19/10/2009

seins, plis, fions...

----------------
en cours: la grande sophie - sur une musique
via FoxyTunes
----------------
je suis pas un mec compliqué...

Houaw !!!!
reprenons donc les choses dans l'ordre
pour tout vous avouer, votre dernier message (comme le mien à du le faire) m'a donné à réfléchir, du moins me demande à poser un point d'arrêt.
je vais tenter de vous en faire l'exposé le plus concis possible :

la question centrale pour moi étant : "il apparait que nos opinions politiques divergent notablement; quelles incidences ce constat peut il amener".

la subjectivité tend à répondre : /"à terme, des conflits ou pour le moins des frictions..."/
mais alors dans quel cas peuvent elles survenir : /"en cas de proximités émotionnelles durables à l'égard desquelles elles peuvent interférer"/
et où en sommes nous : /"nulle part pour l'instant, si ce n'est la curiosité réciproque..."/

l'objectivité tend donc à répondre à ce supposé dilemme (ou cas de conscience) par le fait qu'une première impression est toujours la mauvaise, que l'Homme (générique) se caractérise par son "inteligence", que nous ne sommes que toiles blanches l'un pour l'autre, qu'il semble que nous ne soyons décidés (pour le court terme) qu'au dialogue et que par conséquence
il n'y a pas de meilleure configuration, ni de meilleur moment historique pour échanger des idées (pas tenter de se convaincre, mais simplement essayer de se comprendre sur les différences).
que tout compte fait il existe (je ne pas croire le contraire) des droites humanistes, ou du moins dont la pensée théorique est porteuse d'un projet à long terme autre que l'appétit du gain (je simplifie à outrance) et qu'à bien y réfléchir ça ne change rien à la curiosité réciproque, que la seule vraie gagnante à une telle expérience c'est une forme d'inteligence mutuelle qui par l'échange en sortirait renforcée.

je pencherais donc, mais mon avis personnel n'est pas primordial en la matière, pour continuer nos mutuels échanges, non pas comme si de rien n'était, mais justement en toute connaissance de cause... ce qui vous l'avouerez a le mérite d'être beaucoup plus intéressant...

cet intermède écarté, entre gaucher je ne désespère pas de nos capacités réciproques d'adaptation, revenons plus avant dans le corps de votre message...
j'avoue que je ne comprends pas ce que renferme votre "je ne suis pas dans une démarche pérenne en ce qui concerne une éventuelle relation à l'homme" même si j'ai très bien compris et c'est vers elle que je reviens, la prémice de votre fiche sur le site; nous n'avons me semble t'il pas à présumer du devenir de ce lien écrit, la seule porte entrouverte me semble t'il est celle d'une amitié confiante; ou du moins d'un confiance susceptible d'évoluer en amitié, fut elle complice.
mais j'ai pu interpréter, et à ce stade il n'y a que celà qui soit susceptible d'éclairer la portion de message mise en exergue plus haut... donc acte.

si vous vouliez vous mettre à l'abri des gens tracassés, ce qui précède doit vous inquiéter au plus haut point, c'est même le point faible de ma démonstration (ce garçon ne manque pas d'air), en tout cas ça éloigne un peu la morosité.
pour ce qui est de l'épicurisme, mais c'est un point de vue purement philosophique qui mérite d'être débattu; il y a plusieurs manières de le pratiquer, une manière purement hédoniste qui s'apparente plus à une /jouissance sans conscience/ et une manière plus cérébrale qui relève plus de la /conscience de la jouissance/...
je ne vous soupçonne pas de la première, le "Qu'il en faut bcp pour m'abattre." vous en exempte.
j'affirme juste que la vie, les choses bonnes, les choses belles peuvent avoir des valeurs collectives et échapper au cycle marchant (c'est obsessionnel, direz vous).

pour la première partie de votre message, elle n'attire aucun commentaire de ma part, sinon le constat simple et tout compte fait réjouissant que vous éprouviez encore, malgré la terrible déception de me savoir d'un champ politique adverse (j'exagère à volonté), l'envie (et en l'absence de questions) de décrire qui vous êtes... ce que je m'empresse de traduire dans mon vocabulaire intérieur par /partager/...

à y bien réfléchir cette première partie semblerait ne pas rendre inutiles, faute de pleinement les légitimer, les quelques lignes que je vous inflige ici...

je vous laisse juge de savoir s'il vous faut ou non endosser encore une fois votre blouse blanche pour les lire et si vous m'exonérez du port définitif de l'entonnoir... je vous demande un pardon (de principe) pour vous infliger un si long pensum...

je suis juste un keum qui complique...

1 Grains de sel:

nawa a dit…

ah ben moi après ça je veux la synthèse de son pensum !