primes et déprime...

parisot y compris, tout le gratin de droite (même à l'assemblée) s'effarouche du parachute doré de morin; et toute la classe médiatique juge celà très approprié...

bien à tord: outre que cette "prime" relève d'un contrat préalablement passé entre les intéressés, ici une entreprise ou son comité d'administration et son dirigeant, et qu'il est très difficile de revenir sur les clauses d'un tel contrat qui relève du droit privé et ce quelles que soient les conditions de son exécution, ce sont plutôt les licenciements par une entreprise faisant des bénéfices qui reste le vrai scandale (et que l'on dissimule en le recouvrant à grands cris par un parachute doré indu)...

mais le plus drôle de l'histoire, ce sont les arguments avancés par les ténors UMP: les gens ne comprendraient pas qu'une telle situation coexiste dans un moment où ils sont mis à rude épreuve par la crise et les licenciements qu'elle induit, ce qui les inquiète le plus, ce n'est donc pas le côté inique de ces opérations de licenciement, ni les primes astroniomiques des dirigeants, mais le simple fait qu'ils ne savent pas l'expliquer; en quelque sorte, qu'uils n'ont pas encore préparé de mensonge officiel leur permettant de nous faire avaler le mensonge ou de le couvrir, comme ils s'obstinent à le faire avec le paquet fiscal...