22/02/2009

c'est en laissant penser n' importe quoi qu'on finit par faire n'importe quoi...

"Il y a un milliard de gens qui meurent de faim dans le monde. Le problème n'est pas la réduction de la production agricole mais au contraire l'augmentation de la production agricole", a plaidé Nicolas Sarkozy.

ce qui ne sert strictement à rien tant que les productions ne le sont pas là où la pénurie sévit...
car dans ce cas ce sont les acheminements qui rendent prohibitifs les coûts des denrées. or, l'intensification de la production dans les pays ayant déjà de hauts rendements agricoles déstabilise par le jeu des subventions les filières vivriéres dans les pays où sévit la faim ou la sous nutrition...

le petit jeu simpliste qui consiste à dire "quand il manque la bas, il suffit d'en faire plus ici", n'est qu'une niaiserie de plus...et relève du même calcul doctrinaire dont on voit les aboutissants dans la crise...

la centralité concentrationnaire du pouvoir est décidément une grave maladie mentale...mais il est vrai que le monde est dur à décrypter derrière deux solides rangées de garde du corps...

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