obscène de "l'argent n'a pas d'odeur" (hypothèse difficile à complètement écarter face au discours xénophobe du gouvernement, soit on peut l'interpréter comme l'aveu des mensonges sur le "choc des civilisations"et le fabrication de l'ennemi extérieur.

La finance islamique pour "moraliser le capitalisme"

Difficile de saisir toutes les raisons de l’engouement général autour de la finance islamique et de ceux qui y voient une « manifestation formidable de l’intégration des musulmans dans notre société ». Une finance islamique encouragée par Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie. Mais aussi par l’Osservatore Romano [5], journal officiel du Vatican, qui dans un article décrit la finance islamique comme pouvant "contribuer à la refondation de nouvelles règles pour la finance mondiale occidentale ». Après l’éthique protestante, l’éthique musulmane dans l’esprit du capitalisme ?

Pour Hervé de Charette, c’est une « véritable opportunité géopolitique », un moyen de « faire face au risque de choc des civilisations que beaucoup alimentent en cultivant les clichés et les fantasmes ». Créer des liens financiers, en plus des liens commerciaux, apparaît pour lui comme facteur de paix. Ce qui ne l’empêche pas d’utiliser l’argument du risque terroriste : « Il est préférable que la finance islamique ait droit de cité et donc qu’elle soit transparente et contrôlée, plutôt que l’inverse, ce qui ne manquerait pas d’alimenter des circuits douteux dont on peut craindre qu’ils soient détournés au profit d’organisations criminelles ». Un objectif de contrôle et de transparence qu’il serait par ailleurs souhaitable d’appliquer à tout le secteur bancaire qui alimente déjà allègrement mafias, dictatures et commerce illégal d’armes via les paradis fiscaux...

La finance islamique pour changer le capitalisme et pacifier les rapports inter-étatiques ? Les interprétations de la charia sont multiples, les montages financiers sont complexes, et les intérêts souvent divergents. Entre les attentes des musulmans d’Europe, les objectifs des banquiers et les stratégies gouvernementales pour drainer les capitaux étrangers, pas sûr que tout le monde y trouve son compte... Encore moins celles et ceux qui critiquent le capitalisme tel qu’il est.

l'intégralité de l'article [ici]








0 Grains de sel: